D’un point de vu externe, Lynn est toujours passée pour une jeune femme attentive, une personne sur laquelle on peut compter et digne de confiance. Elle aime être présente pour les personnes qu’elle aime et ferait tout pour elle. Malheureusement pour elle, elle se fait souvent avoir pour sa trop grande gentillesse, et comprend bien trop tard à chaque fois, qu’elle peut être naive. Mais méfiez vous, car Lynn n’est pas non plus une fille stupide, au contraire. Elle est intelligente et quelque peu rancunière. Ce qu’on lui fait de travers, elle le garde bien précieusement dans un coin de sa tête. Néanmoins, elle n’est pas du genre à se venger, elle préfère faire payer l’erreur des autres intelligemment. Pour résumer, il ne vaut mieux pas causer du tors à la demoiselle Anderson car elle vous oubliera bien vite. Physiquement, Lynn possède un petit corps de jeune femme, elle aime prendre soin d’elle en allant de temps en temps dans des centre de soin de beauté, mais pas non plus au point de devenir superficielle. Car s’il y a bien une chose que Lynn ne veut pas devenir, c’est comme la majorité de ses filles à papa, c'est-à-dire superficielle et stupide. Bref, Lynn a de long et soyeux cheveux brun, un visage fin et doux qui rappelle sa jeunesse. Malgré le fait que Lynn ne veuille pas passer pour une fille superficielle, elle aime tout de même la mode et faire attention à sa tenue. Du moins, à l’extérieur, mais quand elle est chez elle, elle est une femme comme les autres. La jeune Anderson aime sortir faire la fête comme tout fille de son âge, elle aime plaire aux hommes malgré le fait qu’elle est souvent du mal à montrer ses sentiments, s’attacher et même se lancer dans des relations. Elle a prit l’habitude de se méfier mais se laisse bien souvent trop vite attirer dans les filets des prétendants. Même si c’est une vrai fétarde, la belle Lynn reste tout aussi sérieuse et ambitieuse au niveau de ses études. Quand elle a quelque chose en tête, elle y va jusqu’au bout.

Je m’appelle Lynn Johanne Anderson, fille de Isabelle Johanne Philhip et Alexander Marc Anderson. Mes parents ont divorcés lorsque j’étais âgée de 7 ans, je ne l’ai pas vraiment mal vécu car à cet âge là, je ne me rendais pas encore compte de ce qui se passait. Tout ce qui m’importait à cette époque, c’était d’avoir mes parents, et de les voir chacun une semaine sur deux, ça m’allait. La seule chose qui me dérangeait était la distance entre ma mère et mon père. Suite à leur divorce, mon père est partit s’installer à New York, tandis que ma mère elle, elle préférait rester à Burlington dans le Colorado. Ca me faisait une petite trotte à chaque fois, mais je m’y faisais doucement. Mon père est le PDG d’une grande boite de cosmétique, tandis que ma mère n’avait plus de travaille. Quand ils se sont connus, ma mère avait décidé de tout plaquer pour mon père, son travail et sa famille, elle préférait rester à la maison et m’éduquer, être une bonne femme aux petits soins de son mari. Seulement tout n’a pas été aussi rose entre eux et malgré leur divorce, mon père n’a pas voulu laisser ma mère dans la misère. Il l’avait pourtant prévenu que c’était stupide de tout lâcher. Avait-il eu un pressentiment sur leur avenir ? Bref, c’est bien pour cela que en attendant que maman retrouve une vie stable, papa l’a aidé en lui versant chaque mois un petit chèque. Seulement cela ne dura pas longtemps, si vite que mon père rencontra une nouvelle femme, il abandonna ma mère qui n’arrivait pas à retrouver un bon emploi. J’avais 15 ans à ce moment là et ce fut à moi de prendre les choses en main. Malgré ça, si mon père n’avait pas été la pour financer mes premières scolarités, je ne sais pas comment j’aurai fait pour aider ma mère. Une fois mon diplôme obtenu, j’ai vite trouvé de petits boulots pour l'aider en plus de son misérable salaire de serveuse au café du coin. Ce ne fut pas simple pour moi, de vivre dans deux univers totalement différent. Une semaine, je vivais dans le luxe, je ne manquais de rien si ce n’est que d’amour de mon père. Et l’autre semaine je me retrouvais sans rien, dans la misère, mais je ne manquais pas de l’amour de ma mère. Elle n’avait vraiment pas mérité ça. Car quelques mois après mon obtention du diplôme, on a apprit que ma mère était atteinte d’un cancer du foie. Il ne nous manquait plus que cela. Au bout de trois ans elle a du arrêter de travailler, elle n’était plus apte à faire quoi que ce soit, et je n’arrivais plus à l’aider à financer ses soins malgré les différents boulots que j’enchaînais. Mon père lui, nous avait complètement délaissés pour sa nouvelle femme et son nouveau fils, il n’avait même pas donné un centime pour les soins de ma mère. Je lui en veux énormément. Le 12 février dernier, pour mes 19 ans, ma mère s’est éteinte suite à sa maladie. Il m’a fallut des mois pour m’en remettre, et encore, le mot est faible. Je n’ai pas réussis à quitter notre petit appartement dans le Colorado jusqu’à ce que une de mes grandes amies d’enfance me remette les idées en place. Après mûre réflexion, je me suis dis que je devais reprendre ma vie en main et faire ce dont j’ai toujours voulu faire. Et ce en la mémoire de ma mère. J’ai donc décidé de reprendre mes études et de quitter la ville. C’est donc à Lima dans l’Ohio que je décide de m’évader. Reste plus qu’à me trouver un petit appartement, un petit job en alternance de mes études, et j’y arriverai, pour toi maman. .