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 Je veux mieux te connaître || Jules ♥

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MessageSujet: Je veux mieux te connaître || Jules ♥   Je veux mieux te connaître || Jules ♥ Icon_minitimeSam 9 Avr - 20:14

♥Jules & Lou-Swan♥







« Non ce n’est pas ça Raaah ! Pas un fa# ! Jamais je n’arriverais à finir cette mélodie ! Ça ne colle vraiment pas aux paroles. » Et me voilà à me parler à haute voix toute seule. Je m’affalai sur les touches de mon piano dans un geste désespéré. « Lou’ Tu es où ? ». Je soupirais me relever sans grande conviction pour regarder mon père qui venait de passer le pas de la porte de ma salle de musique. « Qu’est ce qui se passe ma chérie ? On dirait qu’un train à rouler sur ton chaton. Ce n’est pas ça hein ? » « Papa ! » Je soupirai tout en refermant le piano doucement et lui répondit en rangeant mon cahier de partitions dans mon sac « C’est juste que je n’arrive pas à finir cette mélodie… » « Oh je suis sûr que tu vas y arriver. Tu es ma petite prodige du piano » Il s’était rapproché de moi pour m’embrasser le sommet de la tête, et comme d’habitude devant des gestes d’affection de qui conque je m’esquivai. Je m’échappai de son envie de me prendre dans ses bras pour me consoler et jetai mon sac sur mon épaule « De toute manière, il faut que j’y aille. J’ai laissé mon livre de biologie avancée dans mon casier à l’hôpital. Et je n’ai pas encore le pouvoir de télékinésie pour lire les réponses de mon contrôle dans la tête du prof. Bye à ce soir. » Je fis un dernier signe à mon père avant de descendre les escaliers au pas de course. J’enfilai mes converses noires rapidement, attrapai ma veste en cuir et sortis après avoir jeté un coup d’œil dans le miroir pour remettre ma chevelure brune rebelle en place une ultime fois avant de sortir.

De doux rayons de soleil me tapèrent doucement sur ma peau blanche. Le printemps était là, ou du moins il pointait divinement bien son bout de rayon. Je m’étais arrêtée sur le pas de la porte pour profiter de la chaleur qui réchauffait lentement ma peau. Mais je décidais que je n’allais pas faire une pause bronzette sur le palier de ma porte alors je me mis en route veste ouverte sur mon t-shirt blanc imprimé qui en avait vu mais qui faisait partie de mes préférés et je ne comptais pas le jeter pour la simple raisons qu’il était vieux, un peu usé certes mais je m’en étais accommodée en le rendant classe et rebelle avec dans trou fait par mes soins pour faire un dos nu. Je l’adorai comme ça et il tombait si bien sur mon jean brut noir avec ma ceinture aux picots. Je trouvais ça tellement classe que cette tenue faisait souvent un tour hors de mon armoire lol. Me voilà à parler vêtements, non sérieusement. Lou-Swan penser vêtements ? La bonne blague. Peut-être que le soleil taper trop fort pour un premier jour du printemps, ou peut-être le fait que c’est mon anniversaire.

« ANNIVERSAIRE ?! » tous les passants me regardèrent bizarrement avant Bon dieu j’aurais presque oublié. Faut dire que j’avais peu envie de le fêter car Jer’ n’aurait pas était là mais…. PAPA ! Mais bien sûr ! Jamais il ne serait entrait dans ma salle de musique sans raison. Pauvre papa je l’ai laissé un plan, mais je lui avais dit que je ne voulais pas ce jour. Et j’avais tout fait pour pas qu’on le découvre au lycée. Ça avait plutôt bien marché juste Hannah me l’avait souhaité avec un jour avant et avait pris le soin de m’offrir le cadeau après le lycée dans le parc. Et je n’avais pas encore eu d’autre cadeau depuis et ça m’allait plutôt bien car les cadeaux me rappelaient trop mon frère ainé. Il m’offrait tout n’importe quand sans raison et quand il y avait une raison c’était limite je me noyais sous les paquets. Il ne roulait pas sur l’or mais il faisait des économies et tout passer dans mes cadeaux ce que quelque part je lui en voulais. ENFIN BREF !

Waouh ! Je ne pensais pas que j’arriverai si vite devant l’hôpital ! J’avais dû mettre des fusées à mes chaussures avec ces pensées quelque peu sombres. Je rentrais dans le hall saluant quelques hôtesses d’accueil et partis prendre l’ascenseur pour le cinquième étage service pédiatrie. Une fois arrivée à destination je ne vis pas les deux aides-soignantes me tombaient dessus, ou plus précisément se postaient devant moi. « Oh Lou tu tombes tellement bien ! » « Les enfants n’arrêtent pas de te réclamer ! » J’écarquillai les yeux devant tant d’empressement de leur part, car d’habitude elles faisaient limite m’éviter. « Euh... Oui... Mais là je suis… juste de passage. C’est Samedi, mon jour de repos. » « On le sait bien, s’empressa d’ajouter la rousse, mais ils n’arrêtent pas de te réclamer » Je manquai de rouler des yeux sachant pertinemment pourquoi ils me réclamaient : Ils voulaient échapper aux affreuses dames qui savent pas chanter. Je me retins de rire doucement, en me pinçant les lèvres entre elles et rajoutai dans un sourire « Je n’ai pas ma guitare. Si j’aurais su je l’aurais apportée mais là … » « LOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU’ ! » Je vis une petite tête blondes se précipiter sur moi et je la réceptionnai en plein vol de peu et la pris dans mes yeux. « Hey Mady ! » « Dis tu vas chanter ? Dis dis dis dis » Elle me souriait tout en faisant une mimique adorable de chien battu prête à pleurer si je lui refusais. « Bon je vais voir ce que je peux faire. Mais avant je vais aller chercher quelque chose dans mon casier hein ? » « SUPER ! » La petite tête blonde s’éclipsa de mes bras et fila vers le fond du couloir en courant. Je ne pus m’empêcher de rire et partis vers les vestiaires.

Je me demandai bien comment ces têtes d’anges arrivaient toujours à avoir ce qu’elles veulent de moi. Je n’arrivai pas à leurs dirent non. Et puis quoi de mieux que de passer mon anniversaire en faisant ce qui me plaisait. Je déposai mon sac sur un des bancs du vestiaire et ouvrit mon casier. J’allais prendre ce pourquoi j’étais venue mais bizarrement mon regard avait fait un bug sur un petit paquet en papier crépon pourpre et où était accroché une petit carte blanche. Je fronçais les sourcils et mon premier réflexe c’est de regarder autour de moi en espérant ne pas découvrir une caméra cachée. Pourtant il n’y avait rien de suspect dans la pièce. Je m’autorisai alors de prendre la carte entre les doigts et l’ouvris pour y lire :
Carte a écrit:
« Joyeux Anniversaire. Pour que tu manges, et pour que tu le gardes. T’inquiète c'est pas calorique ce sont que des fruits. Jules McCorn »
Mes yeux s’écarquillèrent encore plus devant le nom qu’il y avait en signature. Je ne comprenais pas. Et puis DIANTRE comment avait-il su ? Il ne me connaissait pas, moi non plus d’ailleurs ! On se fréquentait juste car il était interne point barre ! Et encore se fréquenter était un grand mot pour ces vagues croisements dans les couloirs. Je pris le paquet et l’ouvris. J’y découvris une quinzaine de framboises, mon fruit préféré. Mais… mais comment a-t-il su ? Et puis merde comment il savait tout ça sur moi alors que moi je connaissais que son nom, et à peine son visage ! C’était décidé je voulais savoir le pourquoi de ce geste, qui était déplacé quelque peu du moins.

Je pris le paquet et la carte et sortie du vestiaire à la recherche de cet énergumène. Je tombai alors sur une interne et remerciai le bon dieu pour le fait que son badge me sauta aux yeux car j’aurais été incapable de mettre un nom sur cette fille. « Euh Megan... Dis t’aurais vu euh... Jules ? » Son regard s’illumina au prénom du jeune homme et elle serra son bloc de feuille contre son cœur l’air ailleurs tout en me répondant « Dans le bureau… » Je papillonnais des yeux deux ou trois fois avant de fuir cette folle et de me diriger vers le bureau. Chouette il était encore là. J’entrai dans le bureau qui portait bien son nom, vu qu’on avait peu de place pour tourner à peine à deux. Je déposai le paquet et la carte à côté de la feuille qu’il remplissait d’un geste sûr et d’une voix presque agacée : « Comment tu le sais ? » Je ne précisai pas ce qu’il savait. Il le saura y répondre de toute façon. Pour moi c’était clair, je voulais savoir comment il avait su pour mon anniversaire et comment il connaissait mon fruit préféré. Ah oui et où il avait réussi en dénicher des fraîche vu que ce n’était pas la saison, et ça moi je le savais étant une experte de framboises !
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MessageSujet: Re: Je veux mieux te connaître || Jules ♥   Je veux mieux te connaître || Jules ♥ Icon_minitimeSam 16 Avr - 18:29

DRING DRING DRING DRING …
Je grognais dans mon oreiller en pestant contre cet imbécile de réveil programmé pour me réveiller. Que j’avais moi-même programmé, c’était donc ma faute techniquement, mais c’est tellement plus facile de donner un violent coup de main sur la machine plutôt que sur sa personne, et plus jouissif aussi quand ça s’éteint. Je levais doucement la tête en ouvrant les yeux, me rappelant comme chaque matin qu’il faudrait que je réinvestisse dans des rideaux pour avoir enfin autre chose que ce rayon de soleil aveuglant le matin. C’était agréable le soleil, c’est sûr, j’aimais que les pièces soient éclairées naturellement, que ma peau soit réchauffée, de sentir cette impression d’été et de liberté s’infiltrait en moi. Mais pas dès le matin ! Je me mettais un oreiller sur la tête et fermais les yeux de nouveau, écoutant tout ce qui m’entourait. N’importe quelle personne aurait pu entendre le bruit des voitures, les klaxons, les gens crier les uns sur les autres parce qu’ils étaient en retard. Moi j’écoutais attentivement, j’entendais légèrement les oiseaux chantaient, essayant de faire une place avec les gens de bonne humeur et j’entendais aussi quelques rires ou discutions, j’imaginais les personnes parlant, se racontant leur vie, rigolant de mésaventures, félicitant les bonnes nouvelles de leurs amis ou de leur amour trouver. La vie était si belle, il fallait la prendre du bon côté !

Prenant mon courage à deux mains, je me levais enfin. A la bourre, un peu comme d’habitude en même temps, mais là il ne fallait pas que je le sois puisque j’avais d’autres choses à faire avant d’aller au boulot. Je prenais directement ma douche, prenant tout de même mon temps, faut pas déconner non plus quoi, c’est tellement bon les douches. Je me séchais rapidement sans prendre le temps de me raser et m’habiller par les premiers vêtements qui me passaient sous la main dans ma commode, c’est-à-dire une chemise et un jean. Je rangeais un peu le bazar de la salle de bain avant de me prendre un café pour me donner la force nécessaire pour la journée. Quelque chose me disait que j’allais en avoir besoin. Je perdais encore du temps à chercher un stylo dans le bazar qu’est mon appartement pour écrire sur la carte que j’avais achetée pour l’occasion, mais je savais exactement quoi écrire, j’y avais réfléchi longtemps avant pour savoir ce que je pouvais me permettre de marquer ou non. Je glissai la carte et le mug dans mon sac, à un endroit où j’étais sûr que ça ne s’abîme pas, puis je filais dehors. Je me retrouvais en pleine rue, embarqué dans toute l’agitation quotidienne. Je ne bougeais pas dans un premier temps, observant les autres, je ne connaissais personne et pourtant rien qu’à leur visage on aurait pu deviner leur humeur et parfois en observant mieux on pouvait même trouver exactement la raison de leur humeur. C’était devenu une sorte de passe-temps, d’une envie quotidienne, cela me faisait souvent relativiser sur ma vie, et ça faisait du bien. Mais ce matin je n’avais pas le temps, j’avais un détour à faire avant et de plus il fallait que j’arrive plus tôt au boulot. Je commençais donc à marcher, assez rapidement afin de pouvoir tenir mon timing.

Arrivé à l’hôpital, j’essayais de ne croiser personne, les ragots peuvent se savoir très vite et je n’en avais pas trop envie, je déteste ce genre de mentalité qu’ont les gens de vouloir tout savoir sur les autres personnes. J’avais donc l’air assez bête à vérifier les personnes présentes et être rapide pour traverser les couloirs, mais tant pis. J’allais dans les vestiaires en vérifiant encore une fois qu’il n’y avait vraiment personne puis je cherchais son casier afin d’y mettre le mug rempli avec la carte. Une fois fait, je ressortais tout aussi discrètement et commençais mon travail tranquillement toujours en essayant de rester plutôt seul. Après quelques heures, je m’accordais une pause puisque je n’avais rien à faire pour un petit instant. Alors que je pensais pouvoir être seul sereinement dans le bureau, une fille en sortait tout juste et eu un sourire en me voyant. Han non pitié ! « Hey Jules ! Ça fait plaisir de te voir, comment tu vas aujourd’hui ? » Je la regardais me demandant comme elle connaissait mon prénom alors que je n’avais aucune idée de qui elle était, et j’étais d’ailleurs mal barré pour pouvoir lui faire la conversation comme ça. « Ah salut hum … » « Megan ! » « Ouais, Megan, ba écoute ça va hein, et toi ? » « Bien, bien ! Comme d’habitude, surtout que je peux te parler alors c’est cool ! » « Ouais heu c’est cool.. » Si on veut, elle doit sûrement parler du fait d’apprendre à se connaître un peu entre collègue. Elle n’ajoutait rien et je ne savais pas quoi lui dire, tout ce que je voulais c’était accéder à cette saleté du bureau dont elle bloquait l’accès puisqu’elle était juste devant la porte. Je soupirais en passant une main dans mes cheveux pour trouver une solution pour, il fallait le dire, la planter. Alors que je me retournais vers elle pour lui donner une excuse bidon, je vis qu’elle me fixait, mais vraiment fixer, dans le genre flippant quoi puis tout d’un coup elle poussa un soupir ou une sorte de gémissement, je ne sais trop quoi et posa une de ses mains sur mon épaule en faisant la moue « Par contre j’dois retourner bosser là malheureusement.. Faudrait qu’on s’prenne un café une fois hein ! » Puis elle m’embrassa la joue et fila. Heu..d’accord, j’ai rien capté là, c’est qui elle ? Je soupirais, j’avais vraiment pas envie de me prendre la tête, j’essayerais plutôt de l’éviter à l’avenir, ça vaudra mieux, pour l’instant je voulais ma pause.

J’entrais enfin dans ce fichu bureau minuscule et refermait bien précautionneusement la porte. J’hésitais un instant à fermer le verrou pour être réellement tranquille et ne pas risquer d’être dérangé mais je me dis que vu l’heure, peu de personnes devraient être en pause. Je m’arrangeais toujours pour m’arrêter lorsque les autres reprenaient, ne pas prendre une heure de pointe si l’on peut dire. Je prenais un café, perdant 15centimes au passage puisque la stupide machine n’a bien évidemment pas voulu me rendre la monnaie. Je le posais sur la minuscule table qui encombrait toute la pièce avant de m’asseoir lourdement sur la chaise en soupirant lourdement. J’avais l’impression d’être épuisé. Je buvais mon café lentement, profitant de cet instant de répit. Mon dieu ce que ça fait du bien Jusqu’à ce que la porte s’ouvre à la volée, là je me suis dit que mon moment de calme était définitivement terminé. Puis je vis Lou, Lou qui était belle, et j’ai pensé qu’en fait c’était mieux que mon moment de calme. Mais je me trompais puisqu’en la regardant mieux je vis qu’elle était passablement énervée, et cela se confirma quand elle posa assez brusquement mes cadeaux sur la table. « Comment tu le sais ? » J’avoue que ce n’était pas réellement la réaction que j’attendais, même si au contraire j’aurai pu prévoir ça. Sa réaction idéale aurait été qu’elle me demande gentiment en étant flattée pourquoi j’y avais pensé et comment j’avais su. Mais ça c’était largement imaginaire, elle n’avait pas l’air d’être ce genre de fille et c’est d’ailleurs bien ça qui m’intriguait. A la rigueur, je pensais qu’elle allait ne rien dire, m’ignorait, m’évitait même, ne pas m’en parler, faire comme si de rien était en somme. Mais non, elle était devant moi, dans ce petit bureau, seulement tous les deux, me fixant dans les yeux, attendant plutôt impatiemment une réponse que je ne voulais pas vraiment lui donner. J’avais soit la solution de lui dire la vérité et prendre le risque qu’elle me prenne pour un gars obsessionnel, soit la solution de nier et ça donnait une discussion sans fin à mon avis, soit .. « C’est mon petit doigt qui l’a dit » Je viens de signer mon arrêt de mort ? Je lui fis tout de même un sourire en coin pour essayer de la détendre et j’espérais qu’elle ne l’avait pas aussi mal pris qu’elle en avait l’air…
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MessageSujet: Re: Je veux mieux te connaître || Jules ♥   Je veux mieux te connaître || Jules ♥ Icon_minitimeSam 16 Avr - 21:24

♥Jules & Lou-Swan♥







Je venais de faire une entrée des moins remarquée car déjà au dehors de la pièce des plus exigües je pouvais entendre les commères de service marmonnaient des trucs. Je claquais la porte aux nez trop curieux du couloir et remercier le ciel que les stores du bureau donnant sur ce couloir soient déjà fermés. Je déposai alors le mug avec le petit sachet de framboises ainsi que la carte près du document que ce McCorn remplissait et lâchais des plus spontanément comme il l’avait sur. Je savais pertinemment que ma voix n’était pas des plus chaleureuses, mais l’idée que quelqu’un sache pour mon anniversaire m’agaçait et me faisait péter un peu les boulots. Encore plus quand c’était un parfait inconnu qui était au courant ! J’avais dû le surprendre vu l’air qu’il avait en me regardant, ce qui me fit froncer les sourcils et à me poser même la question s’il n’avait pas fait erreur sur la personne enfin sur le casier. Il semblait réfléchir à ce qu’il allait dire, ce qui m’agaçait un peu plus car la réponse était simple : « Je l’ai su par machin, et je t’ai offert ça parce que ! » Point barre et je serais sortie aussi vite que j’étais rentrée. Mais il semblait vouloir compliquer les choses ce petit gringalet. « C’est mon petit doigt qui l’a dit. » Il ne m’en fallut pas plus pour écarquiller les yeux tout en haussant les sourcils aussi haut que j’en étais capable l’air de dire « Attends, tu te fous de moi ? ». Je m’appuyais sur ma main posée sur le bureau et le toisai d’un œil pas spécialement mauvais, pas spécialement amical non plus, plus dans un ton d’ironie. « Attends laisse-moi qualifié ta réponse. P A T H E T I Q UE. Pathétique ! Donc… » Son sourire qu’il devait offrir aux filles n’avait aucun effet sur moi, je n’étais pas du genre à me laisser berner par du vent comme ça.

Je me redressai et regardai vite fait autour de moi et souris devant la vue d’un petit meuble de rangement en métal qui aller faire l’affaire. Je posai le vase qui y trônait et pris sa place en face de ce cher Jules McCorn assis ou affalé, j’en sais trop rien dans l’unique siège de la pièce. « … Tu as deux options. Soit tu me balances la sauce tout de suite, on en reste là tu gardes tes cadeaux, et on fait comme si il ne c’était rien passé. » Je croisai les jambes d’une manière nonchalance aplatissant les plis de mon slim noir sur mes cuisses par des caresses désinvolte. « Soit… » Je lui souris d’une ironie hors pair. « On reste là comme deux couillons à se regardaient dans le blanc des yeux jusqu’à ce que tu craches le morceau. Et crois moi j’ai du temps à perdre aujourd’hui. » J’hochais la tête pour appuyer mes dires comme on donne un dernier de marteau pour enfoncer un clou et je le fixais sûre de moi.

Le silence c’était installé, j’avais beau le fixé dans les yeux, j’avais l’impression de me perdre d’une manière étrange. Je n’avais pas remarqué au départ que ses yeux étaient d’un bleu vert incroyablement hypnotique. Je m’accordais alors, à me laisser à cette contemplation durant un instant, les sourcils froncés, toute personnes allaient croire que j’étais remontée contre lui rien de plus. Sauf que ce geste venant de ma part n’avait rien avoir avec un quelconque ressentit de colère. C’était tout simplement un mélange de curiosité et d’intérêt que je portais au... blondinet ? Je ne savais même de quelle couleur était ses cheveux. Quelque chose de bizarre me poussa à le détailler de la tête aux pieds. Mes yeux glissèrent innocentement vers sa chevelure. Pour la plus part des femmes la chevelure d’un homme n’avait pas grande importance mais pour moi ça en avait du moins, je portais un peu d’importance à ce détail. J’avais toujours dit à Jer enfin à partir de mes 16 ans que pour moi un homme se devait d’avoir plus que trois épis sur la tête. J’avais été surement était influencée dans mon enfance par les belles chevelures que les dessinateurs de Disney s’entêtaient à faire. Je me rappelle aussi ce geste qui me plaisait tant lors des scènes de baiser dans les films, celui de la femme qui glisse sa main dans la chevelure de l’homme pour l’agripper. Je m’étais longtemps imaginé l’effet que ça produisait, et pourquoi on pouvait faire ça, enfin je me le demandais surtout dans ma période ados sujette aux hormones. Cela ne voulait pas dire que je fantasmer d’embrasser le jeune homme en face de moi. Cette belle crinière n’était ni blonde ni brune, mais plus d’une espèce de châtain qui lui allait plutôt bien je trouvais. Elle avait cet effet de désordre, mais qui ne gâchait pas ce visage aux traits d’homme mais plutôt doux au regard. Son regard bleu/vert était surplombé d’épais sourcil qui lui donné un air sérieux, avec ce petit charme que la plus part des filles aiment, dont moi malheureusement. Une bouche fin d’un rose plutôt pâle était comme peinte sur ce visage digne d’un artiste. Le fait qu’il semblait ne pas s’être rasé ce matin rajouté un plus dans son côté rebelle. J’en conclus vite qu’il n’aimait pas se prendre la tête sur son look et qu’il avait un goût pour les vêtements simples, mais il savait encore là se mettre en valeur pour plaire. Sa blouse blanche de médecin était attachée de deux ou trois boutons laissant voir sa chemise d’un bleu très pâle qui elle-même n’était pas boutonnée sur les deux premier boutons ce qui pouvait laisser à la rêverie de certaines personnes. Et bien sûr PAS de moi.

C’est bien pour ça que mes yeux dévièrent plus bas. Non pas plus bas vers la ceinture non mais oh ! Plus vers ses bras, ses avants bras dénudés plus précisément. Pourquoi mon regard s’arrêtait sur cette partie du corps si futile aux yeux des autres, tout simplement car je savais dire, par le simple fait de regarder les avants bras d’un homme, s’il était sportif ou non. Et je pouvais dire que Mister McCorn l’était. Ses avants bras ne me trompaient pas, fin, ses veines apparentes, ses muscles très bien dessinaient, il pratiquait un sport couramment ou bien… Ses doigts. J’eus un léger bug quand je posais mon regard sur ses mains. Quand un garçon semblait me plaire je regardais trois choses, ses yeux, ses cheveux et ses mains. Et si ses mains ne me convenaient pas et bien il pouvait dire adieu à toutes les illusions qu’il s’était fait sur un futur nous. Sauf que là mon bug n’était en rien négatif. De longs doigts fin, surement très habiles car entraînaient par des leçons de piano tous les jours. Je ne me trompais jamais sur les mains de chacun, et je pouvais même soutenir qu’il pratiquait toujours car on ne garde pas si belles mains si longtemps sans jouer régulièrement. Ses jointures apparentes sous la peau étaient de véritable preuve à l’appui, il était pianiste (par plaisir j’en conclus car les enfants forcés et non passionné ne poursuivent jamais l’exercice régulier de cet instrument), et cela ne me laissait pas si indifférente. Je détournais aussitôt le regard.

Pourquoi diable ma respiration c’était accélérée ? Et puis pourquoi sentais-je le sang battre dans mes tempes ?! Mes mains étaient devenues moites, et quand je les regardais je pris peur soudainement qu’il déduise la même chose pour moi, même si mes mains étaient dans un état plus piteux que les siennes. Je m’entrainais beaucoup trop et mes doigts ne le supportaient plus vraiment. Ma soudaine peur m’incita à cacher mes mains c’est ainsi que je croisais les bras sous ma poitrine, l’air mal à l’aise. J’essayais tant bien que mal de me ressaisir, j’avais laissé mes pulsions prendre le dessus durant un court instant et ça allait me porter préjudice s’il devinait qu’il m’avait déstabilisée. Je secouais légèrement la tête afin de me ressaisir et j’osais alors replonger mon regard dans ses… beaux… yeux bleu/vert. « Alors ? » J’essayais de me reprendre et lui faire comprendre que je ne lâcherais pas l’affaire, même si maintenant ses beaux yeux avaient eu l’effet d’adoucir le ton de ma voix. J’allais rajouter quelque chose de plus sec mais la porte s’ouvrit et laissa passer un courant d’air frais dans la pièce à la température inhabituellement élevée. Je réagis au quart de tour et sautai sur mes pieds et empêcha la personne d’entrer et lâchai assez durement « Désolée on est occupé. Revenez d'ici une heure l'affaire sera bouclée ! » Je poussais la personne qui persistait à vouloir entrer dehors et je refermai la porte, en enclenchant cette fois le verrou. Je me retournai dos à la porte, prenant appuis dessus et je lâchais d’une voix dénuée d’agressivité d’agacement ou de quelconques sentiments désagréables. « Pourquoi ce cadeau ? » Je le regardais de mes grands yeux verts en quête de réponse sur son visage.

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