«A vingt-trois ans, il m'arrive encore d'agir comme un gosse de 10 ans. Enfin ça reste naturel et pas lourd comme le font certains adolescents lorsqu'ils ont leurs premiers poils qui poussent et qui commencent à venir le montrer à gauche et à droite. Non, je fais bien mes vingt-trois ans, mais je suis loin de me prendre tout le temps au sérieux. L'amour? Certains ont réussi à le trouver, moi autant dire que je n'ai jamais rien ressenti, je pense que c'était plus souvent physique qu'autre chose. Après bien sûr, il m'est arrivé de faire traîner une relation, mais ça n'a jamais duré bien longtemps car je ne suis pas du genre à faire croire des choses qui ne sont pas vraies. J'ai toujours été sincère et honnête, je n'aime pas mentir pour obtenir quelque chose, d'un côté je n'ai pas réellement besoin de mentir. Pour moi, quand on ment c'est par un manque de confiance en soi, ou soit parce que l'on a pas les couilles de faire face à la réalité et se d'en prendre plein la gueule. Certains fuient les problèmes, d'autres y vont à l'encontre, comme moi. Bien sûr que ça fait mal, mais on en ressort toujours plus fort et avec plus d'expérience.
N'ayant jamais eu de réels exemples pour devenir celui que je suis aujourd'hui, j'ai fait pas mal de conneries dans ma vie. Adolescent, j'étais beaucoup moins sage qu'aujourd'hui, j'ai su tirer des leçons de mes erreurs et être le mec simple que je suis. Bien sûr il y a des restes, je reste quelqu'un de très impulsif et qui n'apprécie pas la provocation. Malgré tout j'ai appris à être patient et à réagir plus ou moins correctement face aux situations, et lorsque ça tourne mal, soit je ramasse, soit c'est l'autre, mais dans les deux cas je n'en suis pas fier. C'est vrai, je n'aime pas me battre, je préfère sourire et vivre ma vie. J'ai tendance à être heureux, peu importe la situation j'essaie de tout prendre avec le sourire. Je n'aime pas me plaindre ou me lamenter sur ce qui aurait pu m'arriver, je me dis que si je suis encore en vie, je n'ai pas à râler de ma situation. La preuve, je vis bien, je suis devenu indépendant très jeune et j'ai pu fuir la bourgeoisie dans laquelle mes parents vivaient. J'me suis construit une vie tout seul, sans l'aide de personne. J'aime mener une vie compliquée, c'est toujours plus intéressant à vivre. Et puis quand on a une vie, il faut faire tout ce que l'on peut, non?»

«Physiquement, je pense être dans la norme. Je mesure un bon mètre quatre-vingts cinq pour une silhouette plutôt fine. C'est vrai qu'au fond, je n'ai pas la carrure d'un sportif, je ne suis pas large d'épaules, je rentre dans une norme de personne banale. Après peut-être que mon corps possède quelques atouts, je ne suis pas du genre à m'y attarder, je m'occupe assez peu de mon apparence et pour cause, je n'aime pas être superficiel. Il y a qu'à voir ce que je possède dans mon armoire, ce sont des jeans normaux, une longue lignée de t-shirt blanc ou noir, et quelques couleurs mais elles se font rares. Je ne suis pas du genre à aller dans l'extravagant et autant dire que les grandes marques, ça ne me dit rien. J'aime la simplicité, c'est ce qui me définit. D'ailleurs le fait d'avoir toujours l'envie de porter des trucs cons me faisaient passer pour un mec sans argent, et ça ne me gênait pas du tout, contrairement à mes parents. Encore aujourd'hui, j'ai le don de porter de vieilles converses, non pas celles que tout le monde porte, elles sont horribles, mais celles que vous ne trouvez plus. Entre la couleur complètement délavée et une semelle plus qu'usée, j'aime les porter, ça me correspond.
Tout comme mon allure. ce que je veux dire c'est que j'ai les cheveux bruns et plutôt courts, mais il m'arrive de les laissez pousser et ce, n'importe comment. Le gel et ce genre de choses je n'y touche pas, déjà parce que j'arriverais rien à en faire mais surtout parce que les cheveux ébouriffés me vont bien, surtout lorsque je laisse cette barbe de quelques jours pousser. Jusqu'ici, personne ne s'en est plaint et d'une certaine manière, ça me permet de renforcer ma personnalité. En effet, j'ai beau être sympa, je ne suis pas blanc non plus. En parlant de blanc, j'ai la chance d'avoir hérité d'une peau très légèrement halée, ça contredit un peu mes origines britanniques mais peu importe, je suis fier d'en être un et en plus de ça, avoir les yeux bleus de ma mère me rend assez fier.»

«Si je devais résumer ma vie en quelques lignes, ça commencerait par la relation difficile que j'entretenais avec mes parents. Le problème c'est que je ne me suis jamais adapté à la bourgeoisie, à cet argent en masse qui permettait d'avoir une dizaine de voiture dans le garage, un manoir pour une famille de cinq personnes. Je n'ai jamais compris l'utilité de tout ça, le pire c'est que je n'ai pas réellement profité de tout ce que l'on m'offrait, et je n'ai pas été le seul. Ma sœur aînée a été la première à faire face à mes parents, ils étaient obsédés par le fait de montrer ce qu'ils possédaient et elle n'a jamais réussi à le tolérer. Je crois que j'ai pris le même chemin qu'elle et qu'au fur et à mesure, j'ai fait face à mes parents. Mon seul problème c'est que je ne connaissais pas vraiment mes limites, je les ai souvent dépassées avec eux et ça n'a fait qu'empirer nos relations, aujourd'hui d'ailleurs, on se donne que rarement des nouvelles et c'est mon frère cadet qui joue à transmettre les nouvelles à l'oreille des autres.
Mais bon, ce n'est qu'une petite partie de ma vie, au fond j'ai réussi à m'adapter et j'ai même apprécié de pouvoir me détacher de cette image de la famille Parker qui me collait à la peau. J'ai suivi mes études, pas à Oxford ou Cambridge, mes parents auraient été bien trop fiers et j'avais toujours voulu les affronter. C'est pour ça que j'avais choisi une Académie, la National Youth Theatre, une académie de théâtre, loin des idées de Droit de ma mère, et de Management de mon père. J'ai fait d'une pierre deux coups et j'ai même réussi à en ressortir avec des félicitations, non pas de mes parents mais de mes professeurs. Lorsque j'en suis sorti, j'avais vingt ans et ai tourné dans quelques séries anglaises peu connues mais qui m'avaient permis de me faire un nom. Durant cette carrière «d'acteur», j'ai aussi eu l'occasion d'avoir quelques contrats pour être l'égérie de quelques marques. J'avais commencé à me faire un nom mais avec le temps, je me suis lassé et après deux années en train de jouer les acteurs et les mannequins, j'ai décidé de changer d'air et de venir m'installer aux Etats-Unis.
J'étais d'abord allé à New York, histoire de découvrir le rêve américain mais c'était bien trop pour moi, surtout que Londres restait une ville inégalable et vivre à New York me faisait presque regretter mon choix. C'est pour ça que je me suis enfui nullipare aux Etats-Unis, enfin pas nulle-part mais là où personne n'aurait l'idée d'y aller… à Lima. Ça fait un an que j'y suis et j'avoue que c'est plutôt bien, j'ai mon propre appartement, j'ai un cercle d'amis et quelques ennemis que je croise un peu trop. Sinon au niveau boulot, on va dire que mon papier théâtrale ne m'étais pas d'une grande utilité, du coup j'ai du me rabattre sur un boulot principal plus qu'ennuyant qui est celui d'agent de sécurité au centre commercial et à côté, pompier à temps partiel, en gros, j'ai mes week-end de garde.

Alors voilà, moi c'est Ro' j'ai commencé à flirter avec la vingtaine et je viens d'un coin appelé Secret ! J'ai choisi de prendre comme avatar : Jamie Dornan car avouez que c'est la personne la plus sexy que l'on puisse trouver ! J'ai atterri sur le forum grâce à internet. je trouve que le forum est : superbe et attirant (on était obligé de le dire). Le code du forum est ok by sexy Jess. Je crois bien que ma fiche est : terminée