Parlerons-nous du Aloïs d'aujourd'hui, ou de celui d'avant ? Commençons par le commencement. Enfant, Aloïs a apprit à ne se contenter que de besoins primaires. Élevé dans une ambiance épicurienne, les loisirs, les plaisirs et les désirs lui étaient inconnus. Il a apprit à ne porter qu'un amour infini à Dieu, et ne vivait que pour le servir. Docile, dénué d'un quelconque sentiment hormis l'admiration, Aloïs n'était qu'une machine entre les mains de son père. Il ne s'épanouissait pas, et n'avait aucune personnalité, si bien qu'il en était ennuyeux, presque effrayant. Il ne s'en plaignait pas, lui qui n'avait jamais vécu quelque chose de différent. Néanmoins, au décès de sa mère, il commença à se forger un caractère bien à lui. Il découvrit les méandres de la colère et de la déception, puis l'effroi de la peur et de l'angoisse, le tourment du stress et de la curiosité indéfiniment assoiffée. Il voulait en connaître plus sur le monde qui l'entourait, se mêler aux autres et apprendre à devenir comme eux. On lui prouva alors que la liberté de penser n'était pas interdite, qu'il n'avait pas à suivre les ordres de quiconque, et c'est ce qu'il fit. Il devint un enfant autonome, réfléchit et toujours en quête de connaissances. Ses envies changeaient, il devint attiré par les divertissements de la vie. Toutes ces petites choses de son enfance firent de lui l'homme qu'il est aujourd'hui. Aloïs est un homme passionné, très sérieux dans ce qu'il entreprend, et il ne lâchera pas prise tant qu'il n'aura pas atteint son but, ce qui en vient à l'associer à l'expression ''têtu comme une mule''. Serviable et sociable, et n'hésitera pas à aider quelqu'un dans le besoin, si on lui demande bien évidemment. Aloïs est une personne attentive et patiente, un orateur hors pair et une épaule réconfortante sur laquelle on peut se reposer sans problème. Néanmoins, son côté mystérieux dont il ne peut se défaire en inquiète plus d'un. Il essaye de se défaire de cette image, lui qui, malgré son passé tourmenté, n'est pas un être exclu de la société.

Pour commencer, sachez qu'Aloïs a une tête, un corps, deux bras, deux jambes, comme vous tous, oui, vous, humains. De sexe masculin, cet homme de 35 ans mesure 1m77, une taille qui reste dans une moyenne raisonnable pour un homme. Son corps élancé possède une musculature plus ou moins développée, cela étant due à ses exercices physiques réguliers : des pompes, des abdos, un jogging tous les week-end. Aloïs fait attention à son corps, et surtout à son organisme, il est très à cheval sur sa santé et sur l'image qu'il peut donner aux autres, étant donné qu'une grande majorité d'êtres humains préfèrent juger sur l'apparence, autant faire bonne impression. Nous en venons à dire qu'il pèse 69 kilos 5, qui, selon le calcul de Broca, est le poids idéal en convenance à sa taille. Au niveau du visage, Aloïs est propriétaire de traits extrêmement prononcés, sa peau est rugueuse et imparfaite, marquée par ses souffrances passées. Son regard est changeant, on peut y voir de la malice comme on peut y remarquer de la mélancolie. Il se rase rarement, il préfère cet air négligé et aime les remarques amusantes du genre ''ah, tu piques !''. Ses cheveux bruns sont souvent décolorés, il varie selon ses envies, mais il arrivera que ses mèches soient variées de blond négligé. Il ne se coiffe presque jamais, il n'en a pas besoin, ses cheveux sont naturellement disciplinés, plus ou moins. Ses mains sont fines, taillées à force de jouer du piano et de la batterie, ses doigts fins vont à l'encontre du restant de son corps. Aloïs a un certain penchant pour les tatouages, et en a plusieurs sur le corps, notamment sur les bras, et deux qui ont une symbolique bien particulière : sur son poignet gauche se trouve une croix catholique, et sur son aine droite, l'étoile de Satan. Avec ces tatouages, il rend hommage à son père, tout en provocant sa mémoire...

KNOCKIN' ON HEAVEN'S DOOR

Aloïs vit le jour le 10 décembre de l'année 1975, en République Fédérale d'Allemagne. Les deux Allemagne s'étaient reconnus il y a trois années de cela, et avaient signé le Traité fondamental. Héloise Wolf avait 25 ans lorsqu'elle mit son fils au monde, son mari, quant à lui, en avait 28. Fredrick Wolf exerçait un métier bien particulier, peu répandu et assez mal vu auprès d'une grande majorité de la population, contrairement à son épouse qui n'était qu'une modeste vendeuse dans une épicerie. La vie de cet homme était basée sur une éducation religieuse très stricte, carrée, et sans aucun écart de conduite. Il avait toujours été obéissant envers ses parents, et remerciait le Seigneur chaque soir de lui offrir la vie dont il était le propriétaire. Cette obsession le suivit jusqu'à la fin de son existence, il ne vivait que pour Dieu, afin de prouver à ce dernier à quel point sa reconnaissance était sans limites. Pour cela, il tenta d'initier les autres à cet amour religieux, essai qui fut vain. Mais avant tout, Fredrick aidait les plus croyants, il les soutenait lorsque le mal venait frapper à leur porte, qu'il s'introduisait en eux sans crier gare. Vous l'aurez compris, Fredrick était un exorciste. Son œuvre consistait à chasser les démons, ainsi que le maître suprême de l'Enfer, du corps de catholiques, possédés par ce mal imminent. Beaucoup avait du mal à croire en ces pratiques, ils pensaient même que cet homme était fou, mais son aide apporta le bonheur de plusieurs personnes, qui lui sont encore reconnaissantes aujourd'hui, persuadées d'avoir été animé par Satan et ses congénères. Son amour pour le Créateur était si grand, qu'il était connu pour cet attrait, et uniquement par ce biais. Héloise, en bonne épouse, n'allait jamais à l'encontre des croyances de son mari, elle-même catholique, mais elle avait ses limites, comme beaucoup d'entre elles. Néanmoins, à la naissance d'Aloïs, Fredrick décida de son propre chef que leur enfant suivrait la lignée des exorcistes de sa famille, comme son grand père avant lui, et son arrière grand père. Héloise ne put que se plier à cette demande, pauvre femme soumise et docile qu'elle était. Aloïs grandit alors dans un univers clôt, restreint, et primaire. Il ne pouvait profiter des joies de l'enfance en compagnie d'autres garçons et filles de son âge, il n'avait jamais l'intention de sortir pour jouer avec tel ou tel fils du voisin. D'ailleurs, ces derniers n'osaient jamais s'approcher de la demeure des Wolf, la folie amoureuse de Fredrick en effrayait plus d'un. Il initiait son fils à la religion, lui fit lire des textes en rapport, l'obligeait à faire sa prière chaque matin et soir. A seulement sept ans, Aloïs en connaissait plus sur Dieu qu'une grande majorité des quadragénaires du quartier. Il avait foi en cet être qui survolait les cieux, il le vénérait, tout comme son père, et il avait l'air plus que ravi de suivre la lignée de la famille, transmettre cette héritage ne pouvait que l'enchanter. En parallèle, Fredrick lui fit apprendre le piano, art auquel Aloïs n'eut aucun mal à s'accorder, il y trouvait un certain apaisement, une paix intérieure qui le conservait du mal qu'il considérait omniprésent. Lorsqu'il atteignit sa neuvième année d'existence, sa mère tomba gravement malade. Aucun médecin n'était capable de la soigner. Mourante, elle passa le restant de ses jours au lit, son fils à son chevet, priant inlassablement pour que sa pauvre mère soit épargnée. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Elle décéda en janviers 1985. A cet instant, Aloïs commença à avoir des doutes sur la bonté de cette icône qu'il vénérait depuis si longtemps.

TRÄUMST DU MIT MIR HEUT NACHT ?

Aloïs avait onze ans lorsqu'il entra dans un collège privé, les frais pris en charge par son père, qui, malgré les maigres consultations et exorcismes qu'il effectuait, recevait de grosses sommes d'argent lors de ces dernières. L'enfant se mêla à une communauté plus mouvementée, plus distraite, la puberté en étant la cause. Malgré tout, Aloïs restait un enfant sage et sérieux. Il travaillait dur afin de satisfaire les besoins de son père, devenir sa fierté. Il persévérerait au piano, et le soir venu, offrait de douces sérénades pour apaiser les mœurs familiaux. Ces onze ans marquèrent un point culminant de sa vie, un tournant dans son quotidien, car c'est à cet âge que son père lui demanda d'être présent à chacun de ses exorcismes, qu'il puisse voir par lui-même ce qu'était le devoir de sauver les autres de l'emprise du mal. Bien sûr, à cette idée, Aloîs était tout excité, et la veille de sa première escapade, l'impatience était tellement puissante qu'il en fit une insomnie. Le jour venu, la surprise n'en fut que plus grande, se mêlant à de l'effroi, de l'appréhension, et du dégoût. Voir le corps de cette fillette se tordre de douleur sur son lit, en hurlant des insanités d'une voix qui n'était pas la sienne le pétrifia. Son père ne perdait pas son sang-froid, et débuta comme à son habitude, soutenu par les regards plaintifs des parents de la possédée. Aloïs, aujourd'hui encore, n'arrive pas à se remettre de cette image effroyable, et de la colère dont l'enfant faisait preuve, de cette perversité qui luisait dans ses iris, et de la monstruosité de chacun de ses faits et gestes. L'expérience fut tellement traumatisante, qu'il n'était pas certain de pouvoir reprendre le flambeau. Fredrick comprenait cet état d'âme, et jura à son fils que ce n'était ''qu'une passade''. Le père avait vécu des évènements bien plus perturbants durant sa carrière, en effet, ce dernier a activement participé aux exorcismes d'Anneliese Michel, jeune allemande possédée par plusieurs démons jusqu'à 1976 (elle fut d'ailleurs le modèle pour le film ''L'Exorcisme d'Emily Rose'', ndlr) Mais toutes ces paroles ne suffisaient pas à rassurer Aloïs, dont l'envie de poursuivre cette voie s'estompait peu à peu. Cela ne l'empêcha pas de se pencher sérieusement sur la question, parcourir de nombreux livres historiques afin d'en connaître davantage que l'Enfer, les démons, et les différents moyens de les chasser d'un corps humain. Rien n'était clair, rien n'était logique, et rien n'était similaire. Aloîs se posa de nombreuses questions, auxquels il n'obtint jamais aucune réponse. Son comportement commença à changer, au fur et à mesure des mois, il devenait plus ouvert avec les autres, laissait de côté cet intérêt obsessionnel pour la religion, et se fondait dans la masse d'adolescents qui accompagnait son quotidien. Ce changement lui fit énormément de bien, le fait d'avoir des amis, discuter avec des personnes différentes de son père... étrangement, il n'eut aucun mal à s'adapter, et personne ne le rejeta, sûrement pour sa curiosité qui faisait de lui un être attachant. Les années passèrent, durant lesquelles Aloïs s'ouvrit au monde extérieur, et bientôt, les actualités, que ce soit en arts, en politique, n'avaient plus de secret pour lui. 1989, la chute du mur de Berlin. Le monde prend un nouveau tournant, et la RFA voit sa fin arriver à grands pas. Il en était de même pour Fredrick. Une belle ironie du sort, lorsqu'un prêtre confirma une possession démoniaque chez l'homme. Aloïs ne voulait pas en croire un mot, et pourtant, au fur et à mesure des semaines, son père n'était plus la même personne. Les médecins, d'un ton plus scientifique, clamaient une pneumonie tuberculeuse, maladie grave qui pouvait mettre fin à ses jours. Et c'est ce qui se produisit, lorsque Fredrick Wolf perdit la vie, en mars 1990, emporté par la folie et la maladie.

LONG HARD ROAD OUT OF HELL

A la mort de son père, Aloïs fut placé dans un orphelinat de Berlin, un avantage, tout comme un inconvénient. Chaque jour, il avait l'occasion de côtoyer des adolescents de son âge, plus ou moins, discuter, s'amuser, vivre. Un inconvénient du fait que la vie de famille lui manquait, bien que cette dernière, jadis, ne fut pas débordante de joie. Aloïs, à son entrée dans cet établissement, était définitivement une autre personne, ce qui ne déplu à personne par ailleurs. Cela ne l'empêchait pas de prier avant l'extinction des feux, agenouillé au pied de son lit. Le piano était devenu l'une de ses spécialités, si bien que son apprentissage touchait presque à sa fin, et qu'il s'en lassa. L'un de ses amis de l'orphelinat lui proposa alors d'apprendre la guitare. Aloïs, excité à l'idée de s'imprégner d'une nouvelle aptitude, n'hésita pas à accepter, et commença à se faire à cet instrument, qu'il trouvait tout aussi mélodieux que le piano. Une vraie délivrance pour lui, qui, durant cette période de sa vie, pu avoir ses propres opinions, ses propres goûts. Il portait un intérêt tout particulier pour le cinéma, les films de monstres mêlant vampires et loups garous, la musique rock avec une admiration certaine pour The Rolling Stones et Aerosmith... quelle ironie. Aloïs était aussi dans un âge où l'amour devait forcément venir frapper à sa porte. C'est alors qu'il rencontra Elena. Sublime Elena... cette jeune fille aux cheveux d'or le fit chavirer, il découvrit les joies de l'amour, et ses tortures. Enivré de ce sentiment qu'il considérait comme divin, il lui fit la cour, de ses bonnes manières et sa sincérité, la demoiselle tomba sous son charme, et ils devinrent un couple. Arrivé en 1993, Aloïs quitta l'orphelinat, la majorité lui permettait de prendre son indépendance. Alors, il eu l'envie de quitter l'Allemagne, et de partir à l'autre bout du monde, aux États Unis. Mais avant toute chose, il ne voulait pas partir seul, il voulait y aller avec Elena... Cette dernière ne pouvait accepter, tout était trop précipité pour elle, mais lorsque, sur le seuil de sa porte, Aloïs lui demanda sa main, elle s'empressa d'accepter. Ils avaient tout juste dix neuf ans lorsqu'ils se marièrent, et étaient certains de passer le restant de leurs jours ensembles. Après leur mariage, ils se rendirent aux Etats-Unis, plus précisément à New York, où Elena suivit des études de médecines, tandis qu'Aloïs se lançait dans la musicologie. La guitare n'avait plus de secret pour lui à l'époque, et il commença à s'initier à la batterie. Ils vivaient dans un modeste appartement. Leurs enseignements de collège et lycée leur permirent de parler anglais dans un niveau correct, et à force de se mêler à la population, ils devinrent officiellement bilingues. Les années passaient, tout deux filaient un train de vie monotone, mais qui leur convenait à merveille. Malheureusement, cette petite vie tranquille prit un brusque tournant, lorsque Elena perdit la vie, en 1999, après s'être violemment fait renversé par une voiture. Ce fut un véritable choc pour Aloïs, qui eu beaucoup de mal à faire son deuil. Néanmoins, ses pertes antérieures lui avaient apprises à rester fortes, et il obtint son diplôme, un an plus tard, alors qu'il venait d'avoir 25 ans. New York représentait à présent trop de mauvais souvenirs pour lui, alors, il préféra quitter la ville, pour se rendre ailleurs. C'est là qu'il entendit parler du lycée de Lima... Une fois sur place, il posa sa candidature, et fut accepté comme professeur de musique, à l'âge de 26 ans. Apprendre aux novices lui plaisait, cette façon de pouvoir aider les autres, contrairement à celle de son père, l'enivrait, et en devenait une passion. Ce rôle est très important à sa vie, il se sent utile, et proche de ses élèves, qui ne sont plus des enfants, loin de là. Aujourd'hui, Aloïs est un homme au passé troublant et sombre, qui, néanmoins, parvient à maintenir la tête hors de l'eau, et à vivre, malgré tout.

Alors voilà, moi c'est CRANE ASYLUM j'ai 19 ans et je viens d'un coin appellé Vulcain ! J'ai choisi de prendre comme avatar : Johnny Depp car avouez que c'est la personne la plus sexy que l'on puisse trouver ! J'ai atterri sur le forum grâce à je ne sais plus quoi. je trouve que le forum est : beau, mais je juge plutôt sur l'ambiance et la bonne entente, alors je ne peux rien dire pour l'instant. Le code du forum est Ok by sexy cuicui . Je crois bien que ma fiche est : terminée