Berliöz est un jeune homme timide. Il n’aime pas être vu de tous, être le centre des attentions. C’est un travailleur, un acharné, un mordu de boulot qui ne lâche rien même quand il n’y arrive pas. Mystérieux, il n’aime pas s’étaler sur son passé et sur sa vie, sauf exception. Craintif, il a tendance à avoir peur des autres garçons surtout quand ses derniers ont des caractères bien trempés. Peur de la soumission, des moqueries et des lynchages.

Physiquement parlant, les filles ont toujours trouvé Berliöz très mignon. C’est vrai qu’il a un certain charisme et un sourire dévorant qui souvent, ne laisse pas indifférent. Ajouter à cela un certain sens de la mode : en effet, Berliöz prend soin à choisir ses vêtements car il part du principe que dans un monde où l’apparence prime, il faut tenter d’être à son maximum pour ne pas être exclu et ainsi, attirer ses problèmes qu’il fuit tant.

Ce qu’il aime ? Berliöz aime les filles. Les garçons aussi. Les cigares, qui laissent un meilleur goût en bouche que les cigarettes mais ils ne les fument qu’en cachette car c’est ringard. Il aime le chant, la musique, jouer de la guitare. Il aime son prénom, qu’il juge original et musical, ce qui colle parfaitement avec sa passion. Il aime le vieux rock et est un malade incontesté d’Elvis Presley. Il aime les romans de Jane Austen, son côté gay qui ressort.

Ce qu’il déteste ? Les homophobes qui se sont tellement moqués de lui. L’alcool, car souvent, cela nous perd dans un monde nébuleux et illusoire. La télévision, ses émissions à la con que tout le jeune de son âge regarde. Ses chiennes en chaleur qui pensent qu’il est un garçon facile et comme les autres, qu’il couche sans sentiments et pour une nuit. Les gens qui se pensent supérieur aux autres. Mais surtout, Berliöz déteste son père.

Berliöz est né un beau jour de juin, quand le soleil battait son plein au zénith. Né dans une famille bourgeoise d’Autriche, il n’as jamais connu les mots « misère » et « besoin ». On peut d’ailleurs dire qu’il est né avec une cuillère en or dans la bouche. Or, ce n’est pas pour autant qu’il est hautain et affiche son aisance financière aux yeux du monde. Son enfance s’est passée sans embûches et entraves, joyeuse. Mais c’est à l’adolescence que tout s’est compliqué pour le jeune homme.

En effet, Berliöz a très tôt découvert qu’une partie de lui aimait les garçons. Bisexuel, il a posé un mot sur ses sentiments. Or, au bout de quelques mois, certaines personnes ont découvert ce secret si bien enfouit que tout le lycée de Vienne l’as découvert. Humilié par des brimades, Berliöz s’est replié sur lui-même. C’est à cet instant-là qu’il a découvert le chant, la musique. Il a appris à jouer de la guitare par lui-même. Mais un soir, les brimades ont été trop loin ; en effet, on l’as attaché au poteau qui tenait le drapeau du lycée pendant toute une nuit, filmant la scène et la diffusant sur Internet. On lui a aussi rasé le crâne en l’insultant de tous les noms. Parce qu’il aime les garçons.

Suite à cet événement, la mère du jeune homme a émis le souhait de changer totalement de vie. Or, son père donnait raison à ses martyrs. Ainsi, le divorce fût prononcé et après une longue procédure, le jeune homme à renier le nom de son père et a opté pour « Stonagh ». Berliöz et sa mère ont décidés de changer radicalement de vie en partant s’installer en Amérique, à Lima. L’objectif du jeune homme ? Se faire le plus discret possible, ne pas révéler sa double sexualité mais surtout, continuer à chanter et à découvrir cette passion grandissante qui l’aide à garder la tête haute.