Voici quatre jours qu'Aaron et moi, nous, nous évitons. Après avoir fait l'énorme gaffe, celle d'avoir parlé d'Appoline. Durant ces quatre jours sans lui, m'a permise de comprendre certaines choses. Dont, j'éprouvais quelque chose de plus envers mon meilleur ami. J'avais cogité pendant des heures et des heures avant de trouver quelque chose de portable à lui dire. En même temps, les mots que j'allais lui dire sortaient tout droit de mon coeur. Pour l'occasion, j'avais sortie une belle robe noir, mes cheveux étaient lâchés en étant légèrement ondulés et je portais des talons. C'est sans l'avertir que je me suis dirigée vers l'appartement d'Aaron. J'avais énormément le trac et je ne savais pas comment le combattre. Bref, j'ai inspiré un grand coup avant de sonner.

Un, deux, trois, quatre. Soit je rêvais, soit j’avais vraiment des mauvaises notes sous mes yeux. Je croyais halluciner sérieusement en les voyants à croire que je passais ma vie à enseigner des choses inutile à mes élèves. Je soupirais rapportant les notes sur mon carnet. Ces derniers jours n’avait pas franchement été facile. Ma meilleure amie m’évitait tandis que mon ex me faisait des avances. Je ne savais pas sur quel pied danser, si je devais céder ou, si j’allais passer a autre chose. Prenant la télécommande de ma chaine hi-fi, je mis de la musique, balançant ma tête au rythme du son et commençant à chanter les paroles que je connaissais. Aujourd’hui, je n’avais pas cours, j’avais même passé ma journée en pyjama en même temps un dimanche c’était un peu normale chez moi. Faisant quelques pas de danse, je me dirigeais vers la porte quand j’entendis sonner. Je n’attendais personne mais quand je vis Michaela, je fus surpris agréablement.

« Salut petite tête ! »

Je ne lui en voulais pas vraiment. En faite, j’avais pour habitude de faire comme si de rien était quand on se disputait, je préférais passer a autre chose. Me poussant de la porte, je continuais de chanter avant d’arrêter la musique…

Alors que j'attendais derrière la porte, j'étais en train de réfléchir comment lui dire mes quatre vérités d'une façon douce, mais aussi ne pas perdre mes moyens. Je n'avais qu'une seule envie partir en courant. Lorsque la porte s'ouvrit, j'ai sourit. D'un côté ça voulait dire qu'il ne m'en voulait plus ou pas. Je me suis avancé vers lui en le ne le quittant pas d'une semaine.

- Salut . Si je suis venue chez toi, c'est pour m'excuser. M'excuser d'avoir parlé d'elle. Enfin bref. Devant toi, les autres, je fais celle qui va bien, alors qu'au fond de moi tout va mal. Ce que je veux te dire c'est que je ne suis pas bien chez moi, toute seule, je pleure jusqu'à à m'endormir, je fais les cents pas. J'ai besoin de quelqu'un pour me rassurer, me protéger, je ne sais plus quoi faire. J'ai besoin de quelqu'un qui m'aide à surmonter tout ça. Parce que je n'y arrivais pas toute seule à moindre de me jeter au bord d'une falaise. Je sais que ce n'est pas le bon moment.

Dis-je en le regardant sérieusement. D'un coup, je me sentais plus légère et mon coeur aussi. J'espérais qu'il n'allait pas me rejeter. Puis, j'ai déjà de continuer mon monologue.

- Et puis durant ces quatre jours, j'ai compris quelque chose te concernant ... Je pense que je ressens bien plus que de l'amitié. Mais je comprendrais que tu veuilles qu'on en reste ici. Enfin tant qu'ami, mais laisse-moi juste faire ceci et je te laisserais tranquille.

Je me suis approchée de lui puis, j'ai déposé mes lèvres sur celle d'Aaron. J'ai fermé mes paupières...

Alors que je m'étais lancée pour lui avoir mes sentiments et avait déposé mes lèvres sur celle de mon meilleur ami. J'étais d'abord surprise qu'il ne me repousse pas. Au contraire, il prolongea son baiser pour son grand bonheur en la retenant enfin du moins quand il s'est mis à poser sa main sur ma nuque. Après notre petit moment magique, il avait arrêté le baiser. Aaron lui avoua qu'il était perdu entre Appoline & Moi. Cette première était mariée, mais qu-est ce qu'il allait faire avec une femme mariée qui était promise à quelqu'un d'autre ?

- Et pourquoi je suis venue ici, j'aurais dû rester chez moi au lieu de t'avouer mes sentiments. Qu-est-ce que j'ai l'air maintenant ? D'une idiote. Je pense que je ferrais mieux de m'en aller, faire comme si rien n'était.

Je le regardais sérieusement. Puis j'ai baissé la tête en fixant le sol. Je n'avais qu'une seule envie être sous terre ou bien ailleurs
.
- Oublie ce baiser, oublie tout ce que je t'ai dis. Oublie-moi tout court. Je ne vais pas te forcer à m'aimer; ou me choisir. Je préfère m'effacer...