Je me dirigeais vers la bibliothèque, ça ne m'était pas réellement familier, les footballeurs vont rarement à la bibliothèque. Cependant, la bibliothèque était l'endroit le plus probable où la trouver. Et, je voulais mettre toutes les chances de mon coté. J'ai donc poussé la porte, à vrai dire, ça ne ressemblait pas du tout à ce que j'avais imaginé.
En entrant, je la vis, elle était au fond, sur une table, elle avait l'air affreusement concentrée, mais il fallait absolument que je débarque dans sa vie. Autant dans son intérêt que dans le mien, même si je ne savais pas vraiment ce qu'elle pensait de moi.
Je m'avançais vers elle, dans ma tête, je m'imaginais tous les scénarios. Et si elle n'était pas du tout réceptive ? J'arrivais près de sa table, il était temps d'entrer en scène. Elle avait l'air totalement subjuguée par son roman.

-Beaudelaire. Les fleurs du mal. Mon roman préféré.

Je ne sais pas si c'était un signe, mais elle lisait un des seuls romans que j'avais lu. Je pris une chaise et m'assis en face d'elle, le sourire aux lèvres. Et là, je commençais à imaginer des tas de choses dans ma tête, déjà, je savais que la rumeur du footballeur à la bibliothèque allait se répandre plus vite que mon ombre. Mais au fond, je savais que c'était une bonne chose, si je devais rendre Jessica jalouse, il fallait bien qu'elle comprenne que je m'interessais à quelqu'un d'autre. Alors je plongea mon regard dans celui de Crystal, et je fis ce sourire de séducteur que toutes les filles adorent.

-Tu sais ? Pour une fille du Glee Club, tu m'as l'air plutôt cool !

J'avais ce sourire niais, en lui disant ça. J'aurais aimé qu'elle comprenne tout de suite où je voulais en venir.

une rencontre PRESQUE inopinée

Beaudelaire. Les fleurs du mal. Ce roman magnifique que je pourrais lire et relire des millions de fois. Ce roman est si, passionnant. J'adore la bibliothèque, ce lieu est silencieux, sans tout les bruits de la vie quotidienne qui nous entourent, c'est si, reposant. J'avoue que je n'aime pas vraiment être dérangée quand je lis, n'importe où, n'importe quand. Bien que ce jour là, un beau jeune homme que j'avais déjà vu dans l'équipe de foot s'installa à ma table et commença à me parler. Il commença à me parler du livre, son livre préféré qui était aussi le mien.

Le jeune homme plongea son regard dans le mien, je ne connaissais ni son nom, ni le pourquoi du comment il venait me voir, ici, à la bibliothèque pour me parler du livre que j'étais en train de lire. Il me sourit avec ce sourire niais que tout les garçons qui croient pouvoir avoir toutes les filles à leurs pieds ont. Grosse erreur. Il continua en me disant que j'étais plutôt cool pour un fille du glee club.

- Tu sais, je fait aussi parti des cheerios, je ne me met jamais devant parce que, je ne sais pas pourquoi en fait. Mais au fait, je ne connais même pas ton nom, tu m'abordes comme ça avec ton sourire charmeur et après ?

Je savais très bien ce qu'il voulait, dans un sens je l'espérais. Il fallait que j'oublie Jules, il fait maintenant parti de mon passé et je dois tourner la page.

Le nul ! J'étais là, planté devant Crystal en souriant, mais j'avais oublié le principal. Me présenter ! J'avais beau lui parler du livre, je ne lui avais pas donné ni mon nom ni mon prénom, elle m'avait surement vu dans l'équipe de Foot mais c'est toujours mieux de se présenter. Où avais-je la tête !? Il fallait que je rectifie et vite, sinon j'allais passé pour un idiot de première, si ce n'était pas déjà fait d'ailleurs.

-Oh, je suis désolé. J'étais tellement plongé dans ton regard que j'ai oublié de te donner mon nom. Moi c'est Jeremhia Ethan Harrison, je suis dans l'équipe de Foot du lycée.

Ouf. Je venais de rattraper mes erreurs, ou du moins de les limiter. Je ne l'avais jamais vraiment remarqué au sein des cherrios. Mais, comme elle me l'a dit elle se met souvent derrière. Je devrais faire plus attention à elle. Et honnetement, je la trouvais plutôt Mignonne. Et puis, peut-être que sortir avec un mec des Ravens, ça lui changerai, que de sortir avec un mec du Glee Club.

-Les Cherrios ! Je me disais aussi que ton visage ne m'étais pas totalement étranger.

Je la contemplais, à vrai dire, je l'aurai bien embrassé. Mais elle aurait surement trouvé ça louche, très louche. J'oublie de me présenter, je la dérange alors qu'elle avait l'air totalement absorbé par son livre et en plus je l'embrasse. Mais de toute façon, j'avais entendu dire que niveau sentimental elle n'allait pas très bien en ce moment.

-Tu sais Crystal, je sais que ça va te paraitre étrange, mais si tu as besoin ou si quelque chose ne va pas, tu peux m'en parler. Entre cherrios et footballeurs, on se doit de s'entraider.

Voila, j'avais réussi à approcher Crystal, et à lui parler. Et qui sait peut-être même à l'intriguer. Du moins c'est ce que j'espérais.

une rencontre PRESQUE inopinée

Présentation faite. Mais quelle cruche, j'avais totalement oublié de me présenter, moi. Il devait surement me prendre pour une retardée maintenant que je restait planter là son rien dire. A le contempler, son regard plongé dans le mien.

- Moi, c'est Crystal Gallager. L'équipe de foot, c'est toi qui a fait la passe décisive du match non ? Je me souviens que je t'avais fixé pendant tout le match.

Quelle bourde. Je venais de lui dire que j'étais une psychopathe qui fixait les gens pendant les matchs de foot. Mais il était si beau dans sa tenue, il ne l'avait même pas remarqué que je fais parti des cheerios, ça fait toujours plaisir. J'avais tellement envie d'embrasser ses lèvres, elles devaient être douces, mais je ne pouvais, je ne devais pas. Même si Jules faisait parti de mon passé je n'avais pas le droit de tourner la page si vite, si ? Après tout, j'ai le droit de reconstruire ma vie, j'ai le droit d'avoir un nouveau petit ami, ou d'un nouveau jouet. Mais je n'avais pas envie d'un jouet, je voulais quelqu'un sur qui compter, sur qui pouvoir s'appuyer quand on est mal. C'est là qu'il ajouta le coup de grâce, après les mots "tu peux m'en parler" qu'il avait prononcer, j'avais littéralement envie de sauter sur lui.

- Merci, je suis sûr que tu sais ce qui m'est arrivé récemment, ça a surement du faire le tour du lycée, tout fait toujours le tour du lycée de toute façon ...

Bien evidemment que je savais ce qui lui était arrivé, qui ne le savait pas. Elle avait mis du temps à se présenter, mais à vrai dire, après mon oubli, je ne pouvais pas lui en tenir compte. Elle m'avait regardé après ma passe décisive ? Ouah ça commençait à devenir de plus en plus interessant, peut-être que je l'interessais vraiment, ou peut-être juste qu'elle voulait rendre Jules, mais de toute façon dans les deux cas, j'y trouvais mon compte. Et plus je pensais et plus je la fixais, et plus je la fixais, plus je me disais qu'elle était vraiment belle !

-La passe décisive, oui c'était moi ! A vrai dire j'en suis assez fier. Et oui, je sais pour toi et comment s'appelle-t-il déjà ? Ah oui, Jules.

Lui parler de Jules, c'était peut-être pas une super idée. Parce que je ne voulais pas la rendre triste, et surtout parce que les filles tristes sont toujours beaucoup plus sexy. Et à vrai dire Crystal l'était déjà beaucoup. Crystal ! Ce prénom résonnait dans ma tête, je ne savais pas vraiment ce qu'il se passait. Mais plus je pensais au fait qu'elle soit seule, et qu'elle m'aie admiré au match et plus je me disais que si je tentais de l'embrasser, ça pouvait marcher. D'habitude, j'ai toujours confiance en moi, mais là à vrai dire je devais être risible, je rougissais, j'avais les yeux qui brillent étrange non ?

-Tu sais, je voulais juste te consoler, pas remettre ton histoire avec Jules sur le tapis.

Après cette phrase, j'avais de la compassion pour elle, et mes mains me démeangeaient et mes lèves aussi d'ailleurs ! C'était le moment opportun, du moins, je pense, alors je mis ma main sur la table et alla chercher la sienne, en faisant cela je plongeai mon regard dans le sien et je rapprochais mes lèvres des siennes, jusqu'à les effleurer. Je ne savais pas du tout comment elle allait réagir, mais, qui ne tente rien n'a rien.

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Ethan plongeait son regard dans le mien, intensément. Il posa sa main sur la table et la rapprocha de la mienne, il me prit la main et je lui sourit, j'étais heureuse, depuis ma séparation avec Jules, c'était la première fois que j'étais heureuse, il venait de me rendre heureuse. Il s'approcha, doucement. Il se rapprocha jusqu'à effleuré mes lèvres. J'avais tellement envie de l'embrasser mais il s'arrêta comme pour avoir mon accord, l'accord d'un baiser. Je pris appui sur la table et l'embrassa. Ces lèvres était si douces. J'aurais voulu que ce baiser ne s'arrête jamais, qu'il dur, pour toujours, ces lèvres étaient si sucrées et douces. Je me détacha doucement des lèvres du jeune homme.

- On peut dire que tu es direct toi au moins. Tu sais, j'adore ça. J'en es besoin en ce moment.

Je me mordit la lèvre quelques instants en plongeant mon regard dans le sien, le yeux brillants. J'ai rit aux éclats, la bibliothécaire n'avait pas l'ai d'apprécier d'ailleurs. Je plongea mon regard dans celui d'Ethan, j'esquissa un petit sourire et dans une pulsion je me rapprocha à nouveau du jeune homme pour l'embrasser, la sensation de ses lèvres était la chose la plus agréable qu'elle avait ressenti ou touché depuis bien longtemps.

Direct ? Oui c'est le moins qu'on puisse dire pour le coup. J'étais là depuis une vingtaine de minutes et j'avais déjà gouté à ses lèvres. Enfin je dis gouter mais je devrai plutot dire savourer, ses lèvres étaient tout simplement divine. Je crois d'ailleurs que ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas embrasser comme ça. Longtemps que mon coeur n'avait pas sentir cette douce chaleur l'envahir. Mais je ne m'y attendais pas du tout, mais c'était totalement agréable.

-Direct ? Oui en effet. Et j'avais cru comprendre que tu aimais ça, à ta façon de m'embrasser.

Je n'arrêtais pas d'y penser, j'aurai voulu poser mes lèvres sur les siennes encore et encoren jusqu'à en oublier le temps et le fait qu'on soi à la bibliothèque. Je ne pensais qu'à Jessica, mais ce baiser avait chamboulé beaucoup de chose. Mon corps brulait de l'intérieur, il était indéniable que Crystal m'attirait. Je m'imaginais déjà l'avoir dans mes bras, sentir son coeur battre et la voir sourire. Ce même sourire, qu'elle avait esquissé juste après notre baiser. A vrai dire, ce sourire me rendait follement et inexplicablement fou d'elle.

-Je pense qu'on te l'a déjà dit mais tu es ravissante, et tu as un sourire magnifique

Ravissante ? Oui c'était le moins que je puisse dire. J'avais envie d'aller plus loin, de la serrer contre moi, de respirer son parfum. Alors je me leva de ma chaise, lui tendit la main comme pour l'inviter à se lever, j'espérais de tout mon être qu'elle allait comprendre qu'il fallait qu'elle se blotisse contre moi. J'appréhendais sa décision, allait elle vouloir aller plus loin, ou allait elle vouloir rester au stade du baiser.

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Ce baiser était tout simplement, il n'y a même pas de mot pouvant décrire la sensation que j'ai ressenti lorsque j'ai touché ses lèvres. Mon cœur s'est emballé, un frisson m'as parcouru le corps et j'espérais que c'était la même chose de son côté. Il était si beau, sa posture, son sourire. Je voulais sentir son parfum, pouvoir passer mes mains autour de son cou, me blottir contre lui. Il se leva alors et me tendit la main. Je mis ma main dans la sienne, une main douce et si protectrice. Je me suis levé et blottit contre lui, la tête contre son torse, mon oreille sur son cœur. Je l'entendais, je la sentait battre. Je me décolla doucement de lui et passa mes mains autour de son cou. Je voulais qu'il comprenne que c'était le moment de m'embrasser.

- Tu sais, c'est la première fois que j'embrasse quelqu'un comme ça. J'avoue que ça ne me déplais pas surtout parce que c'est toi.

J'étais en train de lui faire une déclaration ? Impossible, cela faisait à peine 20 minutes qu'on se connaissait, on s'étaient déjà embrassés, je ne pouvaient pas tombés amoureuse, ce n'était pas ça. Je n'était pas amoureuse, tout du moins pas encore mais je sentais mon corps frémir, frémir de bonheur et de joie. J'avais envie de l'embrasser encore et encore, mais peut-être n'était pas se qu'il voulait, il voulait peut-être juste pouvoir dire à ces copains qu'il avait réussi à embrasser une fille en moins de vingt minutes. Dans un élan de stress je me décolla doucement de lui et m'appuya contre la table, le regard vers le sol.

Elle s'était blotti contre moi. J'avais senti son corps contre le mien, et honnetement, ça m'avait fait le plus grand bien. Mais pas le genre de bien qu'on ressent après un simple calin, non là c'était plus que ça. J'aurai voulu la garder contre moi et pour moi pour de longs moments encore. Savoir qu'elle était là, près de moi, pas loin, ça suffisait à me faire sourire. Pourtant, ça faisait longtemps qu'on m'avait fait sourire aussi facilement, et c'est aussi ça qui m'attirait chez elle ! Elle avait une certaine attraction sur moi, et j'aimais ça. Mais tout cela en 20 minutes. C'était difficile à croire, mais pourtant bien réel. Elle était là, et je me sentais mieux, bien mieux qu'avant de la rencontrer.

-Pour moi aussi c'est une première. Et puis t'embrasser au bout de vingt minutes, c'est plutot inhabituel. D'habitude, je ne fais pas ce genre de chose, mais j'avoue que j'ai du mal à te résister.

Tant qu'elle serait là, je savais que je ne penserai à rien d'autre qu'à son joli visage, qu'à son magnifique sourire, et sa silhouette tellement sexy. 20 minutes ! C'était court pour tomber amoureux, n'est-ce pas ? Alors n'appelons pas encore ça de l'amour. Disons juste qu'elle m'attire irrémédiablement. Mais, elle venait de reculer. Pourquoi ? Voulait-elle mener la danse, ou avait-elle simplement du mal à comprendre mes intentions. Très peu de garçon, agisse ainsi. C'est le moins qu'on puisse dire. Mais si je l'avais fait, c'est vraiment parce que j'en avais envie, et ce n'était en aucun cas encore un pari débile entre les Ravens.

-Pourquoi tu recules comme ça ? J'ai fait quelque chose de mal ?

J'espérais ne rien avoir fait qui puisse l'avoir véxée, ou touchée. Comment, je devais faire pour me rattraper, ou pour me rapprocher d'elle à nouveau ? Je me disais que tout ce qui fonctionne une fois, fonctionnera encore. Alors je mis mes mains autour de ses hanches, et en la serrant fort contre moi, je l'embrassa langoureusement. J'espérais que ça ferait son effet.

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Je me sentais mal d'avoir reculé, d'avoir hésité alors que j'étais si bien. Ethan me prit par les hanches et m'embrassa langoureusement. Tout à coup, toute la peur, tout les sentiments qui auraient pu me faire douter s'étaient évanouis.

- C'est surement bête, mais je pensais que c'était une sorte de pari, celui qui embrasse une fille le plus rapidement possible. J'espère que ce n'est pas ça, que tes copains n'attendent pas derrière la porte en train de prendre en vidéo toute la scène ...

Je me sentais bien, il avait le sourire aux lèvres et je plongeait mon regard dans ses beaux yeux brillants. Je me rapprocha de la et le serra très fort dans mes bras, j'avais besoin de sentir son corps contre le mien, de pouvoir sentir son parfum et d'entendre son cœur battre. Si il pouvait entendre mon cœur, ou le sentir, il saurait qu'il battait si fort, si fort pour lui. Pour lui, que j'avais rencontré il y a 20 minutes et avec qui j'avais partagé déjà plusieurs longs baisers. Je posa ma main sur son torse et regarda ma main, battre au rythme de son cœur. Je lui prit la main et la serra très fort, comme pour me réconforter, je voulais tout sentir de lui.

- Je me sens bien, tu me fais me sentir bien. Cela faisait longtemps que je n'avais pas sourit si facilement, ou embrassé quelqu'un.

Un petit sourire se fit voir aux coins de mes lèvres. Ethan devait être quelqu'un de spécial, en seulement 20 minutes, il avait réussi à me redonner le sourire que je croyais avoir perdu à jamais.

- Ne gâchons pas ce moment.

Je me mis sur la pointe des pieds et l'embrassa passionnément. Il embrassait si bien.

Elle était encore en train de m'embrasser, ça me faisait chaud au coeur et au corps. C'était terrible, ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas collé les lèvres pendant un aussi long moment. Mais je peux pas dire que ça me déplaisait. J'aimais de plus en plus ça compagnie, et plus les minutes passaient, plus je me disais que ma journée avait été superbe.

-Les footballeurs ont l'air si puérils que ça, pour que tu t'imagines que c'est une jeu débile ? J'ai pas envie de jouer avec toi, je suis sincère.

C'était terrible à dire, sincère. Ca faisait à peine un trentaine de minute qu'on se connaissait, et j'étais sincère avec elle. D'habitude, les filles étaient plutot des jouets que des être humains pour moi. Mais Crystal était un peu différente. Je dis un peu, parce que quand on y réfléchissait, je la connaissais depuis 3o minutes, et je ne savais toujours pas pourquoi tout avait été si vite. Beaudelaire, et l'équipe de foot, voila ce qu'on avait en commun. Mais à part ça, à part aussi le fait qu'elle était très attirante, je vois pas ce qu'on avait en commun.

-Je veux être sincère avec toi, je t'aime vraiment beaucoup. T'es une fille super et superbe. J'adore te toucher, t'effleurer, t'embrasser, ça me rend tellement heureux.

Heureux ? C'était pas le mot, à vrai dire, le coup de chaud que j'avais eu en la touchant et en l'effleurant commencé à partir. Mais je ne pouvais pas la planter là, elle allait me prendre pour un indécis, même si en faites, c'était ce que j'étais. Et puis, je ne pouvais pas lui faire ça après ce qu'elle avait vécu avec Jules. Jules ! Mais voila la bonne idée, si je lui parlais de lui elle allait peut-être prendre ses distances avec moi. Mais comment allait-elle prendre le fait que je l'embrasse, que je la touche et qu'ensuite je lui parle de Jules ? De toute façon, c'était la seule solution, pour l'éloigner de moi.

-Sinon, tu n'as pas essayé de récupérer Jules ? Je sais, ma question pourrait paraitre bizarre, mais toi et lui vous faisiez un joli couple.

Voila, je venais d'arrêter de l'embrasser, et même de la tenir et j'avais abordé le sujet "Jules", qui avait l'effet d'une barrière entre elle et moi. J'appréhendais quand même sa réaction, une fille bléssée, ça peut toujours faire mal.

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Jules, il venait de me parler de Jules, je n'avais pas rêver ? Tout à coup la bonheur qui m'avait envahi quelques minutes plus tôt commençait à se transformer en colère.

- Tu te rends compte de se que tu fais ? Tu me touche, te m'embrasse, tu me fais croire que, je ne sais pas, il peut y avoir un truc puis après tu me parles de mon ex petit ami avec qui j'ai rompu. Tu es juste idiot ou c'était vraiment un pari ? Je ne souhaite à aucune fille de tomber amoureuse de toi, parce qu'un jour ou l'autre, tu lui brisera le cœur. Comme tu viens de faire avec mon bonheur. Tu n'es qu'un pauvre type.

J'avais envie de lui mettre une gifle, pour qu'il comprenne qu'il était juste ignoble. Oser me parler de mon ancien petit ami alors que tout ce que je veux, c'est l'oublier et passer à autre chose. Il m'as fait souffrir, je l'ai fait souffrir, mais je n'étais pas encore prête à revenir en arrière, effacer une page du livre. J'allai chercher mon sac, le cœur encore battait, empli de colère. Ethan restait là, immobile. Je pris le livre, le fourra dans mon sac et partit. Je voulais savoir si il allait me retenir, même pour me dire qu'il voulait seulement être mon ami. J'allai tout de même vérifier qu'aucun footballeur n'était caché derrière la porte et me retourna, il était toujours là-bas, planté devant la table, la tête tourné vers moi. Lui aussi faisait parti de mon passé à présent.

Je pouvais pas la laisser partir, ou du moins pas avec l'image qu'elle avait de moi. Elle me prenait pour un sale type, c'est vrai que j'avais pas vraiment assuré sur ce coup là, mais j'ai aussi fait ça pour elle. Elle crève d'amour pour Jules ça se voit, elle se serait rendu vite compte que je ne pouvais pas le remplacer. Et puis moi, j'ai une autre fille en tête. Jessica, ce prénom me hantait, son visage aussi d'ailleurs, c'était difficile, mais au fond de moi, je savais qu'elle devait être mienne. Jessica était tout, mais elle était surtout celle que j'aimais.

-Tu peux pas partir comme ça sans te retourner ! Ca serait trop facile de me laisser là. Tu vois pas que je fais aussi ça pour toi. Je ne suis pas un de ces garçons qui jouent avec les filles. Je te considère toujours comme une fille super, alors je t'en supplie ne brise pas cette image que j'ai de toi.

En effet, je l'estimais toujours, je la considérais toujours comme une fille importante comme une amie, comme la première fille que j'ai abordé grâce à Baudelaire. C'était étrange, on avait des points communs. Les Fleurs du mal, c'était étrange parce que ce titre symbolisé notre rencontre et d'une certaine manière il était très évocateur. Nos fleurs, notre amitié et notre compréhension spontanée c'étaient transformé, en mal, en incompréhension, en discorde.

-Tu ne crois pas qu'on pourrait être amis, on s'est compris tout de suite. Ne pars pas, tu ne peux pas m'abandonner. Tu sais ce que ça fait d'être abandonné, tu viens de le vivre, alors tu vas me faire souffrir toi aussi ? Dans ce cas là, ce serait toi la garce !

Je ne voulais pas qu'elle parte,qu'elle me laisse et pour ça j'étais prêt à tout. même à la faire culpabiliser. J'avais besoin d'elle, on devait être ami. Oui, c'est ça, de très bons amis.

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Changer l'image qu'il a de moi. Quelle image, la fille super facile. Aucune importance, il m'avait brisé le cœur lui aussi.

- Être amis, on s'est compris tout de suite ? On s'est compris tout de suite parce que tu m'as abordé en parlait de Baudelaire, on ne s'est jamais compris parce qu'on s'est tout de suite embrassé. On a même pas eu le temps de se parler et après tu veux qu'on devienne amis parce qu'on s'est tout de suite compris ? Je ne veux pas avoir l'air d'une garce, parce que je n'en suis pas une, tout du moins je l'espère, mais je suis sûre que tu m'as plus fais souffrir et je ne te ferais souffrir si je partais maintenant. Après tout je ne suis qu'une fille que tu as embrassée comme ça, un jour où tu avais envie de rendre jalouse ta copine, surement parce qu'elle t'as jeté, que tu n'as pas aimé le fait qu'un mec comme toi, un macho de base, soit rejeté alors, ayant entendu parler de ce qui m'est arrivé avec Jules, tu en as profité. Tu as raison, Jules a été mon premier grand amour, mais j'essayais de tourner la page, de changer d'horizon et d'oublier toutes les peines que j'ai subites. Après tout ça, j'ai vécu trente minutes de bonheur avec toi qui se sont terminées comme d'habitude par la sensation que mon cœur se brise en mille morceaux. Même si je ne suis pas amoureuse de toi. Même si on était sorti ensemble pendant 2 jours ou 2 heures, tu m'as quand même fais du mal. Je viens de réaliser ce qu'on pourrait appeler une tirade. Oh et puis qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon, va retrouver ta copine, je ne suis qu'une garce après tout.

Je pris ma tête dans mes mains et je sentais les larmes qui commençait à arriver, je ne pouvais pas pleurer, je ne devais pas pleurer, pas maintenant alors que je venais tout juste de lui dire qu'il n'était qu'un pauvre type qui venait encore une fois de me briser le cœur. Je ne voulais pas pleurer devant lui alors je suis allée jusqu'au coin de la bibliothèque, me laissa glisser le long du mur et m'agenouillai, la tête dans les genoux, les joues ruisselant de pleurs.

Apparemment, je l'avais vraiment touchée, j'avais pas calculé que ça lui ferait cet effet là. Sur ce coup là, j'ai vraiment été un looser. Mais je peux pas continuer de la laisser croire ça, il faut que je fasse quelque chose. Et puis que fait-elle dans le coin ? Il faut que j'aille la voir pour m'excuser. Arrivé à ses côtés, je remarqua qu'elle pleurait.

-Crystal ! Mais tu pleures. Je suis désolé vraiment, j'ai été un naze, et à vrai dire à l'instant où je te parle, j'en suis surement un parce que j'ai fait pleurer une fille que j'apprécie. Tu sais Crystal, tu peux penser de moi ce que tu veux. Mais repense au fond de toi à ce qu'on vient de vivre, ok ça fait mal de retoucher le sol si brusquement après s'être évadé comme on l'a fait. Mais je voulais pas te faire de mal, j'ai été très maladroit je sais et c'est pas une excuse mais essaye de ne pas m'en vouloir. Pense à ta première impression en me voyant, tu sais avec mon petit sourire en coin. Je veux pas que tu m'abandonnes, j'ai besoin de toi en temps qu'ami. Et puis, il faut aussi que tu saches que tout ce qu'on vient de vivre, n'a aucun rapport de près ou de loin avec ma copine. Un jour, Beaudelaire a dit : "La femme est naturelle, c'est à dire abominable", et bien je trouve qu'il se trompait, tu es naturelle toi et c'est pas pour ça que tu es abominable. Tu aurais très bien pu me gifler et partir, mais tu l'as pas fait. Et tu sais pourquoi ? Parce qu'au fond de toi, tu voulais que je te retiennes, que je te montre que je ne suis pas mauvais, que je peux être quelqu'un de bien. On peut être amis Crystal et ça ne tient qu'à toi de le vouloir ou non. Alors s'il te plait sèche tes larmes, elle ne devraient pas couler sur une si belle joue.

C'était étrange, je culpabilisais, la voir comme ça me rendait triste moi aussi. Je voulais pas la faire pleurer, la rendre totalement malheureuse. Je dois surement être un monstre. Si seulement elle pouvait me réaccorder un peu de sa confiance, je pourrai lui montrer que je suis différent.

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C'est vrai que ces rapide trente minutes ont été magiques et que le retour à la réalité a été dur, mais je me sentais mal.

- Y repensais me fais encore plus de mal tu sais. Si tu ne voulais être que mon ami, pourquoi m'as tu pris la main, pourquoi m'as tu embrassé et pourquoi m'as tu laissé me blottir contre toi ? Je n'avais pas spécialement besoin de quelqu'un a embrassé, j'avais besoin d'un ami, mais en faisant le mauvais choix, tu m'as fait plus de mal qu'autre chose. Je culpabilise de te faire sentir aussi mal, mais je ne peux pas sécher les larmes qui coulent de mes yeux, je ne sais pas pourquoi, même si j'essaye, la sensation de tristesse revient au galop dans ma poitrine et les larmes coulent. Je n'avais pas besoin que tu me fasses souffrir, j'avais besoin d'un ami, sur qui j'aurais pu pleurer, mais maintenant c'est trop tard. Enfin, je ne sais pas si le retour à la réalité pourra un jour s'effacer de ma mémoire. Pourquoi m'avoir fait subir ça si tu savais que tu allais ma faire souffrir ?

Je pleurais, et je n'arrivais pas à m'arrêter. J'essuyai mes larmes avec mon pouce tout en sanglotant. J'appuyai ma tête contre le mur, tout en pleurant. Pourquoi m'avoir fait souffrir. Je me sentais si mal que je me sentais mal pour tout les gens de la bibliothèque qui nous fixaient.

- Je, j'ai besoin d'un ami, maintenant, tout de suite, j'ai besoin d'un ami. Mais est-ce que seulement tu pourrais être un ami pour moi ? Et ne pas me faire souffrir une nouvelle fois ...

Tout le monde nous regardait, mais je dirai même plus, tout le monde nous jugeait. A vrai dire, on avait pas une position facile non plus, Crystal était à genoux, en train de pleurer et moi, je tentais tant bien que mal de la réconforter. Mais bon c'était moi l'imbécile à l'origine de ses larmes.

-Je comprends la sensation que tu as en y repensant. Mais je voulais qu'on soit proche, qu'on soit ami, mais tout a été si vite, j'ai rien contrôlé, tout m'a échappé. Je susi désolé, j'aurai du contrôler ma réaction, en me disant que ça aller te blesser. Excuse moi ! Je croyais que si tu te blottissais contre moi, ça te ferai du bien, et ça te l'a fait mais je n'avais pas prévu que ça te ferai aussi mal quand on reviendrai à la réalité. J'ai fait l'imbécile, le vrai looser dans toute sa splendeur. Et je comprendrai si tu ne voulais plus jamais m'adresser la parole, ça me ferai mal, très mal mais je comprendrai que tu ne veuilles pas reprendre le risque de souffrir.

Elle pleurait, elle n'arrêtait pas, elle tentait d'essuyer ses larmes, mais il y en a vvait toujours des nouvelles qui venaient s'ajouter aux précédentes. C'est à ce moment précis que je compris que chacun de nos actes, chacune de nos paroles peut tout changer, et peut même transformé le rêve en cauchemar.

-Je sais que pour toi, ça va être dur de me refaire confiance, parce que peu importe ce que je pourrai dire tu auras toujours cette peur que je te refasse du mal. C'est compliqué comme situation, mais s'il te plait accorde moi seulement une chance supplémentaire, pour te montrer que tu peux compter sur moi et que je peux être un excellent ami ! Tu verras, fais moi confiance et tu pourras toujours trouver mon épaule quand tu en auras besoin.

J'aurai qu'elle me sourit, qu'elle me dise oui et que tout continue. Mais en réalité je savais que ça n'allait pas arrivé, puisqu'elle allait avoir du mal à me refaire confiance après ma piètre performance. Cependant, j'espérai bien plus fort que tout au monde, qu'elle m'accorde une chance pour lui montrer que je ne suis pas qu'un charmeur !

une rencontre PRESQUE inopinée

Il avait l'air sincère, vraiment sincère. Je le croyais, je pensais réellement que ce qu'il disait, la seconde chance qu'il voulait que je lui donne, la seule chose que j'avais envie, c'était de le prendre dans mes bras pour pouvoir sur son épaule. C'était la seule chose que je voulais vraiment, en ce moment. Mais je n'avais pas la force, pas la force de subir encore une souffrance s'il me repoussait, s'il ne voulait pas que je me console sur son épaule.

- Je veux, je veux, je pense que je veux qu'on soit amis. Et vous qu'est-ce que vous regardez ! Vous n'avez jamais été mal, on est pas au théâtre, c'est pas un spectacle, ça s'appelle la vraie vie ! Dans la vraie vie, on pleure, on a mal, tout n'est pas toujours tout rose, mais vous ne devez pas savoir ce que c'est de souffrir. Enfin bref. Je, je veux bien te donner une chance, mais ne me déçoit pas, je ne veut pas, je ne souhaite pas souffrir encore une fois. Je ne sais pas si tu pourrais être l'ami que je pourrais appeler à trois heures du matin parce que je me suis fait jetée par mon petit copain et que tu ne me cris pas dessus parce qu'il est trois heures du matin justement. Mais, on pourrait-être des amis.

Je savais que j'aurais du mal à lui pardonner et à lui faire confiance, de nouveau. Mais on peut toujours essayer, essayer d'effacer la souffrance. La seule personne à qui je pensais en ce moment était Jules, c'était dans ses bras que je voulais me blottir. Mais pour l'instant, j'avais besoin de me blottir dans des bras, de sentir mon cœur battre contre un corps et de pouvoir pleurer.

Elle avait l'air d'avoir compris que je ne jouais pas avec elle, même si je me doutais que ça restait fragile et qu'elle n'avait pas vraiment confiance en moi. Mais c'était à moi de lui montrer qu'elle pourrait désormais compter sur moi quoi qu'il arrive, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, dans n'importe quelle situation. Je la pris dans mes bras, comme pour clore ce chapitre de pleurs, et je la serrait fort contre moi.

-Je suis heureux que tu acceptes de me donner une seconde chance, honnêtement je ne la gâcherai pas tu peux en être sure. Je ne te ferai plus souffrir, je ne veux plus voir couler des larmes de tes beaux yeux. Bien sur que tu pourras m'appeler à trois heure du matin et même à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, et je ne crierai pas, non, je t'écouterai comme ce doive de faire tous les amis.

On avait avancer, on était revenu de loin, très loin même. Et j'étais heureux d'avoir trouver une personne sur qui je pourrai compter si j'avais quoi que ce soit. Et je pense qu'au fond d'elle, même si elle ne voulait pas encore m'accorder de nouveau sa confiance, elle aussi était heureuse d'avoir rencontré quelqu'un à qui elle pourrait parler de tout et même de Jules.

-On devrait plus jamais parler de ce qui s'est passé, de ce dérapage, on devrait plutôt ce concentrer sur notre amitié. Je sais qu'elle sera belle.

Et voila ! J'affichais encore ce sourire, celui que je faisais quand quelque chose me rendait joyeux. A peine avait elle commencé que notre amitié me donnait déjà le sourire, cela ne présageait que du bonheur.