looser like me?

Le caractère de Weiss est complexe à définir. On ne peut le comprendre qu’en connaissant sa vie passée, qui, pardonnez-moi l’expression, fut un beau foutoir. Depuis le temps révolu de son enfance, il est quelqu’un de renfermé, de passablement asociale, ce qui ne l’empêche pas de comptez d’excellents ami(e)s. Il ne souris pas souvent, il essaye de garder une couverture, un masque de surface, car en dessous, c’est une tempête qui règne constamment dans son esprit névrosé. Il est très têtu, et s’obstine toujours à finir ce qu’il commence. Ses passions virent souvent à l’obsession, ce qui devient vite un problème. Un exemple bête, sa grande passion est la musique; il dispose donc d’un mur entier recouvert de photos de chanteur, d'instruments, dans son appartement, et d’une armoire remplie de boîtes elles-mêmes pleines de CD, DVD de concert et vinyles. Quand je vous parlais d’obsession… Cependant cet aspect de sa personnalité est attachant, et les personnes qui la rencontrent pour la première fois ont du mal à ne pas penser à ce blond surprenant. Absolument fanatique des voyages, il peut partir sur un coup de tête à la campagne, et passer deux jours entier allongée dans un champ sans rien boire ni manger, juste à respirer l’air et à observer les nuages dans le ciel. Mais il peut aussi oublier où il à poser le stylo qu’il tenait deux minutes avant, ou ne plus se rappeler à quelle heure il à THE rendez-vous important. Il est très distrait, donc. Weiss, c’est tout ça à la fois..

It's A love story

« Weiss, souris un peu ! ». La voix de la jeune femme était presque agaçante pour le jeune homme qui ne l’écouta que d’une oreille. Bien trop occupé par la lecture de son cours, qui semblait tant le passionner. Après quelques minutes d’hésitation, il le leva les yeux sur son interlocutrice. Un sourire plus que forcé se dessina sur ses lèvres. Et sans dire un mot, il reprit son activité. « C’est déjà mieux comme ça… » disait fébrilement la jeune femme. Il fallait l’avouer qu’avoir un sourire de la part du jeune homme était très difficile, une mission digne d’une épreuve olympique, un travail herculesque. Rare était les personnes à qui il offrait ce sourire, ce si charmant sourire. Elles étaient rares oui, et elles devaient se considérer comme chanceuses. Chanceuses, oui. Lui, il ne l’était pas. Je veux dire : il n’était pas chanceux. Huit ans, il n’avait que huit ans lorsqu’il découvrit cette putain de maladie, lorsqu’on lui a annoncé qu’il devait vivre avec cette putain de leucémie. Treize ans qu’il vivait avec, treize ans qu’il savait que tôt ou tard il allait y passer. Qu’il crèvera bel et bien un jour ou l’autre. Chaque jour, il se disait la même chose « demain sera mon dernier jour… ». Alors il profitait chaque jour de ce que la vie offrait. Profiter, oui. Non, il ne profitait pas comme un jeune homme de son âge. L’alcool, les drogues légères, les fêtes, les filles, les petits coups d’un soir, non ce n’était pas lui tout cela. Non, il ne profitait pas tout de cela. Il profitait tout simplement dans son monde, dans sa bulle. Sa bulle qu’il s’était constitué lorsqu’il était enfant. Il le savait : il était unique. Weiss n’était pas un garçon comme les autres, il était différent. Il le savait, il l’avait bien compris. Il ne grandirait pas comme un garçon de son âge, oui. Alors il s’était inventé ce monde parfait, ce monde utopique, dans lequel il vivrait heureux. Oui, il était heureux dans son monde. Personne ne pouvait l’atteindre, personne ne pouvait le blesser, ni le toucher. Nul ne pouvait pénétrer dans sa bulle. Il était le seul survivant de ce monde imaginaire. Il vivait seul… et cela, pour toujours. Parfois son retour à la triste et dur réalité était brutal, trop difficile à vivre. Tel un électrochoc.
Alors le jeune homme secoua légèrement à la question qui venait de se poser. A vrai dire, il était tellement pris par ses pensées qu’il n’eut même pas pris la peine d’écouter les paroles. Il la questionna d’un petit « hein ? », façon très commune et familière pour lui demander de répéter ce qu’elle venait dire. On connaissait tous cette façon particulière. Ni une, ni deux, la jeune femme repris de nouveau la parole. « Tu sais, j’ai remarqué que tu ne parlais pas beaucoup… Je veux dire, on ne sait pas grand-chose de toi. Ton prénom, ton âge, et c’est tout… ». Elle n’eut même pas le temps de finir sa phrase, le jeune homme lui lançant alors un de ces regards noirs. Regard qui jette un certain froid, qui peut vous faire frissonner. Elle avait bien fait de se taire. S’il y avait bien une chose qu’il détestait : c’était bel et bien le fait qu’on lui demande de parler de lui. Lui forcer à parler. C’était une erreur de faire cela. Parler de soi, parler de lui, c’était tout d’abord parler de sa maladie, de sa leucémie et cela, c’était encore un sujet tabou, un sujet délicat pour lui. Ensuite, il fallait qu’il parle de ses nombreux déménagements. La Croatie. Son pays natal, il n’y vécut que trois ans. Néanmoins, il reste très attaché à son pays. Puis, la France. Là où il a grandi. Une mère croate, un père français. Le mélange était quelque peu exotique. La France avec Paris, Brest. Non, ce n’était pas des villes citées au hasard, juste des villes auxquelles il avait été rattaché. Ces deux villes où il avait grandi. Paris, son enfance, sa découverte avec ces nouvelles normes et valeurs. Non, vraiment… il n’aimait pas parler de lui. Alors, il plongea un instant son regard dans celui de son amie, de la jeune femme qui se trouvait à côté de lui avant de soupirer. Demain sera son dernier jour… et une énième fois, cette pensée vint s’ancrer à son esprit. Le jeune homme leva les yeux au plafond petit à petit. Nul ne savait ce qu’il faisait ici. Pourquoi était ici dans cette ville ? Mystère. Une fois de plus allez-vous dire. Certes. La France, il y avait grandi, il y était plutôt bien non ? Non. C’était en apparence, cela. Après tout, il avait passé une partie de sa vie à bouger, à déménager, il savait que sa vie n’allait pas continuer ici. Que sa route allait prendre un autre chemin, qu’une page allait s’écrire ailleurs. Ailleurs, c’était sa destination de départ. Nul ne savait où il voulait aller, mais il voulait y aller. Le rêve américain. Cette idéalisation de la vie, puis avoir une vie digne d’un film… ça c’est du rêve, du putain de rêve. Les États-Unis, c’était là ailleurs pour lui. Il n’avait nul connaissance de sa destination, il ne savait pas quelle ville il allait errer, il ne savait pas non. La barrière de la langue ne le dérangeait pas : français, croate, allemand, anglais et quelques bases d’espagnol dans sa valise linguistique, il savait qu’il saurait se débrouiller.

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PSEUDO : BBey. AGE : 15 ans AVATAR PRIS : Francisco Lachowski COMMENT AS TU ATTERI ICI : J'ai trouvé le forum par un des partenaires, je ne sais plus lequel. CE QUE TU PENSES DU FORUM : Très beau, j'adore le header, et le contexte est très bien, j'aime l'idée d'avoir deux lycée . CODE : Looser like me FICHE : [X] Terminé [] En cours

Merci à tous les monde pour cet accueil.
EMMA

GABRIEL
Merci encore à vous, je pense avoir finis à présent.

Merci beaucoup