Encore une journée éprouvante de boulot qui venait de prendre fin, j'étais vendeur dans un magasin de musique et à croire que les clients s'étaient passés le mot pour tous venir aujourd'hui mais j'ai passé mon temps à renseigner sur cette guitare, sur cet accessoire ou sur ce piano. Attention je ne dis pas que je n'aime pas se que je fais, mais je me serais bien posé quelques minutes pour souffler un peu mais je n'en avais pas eu l’occasion; et lorsque mon patron me fit signe d'y aller, un soupir de soulagement sortit de ma bouche. Je ramassa mes affaires dans l'arrière boutique, n'oubliant pas de prendre ma guitare qui ne me quittait jamais et partit donc en direction du bar dans lequel je jouais chaque soir pour me faire un peu plus d'argent. L'endroit était aussi plein que le magasin de musique et après les quelques heures passées à jouer et à accompagner les chanteurs attitrés du bar, j'eu enfin le droit de rentrer chez moi ... enfin chez *nous* puisque j'habitais en colocation avec Summer, ma meilleure amie. Vous savez celle qui sortait avec ce c** de Steven qui, pour finir, l'a fait cocu à maintes reprises, enfin bref, je l'avais toujours mis en garde et aujourd'hui, le fait est que tout se que j'avais prédit était arrivé. Mais bon ne nous attardons pas là dessus.

Les quelques minutes de métro qui me séparait de l'appartement semblaient une éternité tellement j'étais fatigué, et je n'avais qu'une hâte : retrouver le canapé du salon pour ne plus le quitter de toute la soirée. Ce soir rien n'est au programme, ni anniversaire, ni fête, ni soirée entre amis donc je comptais bien en profiter pour me reposer et peut-être passé la soirée avec Summer sir elle n'était pas déjà sortie. J'arrivais enfin devant chez nous, la guitare dans le dos et je passais la porte en m'annonçant :

-" Salut Summer, c'est moi, j'espere que tu es pas sous la douche comme la dernière fois sinon je reviens dans quelques instants pour te laisser le temps de te rhabiller. "

Car oui la dernière fois, je suis rentré et malheureusement, je suis tombé nez à nez avec ma jolie coloc' juste au moment où elle sortait de sa douche et qu'elle prenait son peignoir. Sur le coup, je suis bêtement devenu tout rouge et j'ai tourné les talons pour ne revenir que très tard dans la nuit; c'est pourquoi je préfère maintenant là prévenir de mon arrivée et puis qui c'est si aujourd'hui elle n'est pas avec un mec?!

A peine je venais de poser mes affaires dans l'entrée que je vis arrivé Summer tout courant et se jeter sur moi, dans mes bras, la jeune fille était visiblement très en forme et ses boucles blondes vinrent couvrir mon visage. En l'entendant signifier que j'étais l'homme de sa vie, je ne pus m'empêcher de penser qu'il y a quelques semaines encore à peine, c'était un autre mec qui tenait cette place dans sa vie et contre qui je l'avais mise en garde plus d'une fois passant pour le méchant meilleur ami simplement jaloux de ce garçon. Mais aujourd'hui, le destin m'avait donné raison et mes soupçons quand aux infidélités de Steven s'étaient plus que confirmés; c'est d'ailleurs pour ça que je souris ironiquement lorsque je l'entendis me dire cela. Je la laissais rejoindre le sol et enleva mon manteau en prenant un peu de recul, c'est alors que je vis que Summer n'était seulement habillée que d'un robe qu'elle avait visiblement enfilée à la va vite juste avant mon arrivée et cela me fit sourire, je ne manqua pas de lui faire remarquer d'ailleurs :

- " Dis donc la prochaine fois, si tu veux inviter un mec tu me préviens comme ça ça t'évitera d'oublier de remettre ton soutien gorge et lui de passe par l'escalier de secours dehors "

OUIII je sais c'est surement l'une des plus mauvaises blagues que les filles ont entendu depuis longtemps mais que voulez vous avec Summer, je suis toujours comme ça et surtout depuis que je l'ai vu sortir avec ce Steven : de 1° je ne pouvais pas l'encadrer et de 2° j'avoue que j'étais quelque peu jaloux car après tout Summer est une jolie fille et que je ressens ... HOP HOP HOP ... attendez là je vais pas me faire avoir comme ça! Donc Summer se trouvait devant moi et ses courbes ne laissaient pas vraiment planer le doute sur ce que je venais de dire. C'est donc non sans une pointe d'humour et de mauvaise fois que je venais de lui faire cette réplique, aussi pour voir sa réaction, puis je partis directement sur le canapé pour m'affaler littéralement dessus et ne plus bouger.

- Déjà la moindre des choses c'est de dire bonjour ! Et puis, dis donc, la prochaine fois que tu me sors ce genre de blagues vasseuses, tu me préviens, histoire que je ne sois pas choquée en l'entendant !

Je restais alors figée et complétement vexée, je repartie alors dans ma chambre en faisant claqué mes talons, un peu énervée, je ne savais toujours pas pourquoi il avait ce genre de réactions, après tout, je savais que j'avais fait une erreur avec l'autre c**, mais je ne pensais pas qu'il serait toujours en train d'y penser ! Après tout ça faisait plus de deux mois que je n'étais plus avec Steven. J'enfilais alors un soutien gorge, ainsi qu'une culotte, je ressortis dans ma chambre, faisant semblant de ne pas voir mon crétin de meilleur ami, qu'est ce qu'il pouvait m'énerver ! Je pris alors un pot de glace dans le congélo, avant de faire demi tour et de repartir dans ma chambre, juste avant de claquer la porte je glissais alors un :

- Si tu réinvite l'autre folle de la dernière fois, préviens moi, histoire que je m'en aille, je n'ai pas encore envie de dormir, et la dernière fois son discours était d'un barbant ! Qu'est ce que tu fais avec une fille comme ça.

Je parlais d'une amie à lui que je ne pouvais pas supporter, je la trouvais trop collante à mon goût avec lui, je lui tirais la langue, avant de claquer ma porte. Je m'allongeais alors sur mon lit, avant d'allumer ma télévision.

Bon ok j'y avais été un peu fort avec ma blague pourrie mais je ne pensais quand même pas qu'elle allait réagir de cette manière, je restais donc assez con lorsque Summer me répondit et quand je la vis partir vexée par mes paroles. Elle alla d'abord dans sa chambre, puis revint dans la cuisine pour prendre un pot de glace et repartie ensuite dans sa chambre tout ça en claquant des talons et la porte pour bien me faire comprendre que je venais de toucher un point ... sensible. Et comme je ne pouvais pas passer une bonne soirée sans la voir sourire et rire, je me devais de marquer le coup pour me faire pardonner; après quelques instants de réflexion et plusieurs appels à sa porte qui restait sans réponses, je retourna dans l'entrée et pris ma guitare pour venir me mettre juste devant sa porte et alors que je commençais à jouer et à chanter du mieux que je le pouvais :

When I see your face
There's not a thing that I would change
Cause you're amazing
Just the way you are
And when you smile
The whole world stops and stares for a while
Cause girl you're amazing
Just the way you are

Pour ceux qui ne connaissent pas, je suis sûr qu'il y en a ^^

Je savais bien entendu que c'était l'une de ces chansons préférées et puis, avouons le, elle lui correspondait très bien car quoi qu'elle fasse, je ne pouvais me passer de ma meilleure amie. Et attention j'en vois déjà venir certains qui se disent que je lui déclare ma flamme, mais absolument pas, c'est simplement que cette chanson est l'une de notre préférée et que pour me faire pardonner, je n'ai rien trouver de mieux que de la lui offrir en tout bien tout honneur ... euh ... non en tout bien, tout honneur c'est la vérité ... si si je vous assure ... oh et puis mer**. Bien entendu, je restais juste devant sa porte et je m'assis même dos à celle-ci en attendant qu'elle vienne, ou non, m'ouvrir ... en espérant quand même que je ne reste pas toute la nuit là. Concernant ce que Summer avait dit sur cette fille que je fréquentais depuis quelques temps, elle avait en réalité totalement raison; cette fille n'était là que pour la rendre jalouse et devenait de plus en plus collante envers moi se qui ne me plaisais absolument pas. Et puis j'avais que ce que je méritais ce soir avec ma réflexion idiote et mes blagues débiles! Mais bon je n'avais encore et toujours pas digéré le fait qu'elle soit sorti avec ce c** de Steven et je voulais en quelque sorte lui faire payer à ma manière.

Je ne comprenais pas du tout ce qu'il pouvait trouver à cette c******, mais après tout, je n'avait pas le droit de se plaindre, je n'était que sa meilleure amie. Que? Oui, je dois l'avouer, mon meilleur ami est surement l'homme que j'aimerais avoir auprès de moi tout au long de ma vie, et que j'aimais peut être tout simplement, mais je n'arrivais pas à me le rentrer en tête, je ne devais pas être son genre de femme, non bien au contraire, moi j'étais juste la bonne copine, celle avec qui il pouvait se marrer tout le temps, avec qui l'amitié était plus forte que tout, après tout, c'était comme ça. J'entendis alors un mouvement dans le salon, je coupa alors le son de ma télévision, puis d'un coup j'entendis sa voix, il chantait ma chanson préféré, je restais alors quelques secondes figés, alors qu'une larme coulait le long de ma joue, je ne voulais pas lui montrer ça, et il n'était pas là pour ça, j'attendis alors quelques secondes pour me remettre avant de me lever de mon lit, j'effaçais alors la goutelette qui était tombé de mes yeux, avant d'ouvrir la porte, je le regardais alors, avant de lui faire signe de venir, avant de m'allonger sur mon lit, avant de dire.

- Tu mérite mieux que cette folle, ça me rappelle le discours de mon meilleur ami il y a quelques temps de ça... Mais après tout si tu l'aime...

Heureusement pour moi, ma petite chanson avait eu l’effet escompté et même si pendant quelques secondes, je me demanda si elle ne s'était pas endormie car je n'entendais plus aucuns bruits, pour finir j'entendis ses pas venir près de la porte et je sentis même cette dernière se dérobait dans mon dos, si qui me fit d'ailleurs basculer dos au sol. Summer se trouvait donc au dessus de moi et me regardait de haut pour me dire que je ne méritais absolument cette fille que je fréquentais en ce moment, mais qu'elle acceptait si je l'aimais. Je ria légèrement à cette dernière phrase et repris une position un peu plus normal toujours assis par terre avant de lui dire :

- " Elle ne me plaît absolument pas cette fille, je passais simplement du bon temps avec elle ... quoique même sur ce plan, elle est pas terrible ... enfin bref. Je m'excuse ma blague était vraiment plus que mauvaise et j'aurais pas dû te balancer ça comme ça. Après tout tu fais se que tu veux, tu es chez toi et moi je ne suis qu'un rajout. "

La demoiselle était maintenant allongée sur son lit, je vins m’asseoir sur le bout de celui-ci et la regarda quelques instants : ses boucles blondes sur son visage d'ange, ses yeux magnifiques, son sourire et ses mimiques ... il n'y avait pas de doute possible, c'est l'une des plus jolies filles que je connaisse et je l'ai comme Meilleure Amie; parfois je me demande si ce n'est pas du gâchis que de la laisser dans les bras d'un type mais bon. Après tout, je ne devais surement pas être son type de mec, à voir la petite frappe qu'elle venait de fréquentait, les filles de maintenant recherchées surement les Bad Boys plutôt que les gentils garçons dans mon genre; il n'y a qu'à se promener en ville pour constater cela. Après cette mini réflexion à moi même, je laissais ma guitare sur le bout du lit et lui dit :


- " Après concernant le fait d'inviter des mecs à la maison, tant que tu me préviens avant il n'y a pas de soucis Summ'. Comme ça cela m'évitera de tomber sur des types du genre de St... (je ne continua pas car elle savait très bien de qui je voulais parler)
et puis concernant ta tenue, moi j'aime bien te voir comme ça mais seulement si c'est pour moi "

Je dis cela en prenant un air innocent mais il faut dire que Summer est une très jolie fille et qu'aucuns hommes ou étudiants ne refuseraient de la voir ainsi, et moi j'avais la chance de vivre sous le même toit qu'elle, rendez-vous compte :D

A entendre parler Taylor, je commençais à me demander si elle n'essayait pas de me faire culpabiliser sur ma relation avec l'autre folle de Julie. D'accord ok, je n'aurais jamais dû sortir avec une fille aussi collante et démonstrative qu'elle mais après tout je ne l'avais fait que pour rendre jalouse ma meilleure amie qui allait tout droit dans le mur avec son Steven sans m'écouter une seule minute. D’ailleurs lorsqu'elle me lança qu'elle ne me comprenait pas, je ne me fis pas prier pour lui rappeler certaines choses :

Et tu crois que je te comprenais il y a quelques mois de ça quand tu te pavanais au bras de cet abruti, quand tu me disais qu'importe se que je pouvais penser, tu l'aimais! Quand je te répétais sans cesse qu'il te faisais cocu dès qu'il le pouvait et que tu m'envoyais sur les roses et me disant que j'étais jaloux?! Alors sur ce coup, d'accord j'ai fait n'importe quoi avec Julie mais ne me dis pas que tu ne me comprends pas...

Étrangement le ton était sec mais sans aucune colère envers la jolie blonde allongée sur le lit, mais encore et toujours un sentiment de jalousie et d'orgueil qui me poussait à lui faire comprendre qu'elle aussi était parfois ... déroutante. Après cela, elle m'invita sur le lit et nous restâmes quelques secondes ainsi allongés l'un à côté de l'autre, et petit à petit un sentiment reprenait toujours le dessus sur les autres. Ses yeux bleus turquoise étaient véritablement mon point faible, dès que je plongeais les mien dans ce décor magnifique, je craquais littéralement et j'aurais pu lui dire tout se que j'avais sur le cœur si elle n'avait pas prise la parole avant. L'écoutant me dire que l'homme parfait était peut-être plus proche d'elle qu'elle ne le pensait, je pensa d'abord à une plaisanterie faite de sa part et c'est pourquoi je lui répondis sans réfléchir :

Mais bien sûr qu'il est tout proche, je t'ai toujours dit que l'étudiant qui habite en face de chez nous craque sur toi Tay'. Maintenant il faudrait juste que tu ailles lui parler.

Elle reprit très vite la parole et je me rendis compte qu'elle était sérieuse et surtout que ce qu'elle me disait s'adresser à moi. Elle se leva du lit et je fis de même ensuite, m'approchant derrière elle, je lui dis alors :

Je ne suis pas celui que tu cherches Tay', tu mérites beaucoup mieux que moi! Sincèrement, il doit y avoir quelqu'un qui te cherche aussi et lui est ton véritable amour, moi je ne serais pas à la hauteur...

C'est à contre cœur que je dis ça car au fond de moi, je l'aimais Ma Taylor mais j'avais juste peur de la perdre.

- De Un, je ne pavanais pas aux bras de l'autre abruti, j'étais amoureuse de lui, j'y peux rien d'accord ? De deux, Julie est une abrutie et encore plus que Steven, et puis arrête de me reparler de lui, tu sais très bien que je ne l'aime plus d'accord?

J'avais froncé les sourcils, il m'avait mis dans une colère monstre, j'étais alors debout près de ma fenêtre. Je comprenais qu'il m'en veuille pour le fait que je puisse lui faire des remarques, mais moi je ressentais quelque chose pour lui , attendez là, ça voudrait dire que? Non, impossible, j'étais surement pas son genre, peut être trop tétu pour lui, et surtout, j'avais mon caractère, j'hésitait jamais à dire ce que j'avais sur le coeur. J'entendis alors le beau brun venir me dire que le voisin avait des vues sur moi, je me retourna avant d'éclater de rire, presqu'à m'en étouffer ! Je le regardais en répondant.

- Oui, au moins, il faudrait que j'aille lui parler.

Puis là ce fut la douche froide, je ne m'attendait pas à cette réponse, je prenais alors ma veste dans ma main, je n'avais pas envie de fuir, mais je ne pouvais pas rester, je me prenais le vent de ma vie, je baissais alors les yeux. Je sentais alors les larmes me monter aux yeux, avant de commencer à sortir de la chambre, avant de dire d'une petite voix.

- Oublie ce que je t'ai dit, ça n'a pas d'importance. Laisse tomber okay? A plus tard...

Visiblement la réponse que je venais de lui donner n'était pas celle que ma meilleure amie attendait et je la voyais quitter la pièce, une larme commençait à couler le long de sa joue. J'aurais tout donné pour pouvoir la prendre dans mes bras à cet instant mais je demeurais figé sur place, la peur au ventre de trop dévoiler mes sentiments pour elle; et surtout j'avais peur. Peur de vouloir la garder pour moi tout seul, je ne voulais pas la forcer à rester avec moi, je n'étais certainement pas celui qui serait la rendre heureuse et me cachait derrière l'idée qu'un jour, Tay' rencontre un type qui la rendrait heureuse. Mais à force de trop attendre, mes sentiments avaient totalement changé envers elle et aujourd'hui, ce n'était plus seulement de l'amitié mais bel et bien de l'amour; j'étais amoureux d'elle. Seulement je ne pouvais m'empêcher que de croire qu'elle tomberait réellement amoureuse d'un type bien, d'un type mieux que moi. Mais lorsque je la vis sortir de sa chambre, je me rapproche de nouveau d'elle et lui prit le bras en lui disant :

Tay' si j'étais comme ça avec l'autre, c'est que j'étais jaloux de lui, de le voir dans tes bras alors que j'avais envie d'être à sa place. Je suis amoureux de toi Taylor, depuis pas mal de temps maintenant se n'est plus de l'amitié que je ressens pour toi; mais tu dois être heureuse et je sais que tu le seras tout autant voir plus dans les bras d'un autre et ... Non laisse, je ne suis pas celui qu'il te faut, je ne suis pas à la hauteur.

Je venais de lui dire se que j'avais sur le cœur, en une fraction de secondes tous les sentiments que j'avais jusqu'à présent gardé au fond de moi venaient de prendre le dessus et s'étaient exprimé à travers mes paroles. Mais malgré tout, je n'étais pas plus heureux que cela car j'étais intimement convaincu que ce n'était pas moi qu'elle voulait ou bien qu'elle se voilait la face avec moi. Ailleurs, il y avait un type qui la rendrait 1000 fois plus heureuse que si elle était avec moi et je ne pouvais la garder rien que pour moi, c'était égoïste de ma part que de faire ça. Sans vraiment attendre de réponse, je passais devant elle et me dirigea vers le salon pour prendre mes affaires, je ne pouvais plus rester là après se que je venais de lui dire, je ne savais plus où me mettre et j'avais même honte.Je me dirigeais alors vers la porte ...

Après m'avoir dit tout ça, tu compte t'en aller? T'es qu'un lâche !

Il n'avait pas le droit de partir et de me laisser seule maintenant, surtout pas après qu'il m'ai avoué qu'il m'aimait, j'étais maintenant en colère, de le voir fuyant devant mon regard, fuyant comme si j'étais une pestiféré. Je le regardais alors qu'il s'échappait devant moi, voulant passer la porte d'entrée. Je me mis alors en travers avec des larmes qui coulaient le long de mes joues, je faisais un barage alors qu'il arrivait devant la porte, je dis alors avec des larmes qui coulaient.

- T'as pas le droit de me laisser maintenant ! T'as pas le droit de dire que je mérite mieux, parce que tout ce que je veux c'est toi. C'est toi depuis toujours, c'est toi depuis le commencement Anthony, tu n'as pas le droit de m'abandonner...

Je le regardais alors avec un air suppliant, alors que je m'approchais de lui, je voulais qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me rassure, et qu'il me dise que tout allait bien aller, mais il n'avait pas ses mots là pour l'instant. J'essayais alors de reprendre mes esprits alors que je lâcha un inaudible.

- Je t'aime.

Les émotions sont trop fortes a cet instant présent, j'aimerais la prendre dans mes bras et lui dire encore te encore que je l'aime mais je n'y arrive pas, je suis terrorisé. Mon corps ne répond plus et ma tête encore moins, mon esprit est embrouillé comme jamais, je n'arrive plus à réfléchir, je n'arrive plus à penser et rien que de voir Tay' pleurait à cause de moi me déchire le cœur. Et ça confirme un peu plus se que je pensais : je ne suis pas celui qu'il lui faut, elle ne sera pas heureuse avec moi! Taylor vient alors se mettre entre la porte est moi, c'est à peine si j'arrive à l'entendre mais rien que de voir les larmes commençait à couler me remplit de honte et de rage envers moi même. A peine eut-elle terminée que moi aussi, je sens l'émotion montait très vite et je préfère partir loin de cet appartement, loin de cette fille que j'aime plus que tout ... loin de moi!

Quelques minutes plus tard, je marchais seul dans la rue, le pluie ne cessait de battre le pavé et je réalisais à quel point je venais de faire une connerie en la laissant toute seule là haut chez nous. Attrapant mon téléphone, je commença à composer le numéro alors que je traversais la rue, la tonalité raisonnait encore et encore et là ... PLUS RIEN!