"Mr Grimshaw, je vous pris de sortir de ma classe, pas besoin d'avoir un guignol durant mon cours !". La journée commence et me voilà déjà viré de cours par mon odieux professeur d'histoire géographie. Une fois n'est pas coutume je vais pouvoir profiter de ce lundi matin ensoleillé dans la grande cours de McKinley . Je ne comprends toujours pas pourquoi Mr Marti, mon professeur d'histoire, m'a dans son collimateur. je ne lui est rien fait pourtant, bon ok j'ai peut-être interrompu trop souvent son cour durant nos première heures ensemble. Mr Marti est le type de professeur que nous avons eu tous une fois dans notre scolarité : grincheux, vieux, crâne dégarni, un remake d'un des sept nains en somme !. Mais assez parlé de lui, le héros principal ici c'est moi, Lukaël. Me voilà arrivé dans la cours, personne : cette heure libre risque de très vite tourner à l'ennui si la cours reste dans cet état.

Pour passer le temps je me décide à aller prendre mon petit déjeuner à la cafétéria qui se trouve être dans un recoin de ce grand espace. A peine entré je remarque qu'il y a plus de mouvement dans cette enceinte. Pourquoi pas rester dans ce cas ? A première vu personne que je connais, mais faire des connaissances n'a jamais tué personne. Avant de me prélasser sur une chaise à papoter, je me met dans la file d'attente du self afin de me prendre un bon café bien noir et un pain au chocolat. Ce matin ma sœur a oublié de faire sonner le réveil, faute de quoi je n'ai même pas eu le temps de boire un verre de jus d'orange. Il est temps que je me rattrape.

Les gens devant moi dans la file d'attente à la cafétéria ont le don de m'énerver ... Ils sont lent, pas réveiller et prennent trois heures à choisir entre croissant ou pain au chocolat. Vraiment de quoi péter un câble. Pour ne pas avoir une envie de meurtre je prend une bonne résolution : aider les autres à faire leur choix. Sans attendre un instant je pose un chocolat chaud et un croissant sur le plateau de mon voisin et lui lance "voilà mec là tu aura fait le plein de calories ! va te goinfrer allez allez plus vite que ça !". Je le fis dégager d'un simple signe de la main genre du vent. C'est à présent à mon tour. De façon assez rapide je commande mon café à la serveuse et prends un croissant, le pain au chocolat très peu pour moi j'en suis allergique psychologiquement. Pas besoin de plateau, mon café dans une main et le croissant dans l'autre je me dirige vers une des tables que j'ai repéré en arrivant dans ce local.
En chemin, je ne prête pas vraiment attention à ce qui m'entoure, je me retrouve donc dans une situation délicate lorsque je vois que mon café a été légèrement secoué lors d'un mini choc avec une élève. N'admettant jamais qu'il s'agit de ma faute quand une telle scène se passe, je lance à mon interlocutrice sans encore avoir pris le temps de la regarder"nan mais vous pourriez pas faire attention un peu !". Avant même que je ne lève la tête pour regarder qui viens de me percuter la demoiselle jusque là inconnu me lance : "Tiens monsieur le prétentieux a une petite faim !". Plus besoin de lever la tête je reconnais cette voix entre mille : Maxylia. Je pros quand même la peine de lever la tête histoire de voir son beau visage, on se dispute souvent voire quasiment tout le temps quand on se voit mais une chose est sur c'est qu'il s'agit d'une des plus belle fille de cet établissement ... Alors pourquoi ne pas en profiter de si bon matin ! "Et bien tu vois j'étais bien partit pour prendre ce succulent café jusqu'à ce que tu me rentre dedans et en renverse un quart ...". J'en rajoute certainement un peu puisque que deux ou trois gouttes se sont échappées, mais que voulez vous c'est dans mon caractère d'être excessif.

"Ton café est presque intacte, arrête de toujours tout dramatiser." C'est elle qui me rentre dedans et en plus j'ai le droit à la morale, je crois rêver ! Pour une fois je l'avoue à demi mot elle n'a pas tord j'exagère mais tout ça pour lui faire comprendre que je n'ai pas vraiment apprécier le fait que mademoiselle me rentre dedans de si bon matin. Quoi qu'il en soit maintenant c'est du passé. Pas la peine de retenir sa remarque et de lui avouez qu'elle a raison (argh c'est vraiment dur de dire sa) je n'aime pas vraiment avouez que j'ai tord ... Elle s'installe à une des tables qui se trouvent juste à notre droite et me fait signe de venir en face d'elle, à ce stade je ne peux pas vraiment refuser et pour être honnête un déjeuner en une si bonne compagnie ne peux pas se refuser, même si je sais pertinemment que notre discussion va être pimenter de petit pique l'un envers l'autre. Je pose donc mon café et mon croissant en face d'elle dispose mon sac sur le dossier de ma chaise, salut quelques connaissances de loin et m'assois enfin sur une chaise très inconfortable. Même pas le temps de râler, maxylia me devance en me disant : "Mais au faites, qu'est-ce que tu fou là ? tu devrais être en cours non ?". Cette question pourrais très bien lui être posée également ! Elle est tellement une élève modèle qu'elle vient bosser au CDI avant même le début des cours ? Peu plausible comme situation, je connaît maxy' suffisamment pour savoir qu'elle n'ai pas de ce genre là, elle préfère profiter de sa couette chaude et de son douillet oreiller jusqu'à la dernière seconde. Un peu comme chaque étudiant à mon avis. " Toujours les questions qui fâchent toi hein ! J'me suis fait renvoyé ... Et toi ? Pourquoi donc es tu au lycée de si bon matin ? Tu viens exprès pour déguster le succulent croissant de la cafétéria ?". Rien de bien méchant juste un peu d'humour histoire de détendre l'atmosphère après cette rencontre tumultueuse. En attendant la réponse de la belle brune je pris une première bouchée du croissant croustillant.

"Contrairement à toi Monsieur le mauvais élève, mes cours du matin sont annulés, car les profs avaient une réunion urgente et vu que ce matin je n'ai pas pris de petit déjeuner j'en profite donc pour le prendre, je pensais d'ailleurs prendre mon petit déjeuner tranquillement, sauf que je suis tombée sur toi ! " Oh la vilaine , je suis persuadée qu'au fond d'elle je suis la rencontre qui a égayé sa journée. Elle ne veut pas se l'avouer à elle même c'est tout. Vu sa petite grimace après sa première gorgée de café j'ai compris très rapidement que Maxylia n'a pas assez de sucres dans son petit gobelet. Ni une ni deux je lui pose à côté de son verre ma dosette de sucre qui ne me servira à rien puisque je ne rajoute jamais de sucre, j'aime la caféine brute." Ohohoh arrête de mentir Maxy ! Au fin fond de toi tu sais très bien que j'ai égayé ta triste journée ! Tiens ma bonté me perdra, fait gaffe aux calories quand même ... ". Taquiner Maxylia une activité plus que distrayante, j'y prend un main plaisir et elle aussi je suppose. "Comment un mec comme toi peut-être aussi beau, mais à la fois aussi chiant ? ". Était ce un compliment ? Pour moi oui. Sans attendre je lui répond de mon air le plus hautin "Etait-ce une déclaration d'amour ? A j'adore cette phrase tu peux répéter ? allez encore une fois s'il te plaît ! je mérite bien sa après l'incident du café ..." Je sais très bien que Maxy ne va pas répéter cette phrase mais j'adore l'entendre dire de tel chose, mon côté narcissique certainement. "Bon puisqu'on est dans les compliments ... Je te trouve très belle aujourd'hui, je suis bien obligé de te le dire après ta déclaration." Bien évidemment je ne me suis pas du tout forcé à la complimenter et j'ai dit cette affirmation en la pensant réellement, mais pas question de le lui dire, je tiens à ma réputation moi mec.