Baptiste, le frère a écrit:

Hugo est continuellement sous le feu des projecteur depuis ses douze ans, alors évidement son apparence il y tient , c'est son salaire limite. Et pourtant tout le modne à beau lui dire qu'il est beau, qu'il a un corps parfait ect. Hugo n'est pas du tout de cet avis. Il m'a longtemps soulé d'ailleurs, la petite diva de la maison qui se trouve moche alors qu'il fait du mannequinat. Au début évidement ça fait snobe, mais finalement - après avoir grandit et murit - j'ai comprit qu'il se trouve juste banal, qu'il se prend pas la tête. Et par exemple le week-end quand il sort il va pas se maquiller, prendre des trucs de marque, c'est limite si mes survêtements il les porterait pas. Enfin bon on a beau être frère, se chamailler, se réconcilier, se frapper et souvent se détester. Je dois avouer qu'Hugo à la maison il se prend pas la tête, et il est un peu comme à l'extérieur. Des journaliste pourraient lui demander de ce décrire je pense que ça serait Hugo le plus gêné dans l'affaire. Où il dirait des conneries, il est comme ça, il prend peu de chose au sérieux, il prend plus la vie comme elle vient sans se poser de question.

Diego, l'ex a écrit:

Bon on a beau avoir cassé, faut avouer que j'aurais du mal à cracher sur lui, hormis sur le fait qu'il fuyait souvent les discussion sérieux, et que par période il s'enfermait dans un mutisme assez flippant. Hugo c'est ça, la bipolarité au quotidien. C'est assez chiant à gérer, surtout quand tu sors avec lui. Tu sais pas si c'est toi qui a fait quelque chose de mal, où si ça vient juste de sa tête. Et quand il comprend que vous vous posez des questions, c'est à son tour de se sentir mal, de s'excuser... Enfin bref il est vraiment adorable, sérieusement parfois je me demande pourquoi on a cassé. Puis je me rappelle aussi qu'il a ses défauts, jamais être à l'heure, toujours absent pour des défiler, toujours entrain de fumer, et de déconner. Je me rappelle qu'il range jamais sa salle de bain, qu'il est de sale humeur le matin, bref des détails aussi qui au quotidien peuvent chiant, surtout qu'on avait dix-sept ans quand on est sortit ensemble.

Norah, l'agent a écrit:

Hugo, c'est le garçon que je suis depuis des années. Je me souviens de sa bouille angélique, son sourire taquin et immature. Son côté rebelle original. Il est passé par tout les look possible, enfin sauf qu'il a jamais touché à sa couleur de cheveux qui est resté brun depuis des années, et à son teint de porcelaine. Pour le reste je dois dire que j'ai toujours aimé l'univers auquel il touche, la mode, le côté androgyne... Bien que je préférais peut-être quand il avait ses cheveux long, son côté androgyne et en même temps garçon rebelle. Depuis quelques temps il a décidé de tout changer, cheveux coupé court, maquillage moins prononcé, et vêtement plus masculin. Je dois dire qu'avec lui je stresse toujours, qu'un revirement de mode pourrait ne plus vouloir de lui dans le mannequinat. Mais il y a toujours un petit truc chez lui qui plait, qui attire, bref... Alors même si il se l'a joue plus "garçon", et a même dit qu'il voudrait se laisser pousser la barbe, je dois dire que je ne peux guère lui interdire, il semble toujours voguer sur la tendance. Et puis son physique plait toujours autant vu ses contrats...

Parle nous de ton personnage, son caractère, ce qu'il aime et déteste, ses goûts vestimentaires, son physique, tout cela en 10 lignes

Je n'ai rien qui va mal, je fais tout pour être normal. Je vais en cours, je mange quand il faut, je sors, je m'amuse. S'amuser, dans un temps où aujourd'hui tout ne devient que vulgarité. On boit pour se bourrer et non pas pour se lier, on fume pour se socialiser, on baise pour se normaliser. J'aimerais trouver un recoins, trouver la falaise qui surplombe pour mon bien, comprendre ce qui cloche, comprendre pourquoi je me sens si loin. Délavé, exténué, pour moi le monde marche sans avancé. Il continue, file droit vers une finalité, alors que je me bat pour faire un pas. Je marche au ralentit, parfois oui je me sens abrutit. En faite je ne suis ni rebelle, ni faible. Je suis un garçon comme les autres, je suis pas tellement bon en cours, je suis drôle et je sors. Je joue aux jeux vidéo, je passe mon temps sur ma guitare depuis l'adolescence, je suis un garçon ordinaire. Et pourtant y a comme un bip dans ma tête, comme si j'étais analphabète, je vois, je suis, mais dans tout ce qui m'entoure il y a quelque chose qui m'embête. Oui voila je me sens parfois un peu bête.

J'ouvre les yeux d'un seul coup, le souffle court, mon coeur ayant raté bon nombre de battement et maintenant qui file à dur vitesse. Mes pensées revenant par bloque, ou plutôt les images de mon rêve qui vient de me réveiller. Avalant ma salive j'essaye de trouver, de retrouver mes repères, essayant de me restituer. Je bouge légèrement et je sens ses doigts glisser sur mon bras, dans son sommeil. Dans son lit, dans sa maison, les mêmes habitudes et Dylan à mes côtés. Je serre les dents, glissant mon bras autour d'elle, tandis que je revois encore son visage, et je retrace aisément ses traits, et ses lèvres. Encore une de ces p*tains de rêve à me glacer le sang, où le manque devient beaucoup trop présent, encore un délire de je ne sais où. Cela ne s'estompera -t-il donc jamais ? J'avais finit par peu à peu plus y penser, remplacer son visage par un inconnu qui était moins embêtant... J'y comprend rien, non je ne veux rien y comprendre... Me tournant en refermant les yeux pour chercher le sommeil, je me dis que c'est rien... Ou presque, et pourtant rien à faire, pas moyen depuis des jours tout semble dans ma tête se lier. Plus pouvoir faire autrement, vivre sans c'est bien impossible même si ça m'énerve de l'admettre. Délaissant ce cauchemar, car ça ne peut être que ça, je me relaisse sombrer doucement dans le sommeil, caressant distraitement le bras de ma petite amie... Ma dernière nuit avec Dylan, avec cette vie, dans cette ville, dans ce pays. Demain c'est décidé je pars, demain c'est décidé je laisse de côté ma fierté de c**, demain j'y vais, et je vais tout lui avouer. Que j'arrive pas à vivre sans lui et que ma vie sert à rien. Peu importe les conséquences.