Pendant que moi et mon homme étions en route pour aller chez lui, on s’amusait à chanter dans la voiture. Tout d’abord on s’est parlé de tout et de rien, du « bébé » bien sur mais aussi des cours, des devoirs… Un peu tout et n’importe quoi ! Puis, à la radio vint la chanson « don’t stop believin’ » et comme Avery le sait, c’est une de mes chansons préférées. Du coup, on s’est mis à la chanter quitte à attraper la honte me direz-vous ! « Don’t stop believin » c’est une chanson qui dit qu’il faut s’accrocher, toujours s’accrocher et ne jamais laissé tomber. Je crois bien que Junior l’a bien comprit puisque depuis deux ans, il « m’enquiquine » à vouloir un enfant et aujourd’hui, oui, je suis d’accord pour en avoir un avec lui. Certes, ça risque de gâcher bien des choses de ma jeunesse et si ça se trouve, l’enfant n’aura pas une vie de gosse de riche ! Mais, je suis prête à l’avoir ! Oui, je veux avoir un enfant ! A la base j’aurais préféré attendre encore un peu mais tant pis, comme on dit : « ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui. » Alors, comme aujourd’hui je suis encore sous le toit de ma chère moman, je ne suis pas à la rue et je suppose que l’enfant que j’aurais ne le sera pas non plus. Je vais tout faire pour que celui-ci ait une belle vie ! Qu’il ait de bonnes notes, qu’il fasse des activités en dehors des cours, qu’il soit heureux ! Et j’ose espérer que dans la tête d’Avery ce n’est pas un « jouet sur pattes » que nous allons mettre au monde mais bien un être vivant, un être humain ! Quelqu’un qu’il va falloir nourrir, changer, élever, éduquer ! Enfin, quand je vois Avery avec sa nièce, du moins c’est de ça qu’il me parle à longueur de journée comme « ma nièce a eu sa première dent » Alors maintenant, je voudrais qu’il arrête de parler de sa nièce oui. Il parlera désormais de NOTRE enfant.

Pendant que nous marchions, je réfléchissais à tout et n’importe quoi de mon côté. Je regardais alors les gosses qui courraient dans le parc, les petits chiens qui gambadait par-ci par-là, les parents qui avaient l’air d’être pire qu’heureux ! Tout était tel que j’en venais à penser à un signe du destin. Parce que si au fond de moi j’avais un doute, en voyant toutes ces familles heureuses, je me disais que moi aussi j’allais pouvoir l’être ! Et puis, vous n’êtes pas sans savoir que j’ai été adoptée et quand mes parents adoptives m’ont accueillis chez eux, l’homme avait vingt et un ans, la femme en avait dix huit. Bon certes, aujourd’hui cette pauvre femme qu’est ma mère adoptive est cinglée, mais c’est un peu différent quoique en y repensant, j’ai un peu peur d’une « malédiction » et qu’il m’arrive la même chose qu’elle ! Enfin, n’étant pas croyante en ce genres de conneries, je m’enlève vite cette horreur de la tête pour enlacer mon cher et tendre ! Nous voilà enfin arriver dans son humble demeure !

En véritable gentleman, Avery pris ma veste, l’accrocha au portemanteau et m’entraîna alors avec lui dans le salon. Il s’asseoit alors sur le canapé et moi, je viens et m’installe alors comme bien souvent, en me mettant assise sur lui. « Je t'aurai bien proposé à boire mais j'ai la fleeeemmmme! » Ca, ça ne m’étonne pas de lui ! Enfin, s’il a déjà la flemme pour me donner à boire, qu’est-ce que ce sera quand je serais grosse et enceinte et qu’à trois heures du matin je veux des fraises !!!?! Ahlala… Enfin bon, je ne serais jamais comme ça parce que, dans un sens, je n’aime pas être maternée alors bon. Je fais avec et le jour où je serais enceinte je ferais aussi avec !!

- Laisses, j’irais me servir s’il le faut.

Puis s’en vient alors THE conversation du moment : « Si on parlait du futur bébé !! Oui encore je sais... » A croire qu’il n’avait que ce mot en bouche ! Enfin je dis ça mais, je ne cesse d’y penser et d’en parler également. Le bébé… Alors que je résume : on doit aller à l’agence pour trouver un appartement, on doit aller dans les magasins pour futurs parents parce qu’Avery tient à y aller, on doit aussi réfléchir à notre avenir… Un travail, un appart, une voiture… Bref ! Tout était à refaire dans nos vies respectives et ne faire qu’une vie : la vie à deux, puis à trois. Si deux ans auparavant on m’avait dit qu’un jour je serais amoureuse de Junior, que nous partagions le même lit assez fréquemment –sans donner de détails- et qu’en plus, on voulait un enfant : j’aurais rigolé ! Aujourd’hui, je n’en rigole pas non, aujourd’hui je trouve que c’est une belle histoire entre lui et moi. Que j’ai été stupide de l’avoir repoussé, de le traité de minable ! Qui aurait cru ça de moi ? On m’insulte souvent de « coincée » et moi, en réalité, je partage l’avis de mon chéri ! Un nouveau film pourrait bien sortir ce serait « chéri, faisons un gosse ! ». Le héros phare serait sans doute Avery puisque c’est lui qui en voulait un à la base, mais dans le genre comique je serais pas mal non plus ! Bref, revenons-en à nos moutons !! Parlons donc de ce futur bébé. Personnellement, j’appréhende pas mal sa venue au monde déjà parce que comme on le dit souvent : l’accouchement c’est douloureux, ensuite, j’ai un peu peur de ce que les gens vont en dire ! Ensuite, ce qui me fait peur, c’est la suite. C’est vrai quoi, qui me dit qu’à dix huit ans, Avery est « l’homme de ma vie »… Celui qui va devoir supporter mes crises, celui qui va devoir faire avec mes sauts d’humeurs, celui qui un jour peut-être, me demandera en mariage, ou encore celui qui devra supporter le fait que je n’ai pas de famille hormis ma mère adoptive ! Non vraiment, je ne sais pas si c’est lui, mais sans doute que nous sommes tous deux « jeunes, cons et inconscients », mais voilà, c’est décidé, oui Avery, je te l’ai dis, je te le jure, je veux bien qu’on ait un enfant. Même si j’en payerai des conséquences pires que dramatiques, je veux prendre le risque parce qu’il n’y a que comme ça que je saurais te répondre à ton amour surpuissant envers moi. D’un air surexcitée, je réponds donc :

- Oui, parlons-en. Heu… Mais de quoi tu veux parler en fait ? On a déjà tout dit je crois non ? Ou alors... Je pris un air plus soucieuse… Tu ne vas pas me dire que tu doutes encore j’espère ?Avery!!! Avery, je te l’ai dis cinquante mille fois !! Je suis d’accord ! Je veux bien, je VEEEUX un enfant !

« Tu ne vas pas me dire que tu doutes encore j’espère ?Avery!!! Avery, je te l’ai dis cinquante mille fois !! Je suis d’accord ! Je veux bien, je VEEEUX un enfant ! » Et là, il éclate de rire ! Et c’est le drame ! Non mais, toujours agréable quand on crie de se faire rire presque au nez ! Et avec plus de sérieux ? « Non, je voulais juste qu'on parle de, prénom par exemple? Mais ça me fait plaisir quand tu me dis "je VEEEUX un enfant !" » Ah ouais, je préfère ça quand même ! Bon j’avoue, de la façon dont il m’a imité, je me suis mise à avoir un petit rire tellement c’était l’air con mais bon, l’intention n’était pas de le faire rire à la base quoi ! Sa peau douce effleurent la mienne, ses lèvres touchent les miennes, puis se retirent alors. Romantique ? Hm non, je ne dirais pas cela comme ça. Gentleman ? Un peu quand même ! Doux ? A fond ouais ! Totalement ! Un « amour » comme on fait souvent allusion. Finalement, mon palais sonnait l’alarme ! J’avais soif désormais et donc, après que mister Junior se soit recalé dans le fond du canapé, je me retourne pour avoir son visage face au mien, et lui demande :

- Tu veux un truc à boire ?

Histoire que je ne me déplace pas pour rien, tant qu’à faire, pourquoi ne pas lui proposer une boisson. Surtout que c’était chez lui. Une mèche de mes cheveux vient alors semer l’embrouille dans ma question et se fiche en plein milieu de mon visage ! Je commence par souffler, souffler et souffler encore pour la remettre en place mais comme c’était peine perdue, je me suis mise à rire ! Enfin, avec l’aide de ma main, je repris cette mèche à la noix et je la replace derrière mon oreille. Bref, maintenant que j’y pense, je ne lui ai même pas demandé ce qu’il y avait à boire dans le frigo ! Bon sang ce que je suis tête en l’air des fois ! Mais bon, je suppose que son frigo est comme très très souvent, rempli. Non pas qu’Avery, son frère et la petite ne mangent jamais mais, le frère d’Avery passe sa vie dans les supermarchés, à surveiller que sa fille ne manque de rien. Enfin, c’est ce que je sais puisque encore une fois, il ne se passe pas un jour sans qu’Avery ne me raconte pas sa vie ou qu’il ne me parle pas de la petite !

Souvent, oh bien souvent, Avery a un état sévère de ce qu’on appelle la « perversité ». Ceci dit, au bout de deux ans d’histoire d’amour vécue avec cet être bénéfique à mon oxygène, je crois que je suis en phase de devenir pareil que lui. Finalement, si je dis ça, c’est parce que là, tout de suite, vu dans la position où nous étions, je crois que même moi je n’aurais pas résisté à l’envie de l’embrasser langoureusement. Enfin, quand on est chez Avery, il vaut mieux se tenir correct l’un comme l’autre. Pourquoi ? POURQUOI ?! Ben imaginez un instant, que là, d’un seul coup, débarque en poussette ou à pieds, Gaylord et sa fille ?! Il serait pas très content le beau-frère de nous voir tous deux sur son beau canapé en train de nous faire des papouilles ! « Ahhh ben ouais c’est vrai »… Bande de naze ! Réfléchissez bon sang !

« Non merci ». C’était bien trop calme pour que je reste calme. L’envie de faire une connerie, des conneries, une TONNE de conneries c’était plutôt ça dont j’avais envie ! Oh oui ! Plaquer Avery contre le canapé, fermer la porte à clè, fermer les volets, me retrouver dans le noir avec celui que j’aime et faire des tas de conneries… Genre, le provoquer, lui chercher des poux avant de m’enfermer comme une quiche dans les toilettes pour qu’il ne puisse pas m’attraper ! Ou alors, le plaquer contre le canapé, l’embrasser et ne pas le laisser repartir ! Rester là, avec lui, l’embrasser, lui caresser les cheveux ou pire encore ! Mais, histoire de ne pas apeuré la population, ce sujet n’étant pas déclaré comme « hot », il n’est pas question pour moi ou Avery de nous lancer dans un moment d’amourette un peu trop intime pour vous en faire part… Aussi, c’est pourquoi je vais de ce mot en revenir au verre d’eau. Je reviens de la cuisine, sourire en plein visage, je m’approche d’Avery qui s’y attendait, et là, paam ! Un verre d’eau en plein visage, un ! Comme je suis un ange diabolique, je me souviens avoir eu l’idée de lancer cette eau pile au bon endroit, juste bien pour qu’Avery me rappelle à quel point je l’aimais lui, ses idées mais aussi son corps… Bon ok, ce n’est pas Musclor et il n’a pas des tablettes comme on en voit dans les magasines, mais avouez quand même que, depuis qu’il a commencé à faire un entraînement sportif, il est canon quand même non ?! Bon ok, je suis peut-être la seule à voir ça comme ça, je me tais pas de soucis. Voyant Avery tirant une tête à vouloir se venger d’une manière ou d’une autre, je me suis mise à courir comme une petite folle un peu partout dans la maison en criant et en rigolant. J’avoue que, parfois, on a une attitude de vrais gosses, de sales gosses même ! Mais en même temps, c’est comme ça que nous nous aimons et qu’importe ce que vous en direz, qu’importe ce qu’en dira le reste du monde !

Ca y est, il m’a eu ! Je suis faite comme un rat, il m’attrape, il m’emprisonne dans ses bras et il en profite bien en plus de ça ! Oui oui, le petit coquin, il en profite pour me mouiller et me serrer ! Je me débats en gémissant quelques « raah..non… Avery…C’pas du jeu… » mais sans méchanceté, je ne faisais que poursuivre notre petit jeu de « viens m’attraper ». Un peu comme deux gamins jouent au loup en fait ! Sauf que nous le faisons entre amoureux et que c’est là la seule différence. Avery enlève son t-shirt et alors qu’il tentait de se sécher avec, je profite de son manque d’attention pour l’embrasser tout en lui dérobant son t-shirt. D’ailleurs, ça me donne une idée de titre tout à coup : « presque à poil » ! Ouais ouais, Avery pourrait bien jouer le premier rôle mais en attendant, me voilà tout contre lui en train de l’embrasser sans non plus en abuser car, comme dit plus tôt, ceci n’est pas un sujet « hot » et Gaylord pourrait rentrer d’un moment à l’autre. Après avoir donc échanger ce petit baiser, je me recule en mettant son t-shirt dans mon dos. Je commence à vouloir partir mais… Ben non, je peux pas partir… ??...

Je sens le froid du mur, tout contre mon dos. Oui, me voilà plaquée au mur et comme si cela ne suffisait pas, je vois alors Avery se rapprochait, m’emprisonnant entre le mur et son corps. Pour ne pas me faciliter la tâche, il se rapproche encore et là BAAM ! Il m’embrasse amoureusement. Dans ma tête tout se mélange, tout est confus, tout un bordel… Qu’est-ce que je devais faire ? Si j’écouter mon coeur, je l’arrêterais de suite ! Oui, je ne voudrais pas que Gaylord entre avec la petite et qu’au beau milieu de son salon, il voit son frère à moitié à poil en train d’embrasser sa petite amie. Surtout qu’en plus, devant la petite… Ah non quoi ! Puis, si j’écoute ma tête, je laisserai Junior faire et je l’aiderai même ! Oh oui, je l’embrasserai, je lui sauterais dessus comme une folle et je ne vous fait pas part de mes autres intentions les plus dingues ! Mais, question de respect vis-à-vis de Gaylord, car c’est chez lui après tout, je préfère arrêter Junior. Je n’ai pas envie de le froisser, de l’énerver, ou de le mettre mal à l’aise, mais, je pense qu’il comprendra. Je le laisse donc m’embrasser comme il le fait, puis je me retire de ses lèvres amoureuses. Je positionne une de mes mains dans le dos de Junior, celui-ci toujours torse nu, et je le regarde dans les yeux, résistant à l’appel qu’il me faisait. Et ça, ça faisait des jours, des semaines que ça durait ! Oh oui, chaque fois qu’on se retrouvait seuls, ça finissait mal, très mal… Oh oui, on finissait en haut, dans la chambre d’Avery. Jusqu’au moment où Gaylord arrivait et gueulait « c’est moi » en poussant la porte ! A chaque fois je finissais dans le petit placcard de Junior pour m’habillait tant dis que lui s’empressait de courir vers la porte, la fermer ! Ensuite, il choppait ses fringues et faisait comme si de rien était en rejoignant Gaylord puis j’arrivais, comme une petite fleur… Toujours drôles et mélancoliques ce genre de moments…

Enfin bref, j’avais donc une main dans le dos de Junior, je le fixais dans les yeux, résistant à l’appel puis je dis :

- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Ton frère va arriver. »

Je sais que Junior ne va pas le prendre avec le sourire mais, je sais aussi qu’il va très vite comprendre et remettre ses idées de côtés. Alors voilà, Avery me libère, je me décolle de lui et j’attrape mon verre d’eau pour en boire une ou deux gorgées. C’est le genre de situations qui me mettent mal à l’aise, vraiment. Puis, je ne sais pas ce qui m’a pris, en repensant à ce qu’on avait fait la veille, le jour d’avant, ou le jour d’encore avant, je me suis mise à plaquer une main sur ma bouche ! J’ai pris mes jambes à mon cou, j’ai lâché nettement le t-shirt d’Avery au sol, et j’ai foncé ! Bordelou oh oui, j’ai foncé vers les toilettes ! Et là… Pouaah… Ca ne m’arrive pourtant jamais ! Jamais je n’ai vomi… Enfin si, la dernière fois que j’ai vomi c’est quand on nous a montré un accouchement en science y a de ça deux ou trois ans. Mais là, j’avoue que c’était loin d’être normal ! Je ne me sentais pas bien d’un coup, j’avais la tête qui tournait, une sale odeur en bouche et en plus, je crois que ma glace est reparti par les toilettes… Et franchement, ça ne m’arrangeait vraiment pas d’entendre Avery non loin de moi…. En train de s’affoler… Je vous jure !

Et voilà… On passe de la romance au cauchemar ! Du baiser à la gerbe, de l’amour à l’inquiétude ! Avery était là, me tenant les cheveux et ça, ça faisait du bien. Oui ça faisait du bien de sentir la présence d’Avery. Celui que j’aimais, celui qui m’aimait, celui qui me traité comme une réelle princesse. Une fois que j’ai terminé, Junior m’attrape dans ses bras et me porte jusqu’au canapé. En temps normal ça aurait donné : « NON ! AVERY LACHES-MOI ! Je peux marcher tu sais ? Avery lâches-moi tout de suite je te dis ! » Mais là, non. En fait, j’étais tellement mal que ma bouche restée close d’un bout à l’autre. De la cuvette des WC au canapé, je n’ai pas bronché, pas dis un mot. En fait, je ne sais pas ce qui était le plus dur à accepter… Le fait de vomir et d’avoir cette horrible haleine en bouche ou alors le fait de ne pas avoir été malade depuis des années et de me retrouver du jour au lendemain à vomir…
« Tu veux boire quelques chose? Tu te sens comment? Tu m'as l'air fiévreuse... Il faudrait que je t'emmène chez le médecin. » Sachant qu’Avery est épileptique, ça m’inquiète de le voir comme ça, mais je ne réagis pas. Je ne sais pas comment réagir alors je ne réagis plus… J’ai des questions qui me trottent dans le ciboulot, j’ai la tête qui tourne comme si je venais de faire un tour en Airbus… J’ai la gorge qui me brule comme si on venait de manger du paprika ou je ne sais quel autre truc… Et Avery qui s’affole sous mes yeux….

Mes yeux d’ailleurs, étaient plongés dans le vide. Et si ma leucémie revenait ? C’est vrai que je psychose un peu mais, on sait jamais quoi ? Et si, si j’avais… Enceinte ? Maintenant que j’y pense… Cela faisait bien quelques jours que je devrais être en pleine période féminine… ?... Non, impossible ! Je le saurais si j’étais enceinte ! Enfin, voyant Junior s’affolait devant moi, j’ai très vite repris le dessus et ce dans le but de répondre à son inquiétude.

« Non je ne veux rien boire. Mais qu’est-ce que j’ai ?.. Tu crois que.. que je suis ...enceinte ?.. » Moi qui avait toujours imaginé que le jour où je dirais le mot « enceinte » Junior tomberait comme un pic au sol et bien… Non, en fait, c’est moi qui suit partie. Ouais, je venais de tomber dans les pommes ! Alors je sais pas si c’est le mot « enceinte » qui m’a fait partir, si c’est parce que je pensais l’être ou bien, le fait de vomir… Je ne sais pas, mais je suis partie en tous cas ! Et connaissant Avery, ça, c’est pas cool du tout…