Arielle, voilà comment les gens ont tendance à la surnommer. De longs cheveux rouges, un corps de rêve et de magnifiques lèvres rosés au naturel, comme la sirène dans les films. À première vue, on pourrait croire avoir affaire à une princesse, le genre sortis de contes de fées et pour être franche, quand on la connait mieux, on est certain d'avoir à une princesse. Grincheuse, gâtée, criarde et à tendance hystérique, elle a tout de l'enfant chérie trop gâtée et trop populaire typique de n'importe quel lycée.

« Cette fille, c'est un vrai tyran. Elle se croit tout permis parce qu'elle est riche et belle, c'est un truc de fou. À la petite école, elle était tout pourtant si différente, si gentille. Je me souviendrai toujours, on jouait ensemble dans la cours et c'était un ange, une perle, puis il a fallu qu'elle grandisse, il a fallu que sa mère et sa sœur la laisse tomber pour qu'elle devienne le diable. Vous savez, dans chaque lycée, il y a cette folle, ce espèce de garce qui traite tout le monde comme de la merde et bien Calypso, c'est carrément ce genre. » - Une ancienne amie.

« Calypso ? C'est un amour cette fille ! De toute ma vie, je n'ai jamais vu une personne si forte, si ambitieuse et si vraie. D'accord elle a un caractère de merde, elle mène tout le monde par le bout du nez et je sais à quel point les gens peuvent la détester pour ça, n'empêche que ce n'est pas nécessairement un défaut. Elle sait ce qu'elle veut et c'est parfait ainsi ! De plus, on ne se cachera pas qu'elle est vachement belle. » - Amie de classe.

◮ this is where the chapter ends.

C'est l'inconnu qui nous fait peur quand nous contemplons la mort ou l'obscurité, rien d'autre.

« Tu me raconte encore l'histoire de ta rencontre avec papa ? » La tête enfoui dans son coup, je profitais pleinement du moment qui s'offrait à moi. Je savais qu'il s'agissait de l'un des derniers, je savais que je la serrais contre moi pour l'une des dernières fois et je ne voulais plus partir, je ne voulais plus la laisser, la quitter jusqu'à la toute fin. Dans un soupire, un sourire faible accroché aux lèvres, elle posa doucement ses lèvres contre mon front. « Tu adores cette histoires. » Elle se racla la gorge et tout en passant une main dans mes cheveux, débuta. « Je devais avoir environ l'âge de ta sœur et ton père quelques années de plus. » Elle marqua une pause et je ne pu m'empêcher de sourire. Elle avait raison, cette histoire était ma favorite de tous. Elle était simple et pas des plus romantiques et pourtant, c'était de loin la plus belle qu'il m'avait été donné d'entendre. « J'ai besoin de dormir chérie. » Je relevai brusquement la tête vers elle et derechef, les larmes montèrent. Elle faisait peine à voir, elle était faible, le teint blafard et d'horribles cernes sous les yeux. « Je vais aller voir papa à la cafétéria alors. » Je descendis avec difficulté du lit et quitta la pièce, sans pour autant éviter une dernière son regard. « Je t'aime. » Murmurais-je tout en refermant doucement la porte. La cafétéria se trouvait non-loin et après avoir passé quelques couloirs et un escalier, j'arrivai finalement, trouver ma sœur et mon père, les deux assis devant un café, le regard vide d'expressions. Ils étaient morts, complètement vidés d'énergie et je ne pouvais que les comprendre, même si je ne me sentais pas ainsi. « Elle allait comment maman ? » Ma sœur me lança un de ses regards froids, voir même hautains, comme elle avait toujours habitude de faire. « Elle avait besoin de dormir, mais je crois qu'elle va mieux. Vous savez, j'ai cru voir que son état s'était amélioré même. » J'étais si naïve. Je pris place à coté de mon père et attrapa la tasse de chocolat chaud qu'il m'avait prit, un sourire rassuré aux lèvres. Elle était forte, elle pouvait s'en sortir, comme elle avait réussi à se sortir de tout. Si seulement. À peine eus-je pris deux gorgés, que je vis le médecin qui se chargeait d'elle traverser la pièce à toutes jambes. Vous savez, il est parfois possible d'arriver sur le visage des gens, de comprendre tout en seul regard ? Et bien voilà. Un regard, un seul regard et j'avais tout compris. Elle avait lâché prise, elle n'était plus d'ici, c'était tout simplement la fin.

L'endroit était morbide, empestait la mort à des milles à l'heure et je n'avais qu'une seule envie, disparaitre, loin, loin de tout. « Calypso ? » Dans un sursaut, je levai la tête et ne pu m'empêcher de soupirer. Je ne voulais rien avoir à faire avec elle, je ne voulais même plus lui voir l'air. « Tu veux quoi ? » « Papa voulait savoir si tu allais bien. Il s'inquiétait tu sais ! » Sans même s'inviter, elle prit place à mes cotés et passa un bras autour de moi. « Je suis désolé. » Elle tourna le regard vers moi, un sourire triste au visage. « J'ai été une garce avec toi. J'ai toujours été méchante et ça, juste parce que t'es une gamine et je suppose que ce seul fait m'énervait. Je sais pas. Tu sais, je veux quand même que tu saches que je t'aime, plus que tout même. T'es ma petite sœur, mon petit monstre à moi et je pourrais même pas imaginer ma vie sans ta petite bouille adorable. » Cette remarque m'arrache un doux sourire et doucement, je laissai tomber ma tête contre son épaule. Nous avions toujours eu des rapports étroits, notre entente n'était pas des meilleures et pourtant, j'aimais Siloë, plus que tout. Certes elle m'énervait, elle était chiante et pourtant, moi non plus je ne pouvais pas voir ma vie sans elle. Sans ses remarques à la con. Un long silence s'installa et pourtant, ce n'était pas le genre de silence intimidant, gênant ou quoi que ce soit. Rien de tout ça, un silence des plus normaux, tout simplement. « Je pars. » Je relevai la tête, n'étant pas certaine d'avoir bien compris, ou plutôt, ne voulant pas comprendre. « Quoi ? » « Je m'en vais, loin. J'ai reçu une bourse dans une université de Georgie et je vais accepter. J'ai besoin de prendre de l'air, de changer un peu ma vie. Tu peux pas vraiment comprendre Muse, mais j'en ai besoin. » Je savais désormais pourquoi elle avait été aussi gentille, pourquoi elle m'avait serré dans ses bras sans ne rien dire. Elle était hypocrite, une foutue hypocrite. « Ouais, barres-toi. Fais la même chose que maman ! » Lui crachais-je au visage. Elles partaient tous, elle me laissait tous ici, seule contre le monde.

La catastrophe qui finit par arriver n'est jamais celle à laquelle on s'est préparé.

Extrait de journal.
Cher journal, voilà c'est officiel, je déteste tout le monde. Ils ne comprendront donc jamais, ils ne se rentrerons donc jamais en tête que je ne suis pas cette garce, cette fille superficielle et narcissique qui croit régner sur le monde entier ? J'ai peine à leur montrer cette partie de moi, certes et je sais qu'il est facile de dire ce genre de choses de moi, mais ne faut-il pas apprendre à connaitre avant de juger ? Oh et puis, je suis qui pour dire ça moi. La fille qui critique tout le monde, qui les rabaisse, c'est tout moi. Je ne suis plus du tout où j'en suis, c'est étrange, c'est la merde. C'est comme si en montrant cette personne que je ne suis pas, tout va bien, les problèmes se règlent. Je suis belle, populaire et aimée, alors tout est parfait. C'est un truc de débile, c'est mon truc de débile et malheureusement, je crois pas être prête à réellement prouver qui je suis. Journée de merde.

« Calypso ? » Je refermai violemment le petit calepin qui me servait de journal avant de le fourrer sous mon lit. Mon père, le visage doux et souriant se tenait contre le cadre de porte, les bras ramés contre la poitrine. « Poussin, tout va bien ? » J'étouffai un léger soupire avant de lui offrir un sourire, tout ce qu'il y a plus faux. « Ça va, ça va même très bien. Je viens tout juste de terminer mes devoirs et ce soir, je vais passer la nuit chez Katniss, quoi demander de mieux ? » Mon ton n'était pas des sincères, même moi je n'arrivais pas à me convaincre, quoi qu'il en soit, il prit place au pied de mon lit, un sourire désolé aux lèvres. « Je ne crois pas que ce soit possible. J'ai quelque chose de plutôt important à te dire. » Je haussai légèrement le sourcil avant de me relever, intriguée par ses mots. Que voulait-il dire par là ? Pourquoi utilisait-il un ton soudainement si sérieux ? « Papa ? » « Siloë est revenue. » Ses mots me firent l'effet d'une bombe, d'une gifle en pleine gueule ou je ne sais quoi encore, mais ils firent mal. J'avais fais une croix sur elle, je l'avais complètement rayé de ma vie, daignant même répondre à tous les mails et lettres qu'elle avait pu m'envoyer ces dernière années. Pour moi, elle était comme morte et voilà que pour faire chier, elle se la ramenait. « C'est ce que je disais, je passe la nuit chez Katniss. » Je me levai brusquement de mon lit, attrapant mon sac en main par le fait même. Il était hors de question pour moi de rester dans cette maison si elle y mettait les pieds. Seulement, avant même que je ne mette le pied dehors de la chambre, il m'attrapa avec douceur le bras. « Tu restes ici. Il y a longtemps que je n'ai pas eu ma famille réunie, il est hors de question que tu ne repartes. » « Famille ? Famille n'est pas le mot juste depuis que maman est morte, tu comprends ? » Cette fois, j'avais été trop loin et je le savais. Le visage défait, mon père quitta la pièce, le pas enragé. Garce un jour, garce toujours et évidemment, les choses ne firent qu'empirer lorsque la sonnette de la porte retentit au travers la maison, ne signifiant qu'une seule chose, qu'une seule présence. Siloë.

« Elle est revenue ? Comment ça s'est passé, je veux dire t'as essayé de la tuer ou tu t'es sauvé ou je sais pas, raconte ? » Katniss, en grande fan de potins qu'elle était, abordait un grand et fier sourire aux lèvres, comme si je venais de lui annoncer la mort du directeur. « Horrible n'est même pas le mot juste. Le souper s'est déroulé dans un silence de mort jusqu'à ce qu'elle finisse par me demander comment allait l'école. Évidemment, en grande chiante que je suis je lui ai répondu n'importe quoi et le tout à finit en guerre familiale. En ce moment, elle est à l'hôtel et mon père, il m'en veut atrocement. » Je haussai les épaules avant de refermer ma case, sac de sport en mains. « Tu vas en sport ? » « Ouep. On se retrouve au diner. » Je lui envoyai une bise soufflée puis me dirigeai au gym, avec l'envie de détruire tout sur mon passage, complètement tout. Souhait exaucé, je frappai de pleins fouet quelqu'un, avant de me retrouver au sol, vêtements éparpillés partout. « Regarder où tu vas, ça ne t'as jamais passé à l'esprit ? T'es con ou quoi ? » Je relevai la tête, prête à lui envoyer la pire merde qui se pouvait, seulement mes mots restèrent bloqués. Un sourire moqueur au coin des lèvres, une mèche lui tombant légèrement dans le visage. J'ignorais qui il était, ce qu'il faisait ici, j'en vins même à oublier mon prénom le temps de quelques secondes. « C'est toi Ariel qui devrait regarder où tu vas. » Il ne fallait pas être bien brillante pour comprendre qu'il faisait allusion à la petite sirène, princesse à laquelle j'étais souvent comparée, due à la couleur de cheveux. « Ici, c'est toi qui regarde où tu vas, pas moi. C'est comme ça, point final. » Et voilà, elle était de retour. La princesse, la chiante par excellence. « Cause toujours vilaine. » Il rigola puis passa chemin, ne m'aidant même pas à me relever, quel con il pouvait faire. Doucement, je repris mes vêtements, les déposai dans mon sac et repris chemin en direction du gym. C'était la première fois que quelqu'un m'adressait la parole ainsi. Certes, j'étais habituée de me faire parler par des cons, d'avoir des haussements de voix et tout, mais pas de cette façon, pas avec ce regard. C'était étrange, si étrange et malgré tout, il m'intriguait, vachement même.

Alors voilà, moi c'est Joany j'ai seize ans et je viens d'un coin appelé Québec ! J'ai choisi de prendre comme avatar : Ariana Grande car avouez que c'est la personne la plus sexy que l'on puisse trouver ! J'ai attéri sur le forum grâce bazzart, le dieu des dieux. je trouve que le forum est : magnifique, tout simplement. Le code du forum est ok by junior. Je crois bien que ma fiche est : en cours