looser like me?

« Pardonnez-moi, j’aimerai voir Lou Swan » Une jeune fille brune s’enfonça un peu plus dans son siège quand le chef de l’établissement fit irruption dans la classe. Tous les regards se tournèrent vers cette jeune fille aux airs chétifs, enfoncée dans le fond de son siège, qui semblait à cet instant disparaître. Le professeur, qui ne s’était pas encore tournée vers la fameuse Lou Swan, daigna lui jetai un regard. « Mademoiselle Blackbird … ». La mâchoire de la belle se serra durcissant les traits de son visage pourtant si doux au naturel. Elle ferma un instant ses paupières cachant ses très beaux yeux verts et remballa d’une main sa trousse et son bloc note qu’elle fourra dans son sac à dos et à contre cœur elle se leva sous le regard de ses camarades. La jeune fille en question n’était une de ces princesses qui aiment se mettre en avant. Non elle était plutôt la fille seule dans un coin de la cafétéria écouteurs dans les oreilles musique à haut volume à composer une mélodie sur son cahier de partition. Elle était du genre à s'empourprer quand elle était le centre de l’attention. Mais bien sur ce n’était pas le genre à se faire marcher sur les pieds éternellement, elle avait une langue et une voix et le montrait dès qu’on allait trop loin. Pourtant même si elle n’aimait pas se mêler aux gens elle était sociable un minimum et avait quelques amis. Elle aime d’ailleurs bien sortir, mais avec les sorties communes ciné, restaurants, elle aime beaucoup les musées. Oui la belle demoiselle est une jeune fille très cultivée et qui aime apprendre. Elle est autodidacte depuis son enfance mais ça elle se l’est bien gardé pour elle. C’est une virtuose mais par sa timidité elle n’ose pas monter sur scène. C’est vrai que la demoiselle est très réservée et elle a du mal à s’ouvrir à parler de ses craintes de ses peurs de ses mal-être. Son coté solitaire laisse un certain mystère autour d’elle. Mais que cache vraiment cette jeune fille ?

It's A love story

Mais pour en revenir à ce jour précis de la vie de la belle Lou Swan, elle venait de prendre place dans un siège face au directeur qui avait pris un air sérieux malgré le fait qu’il jouer nerveusement avec son stylo. La jeune femme le regardait avec un regard agacé car on ne lui disait rien sur sa présence en ces lieux. Elle n’était pas ce genre de fille à se retrouver souvent chez le proviseur, non elle était même le contraire. Jamais elle n’avait fait de vague sa seule grosse erreur au collège fut un retard de 2 h car la veille elle avait fêté son anniversaire jusqu’à pas d’heure avec son frère. Pourquoi était-elle si sérieuse ? Car son rêve était de devenir médecin et elle savait qu’elle devait avoir un dossier irréprochable pour réaliser son rêve de gosse. Puis comme le sauveur du proviseur Monsieur Blackbird, le père de la jeune fille fit son entrée dans le bureau avec un air qui m’y en alerte toutes les fibres de la jeune femme. Elle n’avait vu son père dans un tel état qu’une seule et unique fois et cela ne pouvait dire qu’une chose. Elle ne bougea pas pour autant restant murée dans un silence de plomb sous le regard inquiet et de son père et du proviseur. La jeune fille n’était pas bête et avait vite fait un lien entre la raison de l’état de son père et la cause de sa présence dans le bureau du principal. La question que tout le monde se posait en cet instant c’est ce qui pouvait bien se passait dans la tête de la jeune fille. Et bien il se passait ceci :

« Mademoi… Lou-Swan... » Je serrais les dents pour l’unique raison que je n’aimais pas mon prénom en entier. Lou-Swan, littéralement Le Cygne Lou. Quel ridicule ! J’avais souvent eu dans ma plus tendre enfance des problèmes avec mon prénom. Ce que les enfants peuvent être si méchant entre eux, mais ce n’est pas très étonnant quand on voit les agissements des adultes. Moi je l’aimais ce prénom, du moins je m’efforçais à l’aimer car c’était la seule chose que m’avait laissé ma mère avant de disparaître. Enfin disparaître, c’était plutôt volatiliser après ma naissance. Je me rappellerais toujours de ma première semaine de cours au primaire, les enfants me posaient toujours la même question « Pourquoi ta maman vient jamais te chercher ? Pourquoi tu n’as qu’un papa ». Ingénue je ne comprenais pas l’anormalité que poser l’absence d’une mère de ma vie. Et en fin de cette semaine je demandais alors à mon père « Dis Papa, c’est mal de pas avoir de Maman ? » J’étais si incrédule à cette époque que je pris la grimace de mon père pour un semblant de rire, et non de la tristesse. Dans ma petite robe rose pâle, mes cheveux en bouclette brune/rousse jouant en yoyo sous mes va et vient sur mes pieds, je regardais mon père de mes grands yeux espiègles mon père assis à table en train de lire le journal. Il venait de le poser et me pris sur ses genoux pour me répondre tout simplement « Non ce n’est pas mal. C’est juste que ce n’est pas commun » « Bah il faut que ce soit commun. Car c’est trop bien d’avoir qu'un papa. Moi j’ai pas besoin de maman… » Quand je dis que j’étais crédule ce n’était pas pour rien. Selon mon père et mon frère déjà à cet âge j’avais un caractère et un raisonnement bien à moi. Maman où non j’ai bien grandi et sans problème psychologique comme dirons divers psy. Par l’absence de ma mère, je n’ai pas été pénalisée, tout simplement car mon père veillait aux grains. Je n’ai jamais manqué de rien. La figure maternelle ? J’avais celle de ma grand-mère qui me gâtait comme peut de grand parent l’aurait fait.

« Lou… c’est Jeremiah… il… » Il ne m’en fallait pas plus pour confirmer mes première pensées. Jeremiah, mon ainé de 7 ans. Mon grand frère, mon protecteur. Je continuais à fixer le vide tandis que mon père se rapprochait de moi doucement et que le proviseur me fixait tristement. J’aurais voulu crier que je n’avais pas besoin ni de sa pitié ni du réconfort de mon père. Et d’une voix des plus calme « Je peux sortir ? » Le proviseur acquiesça et il ne m’en fallu pas plus. Je me levai d’un bond et esquivai les bras de mon père et sortit. Je savais qu’il allait essayer de me rattraper c’est pour cela que je me mise à courir une fois dans le couloir. Où est-ce que j’allais ? J’en avais pas la moindre idée jusqu’au moment où je franchis les portes d’entrée du collège. Le seul endroit où j’aurais pu tout évacué sans être dérangée… « Jer’ Ce n’est pas drôle y’a plein de ronces ! » « Arrête de ronchonner le gnome on est bientôt arrivé ! » « Arrivée où ? Dans le trou du cul du monde ? Merci mais je ne veux même pas y aller. » « Voilà ! » Les mains gigantesque de mon frère se soulevèrent permettant à mes yeux de voir devant moi. Je pus découvrir enfin notre destination. C’était une maison en pierre qui paraissait abandonnée je me retournai vers Jeremiah et lui fis les gros yeux. « Tu m’as trainé parmi les ronces et les orties pour une vieille baraque en ruines ? » J’avais que douze ans mais j’avais déjà du répondant envers mon frère âgé de dix-neuf ans. Il était plié en deux et entre plusieurs rires réussit à dire « Il y a un chemin dégagé pour y arriver mais c’était plus drôle de te voir gigoter et ronchonner. » Ouuuuh celui-là aller tâter de ma droite ! « Oh oh calme. Cette baraque en ruines comme tu dis c’est notre cadeau d’anniversaire à grand-mère et moi. » Il se foutait de moi en plus ? C’était trop et je m’approchais dangereusement de lui « Si tu me crois pas entre, la maison et la déco c’est d’elle et la chose principale c’est de moi. » Fronçant les sourcils je déviai et me dirigea vers la maison. Enfin maison, c’est un grand mot pour un cabane en pierre. Je poussai la porte et découvris une grande pièce avec du parquet des miroirs et une déco d’auditorium musical. Au milieu de la pièce trônait un magnifique piano à queue. « Vu que chez nous tu ne peux pas jouer, car il y a pas assez de place pour un piano et que te rendre chez grand-mère pour t’entrainer c’est trop chiant, on s’est dit qu’un coin musique derrière la maison ça te dirais. J’ai découvert ce vieux lotissement de chasse et je me suis dit qu’il serait assez grand pour toi. » Il ne m’en fallu pas plus pour que je fonde en larmes dans les bras de mon frère.

Cet endroit c’était mon refuge. J’y avais vécu durant deux semaines à la mort de ma grand-mère. Et c’était le seul lieu qui aurait pu me faire du bien ou pas en cet instant. Quand j’entrai dans la pièce silencieuse, je respirai difficilement entre ma course folle et les pleurs qui me brulaient la gorge et les yeux. Je m’effondrai au sol et laissai échapper toute ma souffrance en un cri de douleur très sonore. Ce ne fut que le premier d’une très longue série qui dura un mois. Même si Jer’ n’était pas mort c’était tout comme pour moi car les médecins n’était pas objectifs, pour eux il était dans le coma et n’avait pas de chances d’y sortir. Durant un mois je pleurai mon frère. J’avais installé ma chambre dans mon refuge sans que mon père puisse y faire quoi que ce soit. Je jouais jusqu’à pas d’heure, m’arrêtant seulement quand mes doigts ensanglantés ne me permettaient plus de jouer. Mon quotidien c’était résumé à passer la journée à son chevet, et passer ma nuit à jouer jusqu’à l’épuisement. Cet enfer durant 1 ans, c’est ainsi que j’eus une année de retard sur les autres gamins de mon âge. A quinze ans il passait en seconde moi je rentrais seulement en troisième. Ce fut très dur pour moi et mon père. Il ne savait plus quoi faire pour moi et du jour au lendemain sans m’avertir il demanda aux médecins de débrancher mon frère. Je le pris très mal et fuguai. Sans mon frère je n’étais plus que l’ombre de moi-même. Je ne savais plus à quoi rimer ma vie sans la lumière de mon frère. Il était mon soleil et maintenant j’étais plongée dans la nuit totale. Je réussi à avoir mon diplôme des collèges je ne sais comment. Et devant ma détresse mon père prit peut être la meilleure décision. Nous quittâmes la bourgade anglaise où nous avons vécu et perdu tous nos être chers pour vivre à Lima en Ohio aux USA. Ce fut dur, voire impossible pour moi de m’intégrer. Cela fait un an et je peux compter mes amis sur une main. Pourtant depuis quelque temps, un changement majeur c’est produit dans ma vie et me permet d’évoluer doucement. Je retrouve la joie de vivre petit à petit. Ce qui est bizarre c’est que je ne devrais pas retrouver le sourire grâce à ça… à Lui…

behind the screen

PSEUDO : Sweet Hell AGE : 19 ans AVATAR PRIS : Kristen Stewart COMMENT AS TU ATTERI ICI : Pub sur un fofo me semble. Ou Bazzart CE QUE TU PENSES DU FORUM : Juste Sublimissime CODE : OK by Blondie H. FICHE : [☆] Terminé [ ] En cours UN PETIT MOT : Je vous aime? We're loser like us ! Ah je suis la madame qui a réservé la miss Stewart et le beau monsieur pattinson dans la partie invité sous le pseudo Aliz'.