Illy Noah Blackheart

♪ nom : Blackheart
♪ prénom(s) :Illy Noah
♪ âge : 17 ans
♪ date&lieu de naissance : 14 décembre 1993 à Toronto
♪ nationalité : Canadienne
♪ statut : Célibataire
♪ groupe : McKinley's Students

It's A love story

Chapitre 1 : « Le manque d'amour est la plus grande pauvreté. »

Toronto, décembre 1993. En salle d’accouchement, une femme tremble, et hurle. Cette femme c’est ma mère. Droguée depuis toujours, cela fait 1 mois qu’elle n’a pas touché aux substances illicites, soit disant pour «préserver son enfant », d’après ses dires. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’il est déjà trop tard. Avant même que je ne naisse, ma vie était déjà tracée : une vie instable, une vie de débauche, une vie d’enfant déchue… Ma mère souffrit pendant 4 heures. 4 heures durant lesquelles elle ne pensait qu’à une chose : avoir son fixe d’héro, ou sa ligne de coke, quand la torture serait terminée. Torture plus communément appelé ma naissance. Dans la salle d’entente, mon père, ainsi que mon grand frère attendait le moment où je pousserai mon premier cri. Heureusement qu’ils étaient là, pour aider ma propre mère à m’élever comme il le fallait. Ma mère n’a jamais été douée quant à l’éducation de ses enfants, à vrai dire elle n’y faisait même pas attention, préférant se défoncer la gueule avec toutes ses saletés. Déjà toute jeune je savais ce que faisait ma mère, il faut dire qu’elle ne s’en cachait pas réellement. Mon père était là pour nous, il gagnait sa vie honnêtement, il nous amener à l’école, il nous aidait à faire nos devoirs. Des fois j’avais même l’impression que ma mère, enfin plutôt ma génitrice, n’habitait pas sous le même toit que nous. Je me suis toujours demandé pourquoi mon père était resté avec elle, pourquoi il ne l’avait pas quitté avant de fonder une famille avec elle ? Une question qui restera sans réponse. Mon père était mon héros. Les années passèrent. Un soir, alors que j’avais 6 ans, nous étions tous les 3, mon père, mon frère et moi, paisiblement installés sur le canapé du salon en train de regardé un film, un saladier de pop corn sur les genoux. Rien ne pouvait venir rompre notre tranquillité… Si ce n’est ma mère. Des sirènes se firent entendre de l’extérieur, et ma mère à l’étage commença à s’agiter. Des hommes tambourinèrent à la porte avec une violence incroyable. C’était l’heure pour nous d’aller nous coucher, ils devaient avoir une discussion de « grands », comme ils nous l’avaient expliqué à l’époque. Alejandro et moi-même avions donc rejoint nos chambres. En réalité, nous avions tout suivit de la scène. Des policiers qui entrent chez nous, jusqu’au moment où ils embarquèrent notre mère, en passant par les cris d’impuissance de cette dernière, qui pleurait en bafouillant quelques paroles. Paroles dans lesquels je pus distinguer nos deux prénoms. Ses paroles semblèrent fausses, et même si je n’étais encore qu’une enfant, j’avais compris qu’il ne fallait pas que je compte sur elle, et qu’elle n’était, en faite, pas une mère, juste une junkie. Et on ne pouvait jamais faire confiance à une junkie.

Chapitre 2 : « Ce qui est effrayant dans la mort de l'être cher, ce n'est pas sa mort, c'est comment on en est consolé. »

Cet évènement renforça notre vie de famille, notre bonheur en même temps. Avant que ma mère ne soit emprisonnée, nous avions tous déménagé dans un quartier plutôt pauvre de la grande ville, afin de débuté une nouvelle vie. Malgré la bonne ambiance, il nous manquait une chose primordiale : l’argent. Nous avons dut nous installé dans un taudis après le départ de ma mère. Mon père s’acharnait au travail, il se tuait même dedans. Malgré tout, nous nous contentions du strict minimum. J’entrai dans l’adolescence. Je n’étais pas vraiment une jeune fille turbulente, contrairement à mon frère. Je faisais tout pour que mon père soit fier de moi, je rapportais des bonnes notes à la maison, même si je détestais les cours, je ne faisais jamais de vagues, et je me contentais de rester discrète. Mais, comme je le savais depuis ma naissance, ma vie n’allait pas être toute rose, et après notre bonheur s’en suivrait un nouveau drame. J’avais 14 ans. Je venais tout juste de rentré de chez une amie. Comme d’habitude, j’entrai en trombe dans la chambre d’Alejandro, afin de lui voler une cigarette. Malheureusement pour moi, il était là, allongé sur son lit en train de se rouler un joint. Je ne relevais même plus. Pour moi les petits joints étaient sans importance, du moment qu’il ne finisse pas comme notre mère. Sans un mot, j’attrapai son paquet de cigarettes, duquel j’en sortis une. Très vite je retournai dans le salon, allumant ma cigarette. Et comme à son habitude, il commença à me menacer, comme quoi il me tuerait, ou un truc de genre. Il avait toujours été comme ça. Mais suite à ça, mon père entra dans sa chambre comme pour le calmer. Il découvrit le joint entre ses doigts. Mon père détestait la drogue, et il ne voulait pas que ses enfants suivent le même chemin que leur génitrice, ce qui était tout à fait concevable. Une violente dispute éclata. Et comme toujours, Alejandro prit la fuite. Quelques minutes plus tard mon père claqua la porte d’entrée, à son tour. Je me retrouvais seule alors dans notre appartement. C’était souvent comme ça à vrai dire. Mais, environ 1h plus tard, mon téléphone sonna. Mon père venait d’avoir un accident, mortel. Je me précipitai alors vers l’hôpital, pour aller au chevet de mon père. J’essayai tant bien que mal de prévenir mon frère, qui ne répondait pas. C’est seulement quelques heures plus tard que vint m’annoncer que Alejandro était ici, à l’hôpital, lui aussi victime d’un accident. Plutôt que de lui demander s’il allait bien, je ne lui lançai que des reproches à la figure. Je me sentais perdu, seule, et je me rendis compte que j’aurai put perdre les deux personnes que j’aimais le plus, dans la même soirée. Les larmes coulèrent sur mon visage, ne s’arrêtant plus. Il fallait que je m’en aille, loin d’ici, et que je me vide la tête. Je me rendis au bar le plus proche. Et je bus, je bus, je bus, jusqu’à en oublié ma vie désastreuse. Et pour la première fois de ma vie, je devenais l’adolescente irresponsable que je n’avais jamais été. Je n’ai plus vraiment de souvenir de ce qu’il c’était passé. Mais le lendemain, en me réveillant, j’avais la gorge sèche, un mal de tête atroce. Et comme par magie, je m’étais retrouvée chez moi, dans mon lit. Un sourire apparut sur mon visage, car je savais que c’était grâce à mon frère que j’étais là, en bonne santé, vivante surtout.

Chapitre 3 : « Le plaisir de l'habitude est souvent plus doux encore que celui de la nouveauté. »

Voilà maintenant un an que mon père était décédé. Un an que nous vivions comme nous le pouvons avec mon frère. Ce dernier avait commencé à dealer pour rapporter un peu plus d’argent à l’appartement. L’héritage de notre père ? On avait décidé d’en faire nos économies, car Alejandro voulait se barrer d’ici le plus vite possible, et m’offrir une vie meilleure. Quant à moi je travaillais de temps en temps pour l’aider, dans un bar en tant que serveuse. Je détestais ce métier ! Ce bar était un rad pour les vieux alcooliques. Et je devais supporter les mains aux fesses que me glissaient ces porcs, qui me donnaient plus envie de gerber qu’autre chose. Mais je me devais de supporter ça, pour mon bien être futur, pour mon frère. Il en faisait tellement pour moi, que je me sentais obligé de lui rendre la pareille. Sinon j’avais commencé ma descente aux enfers, j’empruntais le même chemin que mon frère. Même si je n’avais que 15 ans, le fait que j’en fasse bien plus m’aider à obtenir tout ce que je voulais, comme ce job. Je sortais régulièrement, avec des personnes bien plus âgés que moi, avec des garçons pas très bien intentionné envers moi, mais je m’en foutais. Tout l’alcool que j’ingurgitais m’aidait à me sentir plus libre, et à oublier cette réalité de merde qui me collait à la peau. J’étais une dévergondée, je couchais à droite et à gauche, au plus grand désespoir de mon grand frère, qui ne savait plus quoi faire. Il détestait me voir comme ça, me voir me détruire alors que j’avais encore toute la vie devant moi. Alors son rôle du grand frère protecteur refaisait souvent surface pour m’engueuler etc… En vain, rien n’y faisait, je ne m’étais pas décidée à changer. A vrai dire c’était surtout parce que je vivais encore dans cette ville, cette ville où j’avais vécut les pires moments de ma vie, et qu’Alejandro n’était même pas capable de me sortir de là. Oui en faite je lui en voulais. Et puis, l’année de mes 16 ans, fut l’année de la nouveauté, du changement, pour mon plus grand plaisir. Mon passé venait de refaire surface, et était sur le seuil de notre appartement : ma mère. Elle venait de sortir de prison, elle avait besoin d’argent, et se fut bien sur vers ses enfants qu’elle se tourna. Le pire c’est qu’elle n’a même pas eu honte de nous demander de sous pour acheter sa came. Et il a fallut cet évènement précis pour que Alejandro prenne conscience que rester à Toronto était une mauvaise idée. Il claqua la porte au visage de notre mère, et il commença à rassembler ses affaires, les plus précieuses à ses yeux. Il n’eu pas besoin de parler, que je compris ce qu’il se passait. On allait enfin se barré de ce trou pour enfin vivre. Je le suivis alors, en prenant une valise dans laquelle je rangeais tout ce qui était précieux à mes yeux, et ma guitare. Je n’avais pas grand-chose, à croire que ma vie jusqu’à présent pouvait tenir dans une valise et un étui à instrument. Et ce fut un nouveau début, une renaissance. Nous partions alors le plus loin possible, le plus loin que nos économies nous le permettait. On finit par atterrir dans l’Ohio, dans à Lima plus précisément. C’était le genre de ville modèle, de jolies petites maisons et immeubles, des pelouses vertes, des sourires sur le visage des gens. Tout me semblait si inconnue, si nouveau. Une nouvelle vie s’offrait à moi, et je savais qu’il ne fallait pas que je laisse passer ma chance. Je me re concentra alors sur mes cours. J’avais toujours été une bonne élève, mais aux suites des évènements passés, j’avais tout abandonné, pensant que cela ne servait plus à rien.

Chapitre 4 : « Le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le plaisir des sages.»

J’ai aujourd’hui 17 ans. Je suis redevenue la petite fille qui a encore des rêves. Et tout ça grâce à mon frère. Je fais abstraction de mon passé plutôt chaotique, pour mieux pouvoir avancer. D’ailleurs au lycée personne ne sait tout ce que j’ai traversé. Je suis une cheerios. Ce qui veut dire que je suis une des filles le plus populaire et convoités du lycée, et cela depuis 1 an maintenant. Et je m’y plais. Recevoir l’attention que je n’ai jamais reçue. Et puis croyez moi, vous trimbalez en tenue de cheerleader dans le lycée à de très gros avantages : les mecs. Et oui, je suis et je resterai une croqueuse d’hommes. Mais il n’a jamais été question d’amour dans tout ça ! Je ne suis pas le genre de filles qui s’attachent trop facilement à une personne, et ici ils le savent bien. J’ai toujours eu comme passion la musique en général. J’aimerai beaucoup rejoindre le glee club de mon lycée, seulement j’ai peur que cela ternisse ma réputation, que je veux garder le plus longtemps possible. Je vis dans un petit appartement au centre ville avec mon frère, qui a d’ailleurs trouver un job en tant que professeur d’art à Kennedy. Il ne voulait pas enseigner à McKinley, car il savait parfaitement que ce qu’il allait apprendre sur moi là bas, ne lui plairait pas. Même si je fais pas mal de conneries, et que mon frère en subit les conséquences, je serais reconnaissante à vie pour tout ce qu’il m’a apporté, pour mon bien être.