Je venais de me réveiller, il était 7 heures du matin, et généralement je ne me lève pas avant midi, car la veille je fais souvent la fête, mas là non, la veille je m'étais contentée de lire un livre, regarder quelques photos, tout en mangeant du gâteau. Quoi ?! Oui du gâteau en repas, c'est étrange, peu commun, pas saint du tout pour la santé, mais disons que je n'ai jamais su cuisiner à part les gâteaux, alors je me nourris comme je peux et les plats tout préparés commencent sérieusement à m'écœurer. Pour une fois que je me levais sans un mal de crâne horrible, les idées fraiches, me rappelant ce que j'ai pu faire la veille. Je regardais par la fenêtre, le soleil commençait à se montrer, j'eus donc l'idée de fouiller dans mon armoire à la recherche de mes vêtements de sport. J'enfilais mon petit short pour le sport, un débardeur. J'attachais mes cheveux. Je sortais, commençant à courir en direction de la forêt, une fois dans la forêt, je continuais à courir sur un sentier forestier. Je décidais de m'arrêter m'asseyant vers l'un des arbres, reprenant mon souffle. Je n'avais pas couru comme ça depuis tellement de temps, que j'en avais vraiment perdu l'habitude.

Je reprenais mon souffle petit à petit, je me levais, j'allais reprendre ma course, je préférais faire quelques étirements avant. Cependant je vis Maximilian s'approchait de moi, mais que faisait-il ici ? A première vue il venait sans doute de faire lui aussi un jogging, car il était en tenue de sport. « Maxylia ? Qu’est ce que tu fais là ? Tu n’as pas cours aujourd’hui ? » Les cours ?! Je fis une légère grimace, à vrai dire quand je me rends en cours c'est seulement quand j'en ai l'envie, je n'aime pas ça et à vrai dire en cours je passe mon temps à m'ennuyer, ce n'est pas parce que je comprends rien, justement je comprends tout et je me contente de rattraper tout ce que je loupe et j'arrive très vite à comprendre. « Je... » A vrai dire je ne savais pas quoi lui dire, si je lui disais la vérité, il se ferait sans doute un mauvais jugement. Mais bon, après tout je suis comme je suis. « Je n'avais pas envie d'y aller, à chaque fois je m'ennuie, puis j'ai une bonne excuse, je fais du sport et je ne suis pas au moins comme certains étudiants devant la télévision a ne rien faire ! » Je lui fis un petit sourire, je ne savais plus quelle relation j'avais avec lui, je me sentais perdue, il est professeur, d'ailleurs l'un de mes professeurs et moi je suis son élève, une relation risquée, car si le proviseur ou un autre professeur venait à apprendre cela, nous serions tout les deux dans une pure catastrophe.