Si j'avais pu ne serai-ce qu'une seule fois me réveiller sans ce maudit réveil, je serai la plus heureuse du monde ( ou de Lima ). Ce n'est certainement pas avec joie que je me levais. Je ne savais guère pourquoi, mais cette journée ne s'annonçait pas des plus fabuleuses. Je jetais un vif coup d'oeil à mon téléphone. Rien de nouveau. Un sourire apparu sur mon visage. Saty, mon chiot attendrissant, attendait sa caresse matinale. C'est avec tendresse que je fis un gros câlin à mon chien. Je lui donnai à manger et je partis en direction de la douche. Vingt minutes plus tard, j'étais fin prête. Je me dirigea vers la cuisine et vit un mot sur le frigo : " Clelya, je suis désolée, je dois partir quelques jours pour le boulot. Je t'appelle dès que je peux. Love You. Mom. ". Je voulais voir ma mère. La journée commençait mal. Ceci m'ayant coupé l'appétit, je pris mon téléphone, mes clefs et mon sac. Une journée de cours, cela promettait d'être dur, très dur.
Je marchais lentement, le coeur n'était guère présent pour l'éducation et les connaissances. J'observais le paysage, comme chaque matin. Je regardais l'heure sur mon téléphone, j'étais légèrement en retard de dix minutes. Qu'importe. Je passais non loin du Terrain de Basket et je reconnu tout de suite mon meilleur ami, Calvin ( CALIN, juste pour moi ! ). Il semblait s'acharner, se battre contre lui même, comme s'il voulait souffrir. Que faisait-il ici à cette heure ? Etrange. J'approchai doucement du terrain, je ne voulais pas l'effrayer. Sans savoir comment, il sut instantanément que j'étais présente, il se retourna donc. Je ne cherchai pas plus longtemps, je posai mon sac à terre et sourit à Calvin. Il me sourit en retour et me prit dans ses bras. Puis le sourire d'une enfant malicieuse se dessina sur mes lèvres et je lui pris la balle.

J'avais besoin de voir ma meilleure amie, en effet j'étais plus que proche d'elle, elle était tellement importante pour moi. Je crois que je m'étais jamais autant attaché à une fille comme ça depuis longtemps. Je l'adorais, je l'aimais, elle était tout pour moi, sans elle je serais franchement rien. Quand j'étais avec elle tout allait mieux, je n'avais plus de problème enfin je les oubliait, mais par contre elle le voyait très bien, c'était assez étrange que je décide du jour au lendemain de me remettre au sport comme ca sans aucune raison. Mais de toute façon je n'allais pas lui dire la raison du pourquoi cela servait strictement a rien. Elle devait aller en cour et non suivre mon chemin, je ne connaissais pas ses notes mais en tout cas elle n'avait pas des facilités comme j'avais, je pouvais louper des jours et des semaines de cours je rattrapais toujours facilement je ne loupais pas mes devoirs surveillés enfin la classe quoi, j'avais énormément de chance pas rapport à cela. En même temps étant petit je ne faisais que de travailler, je n'avais pas vraiment le choix j'avais que sa a faire ou autres mais je ne décrirais pas plus cela rien à rien. Enfin bref, en tout cas j'allais bien la faire partir à son lycée, je ne connaissais pas le règlement mais en tout cas a Kennedy il s'en fichait un peu des mes absences car ils connaissaient mes notes donc ils s'en fichaient car ils savaient que je rattraperais sans problèmes donc voila, j'étais libre j'avais même pas besoin de lécher leurs cul pour ne pas avoir des problèmes et pui de toute façon ils n'avaient pas le numéro de mes parents donc ils pouvaient rien fire juste me téléphone rien de plus. Enfin bref je ne voulais pas qu'elle est des problèmes à cause de moi, car je savais que j'étais une personne qu'on ne devait pas fréquenter et oui je suis dangereux pour votre scolarité enfin il fallait croire, moi je trouvai que j'étais parfait et que je ne faisais rien de mal enfin je trouve c'est peut-être moi qui à un dérèglement mais en tout cas je ne voyais pas ou. Je la regardais venir dans ma direction, je l'appréciais énormément celle-ci, je sais pas dès le premier regard je mettais dis qu'avec elle j'allais avoir une grande amitié et je n'avais pas loupé ma devinance *out*. Donc elle se trouvait dans mes bras et oui je l'avais prit dans mes bras comme une bonne meilleure amie, rien de plus et rien de moins. N'allez pas croire que j'allais la déshabiller sur place, non mais rho son corps m'appartenait (aa). Elle me prit le ballon des mains, elle n'allait pas gagner ainsi j'allais gagner moi, en fin comme d'habitude quoi, enfin elle faisait surement plus de sport que moi, j'avais tout arrêter je ne bougeais plus mon cul, j'avais la flemme qui m'envahissait et dès qu'il y avait sport en cour je me volatilisait pour éviter ce massacre. Vilain comme beaucoup de personne le dise mais j'y pouvais rien, je ne savais presque plus courir sans être essoufflé donc je reprenais doucement, enfin si on peut dire ca doucement. x) Je la rigolais, elle était trop parfaite, elle ne s'amusait pas énormément, je pouvais m'empêcher de lui répéter chaque fois la même chose et cette fois je lui disais quelques choses de différent:


"-Arrête de penser à moi, ca ne sert strictement à rien tu sais, je vais bien au contraire j'ai besoin de reprendre la forme que j'avais, j'ai arrêté le sport depuis trop longtemps et j'ai perdu mon corps d'athéle donc ca ne va pas :O"

Il faisait trop chaud, enfin à force de courir j'attrapais de plus en plus chaud, donc j'enlevais mon t-shirt, il me restait plus que mon short et mon boxer ainsi que mes chaussures, j'avais quelques gouttes de sueur qui coulaient le long de mon front mais je les essuyais grâce à ma super serviette que j'avais pris pour ca. Je lui avais jeté quelques gouttes d'eau pour la faire gueuler mais cette fois-ci j'eus pas le temps de dire quelques choses que ma bouteille entière venais d'être verser sur moi, mes cheveux, mon gel :O Sacrilège x). Elle allait pas vivre encore bien longtemps celle la x). Je regardais autour de moi et un coin d'herbe se trouvait non loin de là, elle allait manger de l'herbe comme elle en avait jamais mangé. Sans la faire attendre je la pris dans mes bras et l'allongea parterre et prit une touffe d'herbe avec un léger sourire rapprochant l'herbe de sa bouche:


"-Ouvre bien grand c'est très bon "

Après cette petite douche de ma part, je le vis jeter un regard autour de nous. J’étais inquiète. Véritablement. Je connaissais Calvin. Plus que je me connais moi-même. Le voir traînait son regard comme cela ne présageait rien de bon. Il avait quelque chose en tête. Quelque chose de malsain. J’eu à peine le temps de réfléchir à quoi que ce soit que je me sentis portée puis posée à même le sol. Avec un sourire malicieux et un rire digne d’un gamin de dix ans, il me dit : « Ouvre bien grand, c’est très bon ! » . Je le savais, il prenait sa revanche ! Ma fin était là, maintenant ! Je fermai la bouche avec force pour qu’aucune herbe ne rentre. Je me débattais puis je le poussai brutalement.

« Et oui mon chou, j’ai de la force ! T’aurais dû refaire du sport depuis bien longtemps ! »

Je riais. Son air renfrogné me plaisait. Je le disais, pire qu’un gamin. Je tenais tant à lui. Parfois, quand il voulait quelque chose, il faisait sa bouche en cœur, une petit moue à en faire craquer plus d’une.
Là, il faisait sa bouille d’ado qui a fait une erreur et qui veut le cacher. Cela m’énervait de savoir qui ne voulait pas m’en parler. Je ne demandais que cela, qu’il me parle. Il faisait tout pour se cacher, pour ne pas se confier, me confier ce qu’il avait sur le cœur. Il détournait le sujet à chaque occasion, cela devenait lassant. Que pouvait-il y avoir de mal à me parler ? Peut-être était-ce moi le problème ? Aurai-je fait quelque chose de mal ? Ceci me tracassait.
Tout deux encore assis dans l’herbe, je jouais avec les brindilles. Je le regardai, cela me faisait mal et m’embarrassée qu’il soit dans un tel état au point de ne pas vouloir me parler. Que ne ferai-je pas pour lui ?
Je m’allongeai délicatement. J’aimais l’odeur de la nature. Je le vis s’allonger également. Il ne parlait pas. Je regardai le ciel, m’amusant silencieusement à m’imaginer des nuages en forme d’animaux.Je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi à regarder les nuages, à réfléchir et à sourire. J’étais bien, ici, allongée dans l’herbe avec mon meilleur ami. C’était, pour ainsi dire, reposant. J’aimais les cours, je ne pouvais le nier. Mais être présente pour Calvin était plus important. Une journée dans l’année, ce n’est pas bien grave, n’est-ce pas ? Je me tournai vers lui, je me mis sur le côté puis je mis ma main sur sa joue que je caressai délicatement.

« Je sais qu’un jour, tu me parleras, je le sais… »

C’était un de nos moments particuliers. Je pense que c’est avec le seul homme, aujourd’hui, avec qui j’ai ce genre de petites absences, d’instants de complicité. Avant, un autre homme était présent. Jadis. J’ai toujours mal à présent, car il m’a abandonnée, il a prit mon cœur entre ses mains pour ensuite le piétiner. Je suis certainement trop sensible. Véritablement trop. Je me sentais comme incapable d’aimer ou même handicapée par l’amour.
Maintenant, je me dis que nous pouvons aimer de plusieurs façons. Par exemple, j’aime Jessica car je la considère comme ma Sœur. J’aime ma Meilleure Amie, Sacha. J’aime mes amis. Ou même, j’aime Calvin, Mon meilleur ami… Enfin, là je pense que c’est un cas à part. Je ne sais guère pourquoi, mais, ce n’était pas comme avec mes autres amis. Avec lui, tout et absolument tout était différent ! Ne me demandez pas pourquoi, je ne connais point la raison et tout ceci me perturbe, vraisemblablement. Parfois, il me fait penser à l’Amour, au véritable Amour, avec un grand A, celui que j’ai connu autrefois.
J’avais réellement du mal à faire confiance. Peu de personne avait réussi à briser ma carapace. Je pense que seule Jessica avait mon entière confiance. Et Mélinda aussi, car elle et moi, c’était autre chose, c’était une longue histoire basée sur un secret. Quoi qu’il en soit, je faisais de plus en plus confiance à Calvin. Peut-être fais-je une grande erreur ou vais-je m’en mordre les doigts, mais dans le cas présent, je lui faisais confiance. Du moins, autant qu’une fille puisse faire confiance à un garçon qu’elle pensait aimer comme son meilleur ami.
Je savais au plus profond de moi qu’il me parlerai un jour ou l’autre. Il me faisait confiance. Enfin, je le pense. Mais quand il me répondit qu’il y a beaucoup trop de choses à expliquer, que je connais certainement la raison de tout cela et que je suis, d’après lui, 5% la faute de son état actuel, cela m’a achevée. Alors j’étais bien la cause de son mal être. Du moins, un minimum. Qu’avais-je fait ? Ça y est… J’étais tourmentée.
Je le regardais dans le blanc des yeux et mes larmes commençaient à monter. Bordel de sensibilité. Je me repris puis je souris délicatement. Mon air était avant tout sérieux.

« Alors, c’est de ma faute ? Si c’est le cas, tu es dans l’obligation de me parler Calvin Matthew Sanchez. »

Je voulais qu’il désarme son cœur , qu’il baisse sa garde. Je le vis hésiter. Je ne sais pas pourquoi, mais il n’osait guère me parler. Il réfléchissait et pensait. Je vis dans ses yeux de la douleur, de la peine, de la tristesse, tout contraire au bonheur. Je sais ce que c’était, mais je pense qu’il a beaucoup plus souffert que moi. Enfin, je crois. A dire vrai, chaque douleur et souffrance sont nos pires ennemis. Je le voyais, il se torturait l’esprit. C’en était trop pour moi. S’il est dans un tel état, c’est que jamais il ne s’était confié… Quand ses mots sortirent de sa bouche pour m’avouer qu’étant petit, son père le battait. Choc. Rien que pour cela, mes larmes montèrent.
Il pensait qu’il n’était pas parfait. Il n’était qu’un enfant ! Et pour moi, il était parfait. Que suis-je entrain de raconter ? Il est parfait ! Et il le restera. Secrètement, je commençais sérieusement à penser que lui et moi, c’était écrit, que ce serai nous deux. Pour moi, à mes yeux, il est parfait. Je l’écoutais raconter son récit. J’avais peur de la suite. Son regard ne présageait rien de bon.
Je le vis s’asseoir contre le mur… Sa protection tombait. Son père le battait, presque à mort. Comment faire cela à Calvin, qui n’était qu’un enfant, qu’une petite bouille, je présage. Tout ceci m’horrifiai. Il commença à me parler d’une jeune femme. Une jeune femme qui l’avait blessé. C’en était beaucoup trop pour lui. Je le vis, car il dévia la tête trente secondes, il retenait ses larmes. Il avait subit la pire des trahisons.
Celle qu’il aimait avec son meilleur ami. Sa vie n’était pas des plus simples, j’aurai voulu être là auparavant pour l’aider, le rassurer ou autre. Sa vie n’était que de souffrance et martyr. Je ne voyais toujours pas en quoi j’étais un problème dans sa vie… Ce n’est que peu de temps après que je compris. Il ne voulait plus avoir de relation, plus aucune. Mais j’étais là, sa meilleure amie, pour qui il ressentait plus que de l’amitié.
Son problème était là. Le souvenir de la douleur du cœur n’est jamais estompé. Je le comprenais… J’étais dans le même état. Je le vis se relever comme pour avoir une certaine contenance. Quand il me dit que c’est grâce à l’alcool et à la drogue qu’il a surmonté tout cela, je saisis instinctivement pourquoi toutes ses bouteilles, toutes ses clopes.
Je me levais de l’herbe, frottai ma robe violette et me dirigeai lentement et timidement vers lui. Je ne savais pas si je trouverai les mots justes mais j’allais essayé, pour lui. Je le regardai, mes yeux rempli de larmes. Je lui pris les mains délicatement.

« Je ne pense pas que tu sois fou Calvin. Je pense que tu as plusieurs et profondes douleurs qui ne cicatriseront probablement jamais. Ton histoire me touche vraiment. J’ai du mal à me dire que ce salopard t’as frappé ! Tu comptes tellement pour moi, je pense que tu ne t’en rends pas compte. Il n’y a pas de problème entre toi et moi, Calvin. Je suis désolée de te faire rappeler ton ex. Vraiment. Crois moi, il n’y a pas de problème entre nous, car je pense qu’il peut y avoir ce fameux… « nous ». »

Elle déposa sa main gauche sur la joue de Calvin. Du bout des doigts, elle la caressa. Elle se mit sur la pointe des pieds, lui fit un baiser délicat dans le cou pour ensuite remonter vers ses lèvres. La ligne venait donc de tomber.

Je ne savais pas comment réagir, devais-je aller vers elle, allait elle partir en courant, je ne savais pas je restais là, je ne bougeais pas mon cerveaux se tordait dans tout les sens, j'avais mal je repensais à chaque fois à toute ma vie. C'est comme si elle défilait devant mes yeux sans me laisser le temps de comprendre sans me laisser le temps de dire quelques choses. J'essayais d'enlever ca de ma tête, je fermais les yeux, essayant de me retenir de pleurer, j'avais tellement marre de souffrir, il faisait noir, sombre je ne regardais plus en même temps j'avais les yeux fermé. Je les rouvrais, je regardais la belle demoiselle qui se dressait devant moi. Je venais de raconter ma vie entière, cela ne s'était jamais produit, je n'avais jamais raconté une seule fois ma vie à une seule personne. C'était la première à connaitre ma vie et sa serait certainement la dernière, et c'était la seule à qui je parlais de mes petits soucis et encore j'avais du mal mais bon je le faisais tout de même pour lui faire plaisir. Ça me faisait tellement étrange de parler de moi, de ma vie comme ça alors qu'avant je n'arrivais pas à décrocher un mot sur mon passé et là comme de rien je lui avais parfaitement tout raconté, dans tout les détails possibles, dans les pires détails. Je me rappelle encore d'une belle flaque de sang, mon propre sang que je devais nettoyer. Ma mère ne faisait rien pour m'aider, elle était comme une conne planté sur sa chaise devant la télévision et elle ne bougeait pas, pendant que moi je perdais chaque jours un peu peu plus de sang. Le médecin disait que c'était très mauvais, que j'allais avoir du mal à vivre, et pourtant il continuait et je continuais de me vider de mon sang... Je me ra pellais encore de ses souvenirs comme si c'était hier, comme si je le vivais encore et encore chaque jours. Je me détruisais tout les jours un peu plus, je pleurais, les larmes coulaient le long de mes joues rouges. Je me dressais devant la jeune qui se trouvait encore allongé dans l'herbe, soudain elle se levait et me pris dans ses bras je la serrais contre moi j'en avais tellement besoin. Je laissais couler une voir deux larmes le long de mes joues mais je ne faisais pas de bruits, je ne voulais pas montrer que ca pouvait autant me faire du mal. Je la gardais contre moi, je ne voulais pas la perdre elle était bien plus qu'une simple meilleure amie. Je l'aimais, c'était l'une des rares fois que je ressentais ça et je savais faire la différence entre amitié et amour et la la flèche tournait vers amour... Je ne disais rien je l'écoutais, mon coeur battait tellement vite j'avais perdue cette habitude... J'avais l'impression que mon coeur allait exploser, je la gardais dans mes bras, sentant son odeur contre moi. Je me sentais en sécurité près d'elle, c'était assez étranges. J'entendais ses paroles, je ne voulais pas lui faire du mal, je voulais être avec elle vivre, vivre avec elle être dans sa vie mais à la fois j'avais tellement peur de faire un mauvais pas et de briser son coeur qui avait subit aussi tant de choses. Je regardais cette belle demoiselle et puis au final je posais un doigt sous son menton, je plongeais mon regard dans le sien. Et je lui souffla :

"-Je t'aime à jamais, mais j'ai tellement peur de te faire tant de mal sans le vouloir, j'ai peur de tout gâcher..."

Je déposais mes lèvres sur les siennes savourant ces quelques secondes qui passaient bien trop vite.

Je regardais ce visage si magnifique, si pure, si fragile. J'aimais plonger mon regard dans le siens, j'aimais la dévorer du regard. Je voulais rester à jamais près d'elle, sentir son coeur battre la chamade contre mon corps. Je l'aimais tout simplement, elle était ma femme à présent et je n'allais en aucun cas la laisser filer entre les mains. J'avais juste envie de faire ma vie avec elle, les gens seraient en rage de nous voir ensemble, car ce n'était pas pour me vanter mais beaucoup de personnes me voulaient enfin les femmes me voulaient et moi j'avais choisis ma meilleure amie, expliquer le problème. Maintenant c'était bien plus qu'une meilleure amie, c'était ma vie. Je ne voulais pas souffrir mais je ne voulais pas la faire souffrir non plu, je ne savais pas trop comment m'y prendre avec elle. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été en couple sérieusement. J'allais donc laisser mon coeur faire tout le travail, je le laissait faire tout au moins il savait lui comment s'y prendre. Mon visage était joyeux, mon visage n'était plus fermé. Je n'avais plus aucune marque de la souffrance, de la tristesse enfin de tout, j'avais juste la gaieté sur mon visage et la joie. Ça n'arrivait pas souvent sauf quand j'étais ivre ou défoncé donc ce n'est pas vraiment un bon exemple mais bon. Elle se décolla de moi, je me tournais pour la regarder. Mon paquet de clopes venait de sortir de ma poche comme par magie, je fis une mou de déplaisant... Je ne pouvais pas m'empêcher de fumer ce genre de chose. Comment allais-je fais devant les autres qui fument, je ne pouvais pas m'en passer genre plus de trois heures... Et là du jour au lendemain je devais arrêter, mais cela allait être impossible, c'était un trop gros effort qu'elle me demandais. Clelya se dirigeais vers mon sac ou se trouvait mes bouteilles d'alcool, qui m'avait couté la peau des fesses :O. Je ne disais rien, je la regardais et je me disais *Merde x)*. J'avais complétement oublié ce que cela faisait quand on était en couple, les efforts et tout et ben a vrai dire je devais en faire pas mal. Je la regardais et souriait, mes bouteilles et mes clopes adieux. Quoi que j'allais essayer de négocier, je négociais toujours mais vue qu'elle me tenait tête ce n'était pas facile mais j'allais quand même tester. A se que je compris elle était donc ma seule drogue, je n'avais plus le droit de toucher à autres choses qu'à elle. Sans problème elle allait regretter ce qu'elle avait dit x).

"-Je peux pas diminuer mes quantités de clopes? Le reste tu garde ."

Je souriais de toutes mes dents j'essayais de faire tout pour revoir un jour mon paquet de clope à la menthe. Je m'approchais alors d'elle et je l'embrassais tendrement je mêlais mes mains à celle ou se trouvais les clopes et je pris le paquet et le mit dans la poche arrière de mon short et je continuais à l'embrasser, puis m'écartant légèrement.

"-Alors comme ça tu es ma seule drogue? Tu va regretter d'avoir dis ça ma chérie :p"

Je lui avais promis que je l'aiderai. Et arrêter cette dobe qui vous pourri la santé, c'était de l'aide. Quand j'ai aperçu son visage faire une certaine moue, je compris bien vite que ce serai bien dur de le faire arrêter. En réalité, je ne voulais pas totalement lui enlever drogue et alcool. Je désirai juste qu'il cesse quelques jours. Ceci me montrerai que je l'aide petit à petit, que je sers un peu à quelque chose, que j'ai une certaine utilité. Je l'entendis me demander s'il pouvait juste diminuer sa dose de cigarettes. Ça serai dur pour lui d'arrêter. Je ne voulais pas l'ennuyer ou autre, simplement lui faire comprendre quelques petites choses.
Je le vis s'approcher et je su que les négociations arrivaient. Contre toutes attentes, il m'embrassait. C'est fou comme ses baisers étaient ma drogue. Jamais je ne pourrai m'en passer maintenant. Tout à coup, le paquet de cigarettes disparu. Calvin. Je le vis mettre son paquet dans sa poche arrière puis il continua de m'embrasser. Il connaissait déjà la façon de me faire craquer. Je savourai donc le moment en n’oubliant pas ce cher paquet de cigarettes.
Je ne voulais pas être la copine hyper rabajoie de Calvin. Non, ce n’était pas l’idée ni mon but. Je voulais qu’il voit ce que cela peut donner en m’ayant à ses côtés et en ne fumant point.
Il m’embrassait toujours, il avait la technique pour que je me taise ou ne le contredise plus.
Je saisi un peu l’idée. Si je ne pouvais me passer de ses baisers, il ne pouvait donc pas se passer de ses cigarettes. Le concept était là, enfin, je crois. Et là, il me dit bien clairement que jamais je n’aurai dû lui dire que j’étais sa drogue. Mauvais présage.

« Ecoute Calvin. Je ne veux pas t’enlever tes clopes et l’alcool. Je veux simplement que tu sois heureux grâce à moi et non grâce à tout cela. Garde les cigarettes, si tu veux mais moi je garde l’alcool. Je ne sais pas pourquoi, je sens que tu vas me faire des trucs pas très catholiques. Sache que je t’aime même si tu fumes ou bois. »

Je me mis sur la pointe des pieds pour l’embrasser tendrement en mettant ma main droite derrière sa nuque pour approfondir. Il se détacha de mes lèvres pour simplement poser les siennes dans mon cou. Quand il faisait ceci, cela voulait toujours dire la même chose. Il désirait… Non, il me désirait. Il oubliait qu’on était sur le terrain de basket. Je le disais, mauvais présage.

Je repensais à chaque filles que j'avais fait souffrir en sortant avec pour les lacher quelques jours après ou quelques mois voir quelques semaines après. Je voulais leurs rendre la douleur que j'avais eu mais ca personne ne comprenais en même temps pour moi ils sont tous idiots. Ils yen a qui avaient parfaitement compris mais qui n'essayais pas de m'aider pour eux c'était peine perdu, que je ne pouvais pas changer à cet âge là. Détrompez-vous, Clelya à réussit à prendre place dans mon coeur,n à remplacer celle d'avant, celle qui avait réussit à me détruire en 2/2... Parfois je recevais des sms de cette salop et de mon meilleur ami, mais je leurs répondais que j'avais une vie parfaite, une meuf parfaite et qu'ils me manquaient pas au contraire, je vivais bien sans eux... Ils le prenaient parfois mal et ils essayaient de se faire excuser mais avec moi, les excuses ils savent ou ils peuvent se les mettre. Je ne supporte pas les faux-culs, et genre eux. Je ne suis pas gentil, c'est prouvé mais je ne suis pas si méchant, il faut juste vraiment me faire quelques choses pour que je vous fasse quelques choses. En tout cas, j'étais un bon comédien, j'arrivais à négocier sans avoir à faire tout un discours, elle en avait carrément oublié les clopes que j'avais vite mit dans la poche arrière de mon jean. Que croyez-vous, je suis intelligent et fort doué pour les négociation. En tout cas mes clopes je pouvaient les garder, elles me coutaient affreusement chère et je savais qu'arrêter du jour au lendemain sa serais impossible, j'allais réduire mes quantités et voilà. Rien de plus et rien de moins, mais l'alcool elle pouvait le garder je pouvais m'e passer jusqu'à la prochaine soirée qui était annoncé dans quelques jours, d'ailleurs je devais venir accompagné d'une demoiselle, enfin une cavalière quoi. Mais je ne savais pas qui amené vue que la jeune Clelya n'était pas disponible pour cette soirée, donc j'étais allé avec une amie une simple amie pour pouvoir entrer. Je lui souriait, elle était si jolie cette demoiselle. Je restais devant elle, je commençais à l'embrasser et à descendre ses baisers un peu dans le coup, je la désirais je l'avouais (a). Par contre j'allais pas changé coté sex, je resterai toujours le même pervers mais si attachant. On était sur un terrain de basket ce n'était pas grave de toute façon qui dit que je voulais à tout pris faire l'amour avec elle, non juste lui faire croire pour le moment. Elle me disait qu'elle gardait l'alcool et je répondis sans hésiter:

"-Garde l'alcool, j'en ai pas besoin je pourrais en boire que pendant les soirées et ce n'est pas plus mal que d'être ivre seul chez lui (aa)."

Je me rends compte que je n’ai jamais été totalement en colère après Calvin. Jamais. C’est dingue. Parfois il faisait des choses que je n’appréciais guère, comme boire des litres et des litres d’alcool seul. Mais je n’arrivais pas à lui faire la tête. Sa gueule d’ange me faisait craquer à chaque instant. Le moment que nous venions de partager ne faisait qu’amplifier le fait que je lui céderai ma vie. Il me dit que je pouvais garder l’alcool, qu’il pourrait boire en soirée. C’était pas plus mal. J’étais réellement heureuse, il faisait des efforts, pour moi, qui plus est.
Je lui souris puis le regardai dans le blanc des yeux. Nos regards s’accrochèrent, nous étions dans cette fameuse bulle indestructible. Enfin, c’est ce que je croyais.
Mon portable vibra. Ceci me remit les idées en place, je revenais sur Terre. Je cassai le lien de nos regards pour regarder mon téléphone. Une amie m’envoyait un message pour connaître la raison de mon absence. Je lui répondis alors que je ne me sentais guère bien, que je resterai à la maison aujourd’hui. Je le sais, ce n’était pas correcte, mais je le faisais pour Calvin.
Je mis mon téléphone dans ma poche et reposai mon regard sur Calvin. Ce dernier souriait. Je délaissais tout pour lui, et il sembla heureux. Faire passer un mec avant mes études. Mon Dieu, qu’étais-je devenue ? Cela ne m’étais jamais arrivé auparavant.
Je lui sourit tendrement puis lui fit un baiser au coin des lèvres. Je voulais passer ma journée à ses côtés, vivre tout un tas de choses, ressentir des sentiments que je pensais enfoui à jamais. Calvin est le soleil de mes nuits, mon oasis dans le désert, ma lueur d’espoir dans l’obscurité.
Puis une chanson me vint à l’esprit. The Boy is mine. Comme si je prenais conscience qu’aucune fille ne coucherai avec lui, désormais.
Je voulais abandonner cette discussion sur l’alcool et les cigarettes. Il avait gagné, j’oubliais ses cigarettes. Quoi qu’il en soit, sa présence m’était précieuse. C’est, sans remord ni regrets que je lui dit :

« Je t’aime. Plus que je ne pourrai avoir dans ce monde. Si tu vas mal, c’en est de même pour moi. »

Je ne sus comment ou ne serai-ce pourquoi, mais je crois qu’une larme perla sur ma joue à cet instant.